
La non-rationalisation de la compensation a un coût énorme sur la communauté et sur les projets d’investissement sur le pays. C’est ce qu’a tenté d’expliquer, jeudi 4 août 2022, la ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Neila Nouira Gongi.
Intervenant lors de l’émission "Tounes Al Ektissadia" sur la Watania 1, la ministre a affirmé que la politique du gouvernement est claire : il s’agit d'une politique de rationalisation et d’orientation de la compensation vers ses vrais bénéficiaires.
« Lorsqu'on rationalise la compensation, le montant épargné sera orienté vers des projets, qui bénéficieront aux citoyens et à toute la collectivité. J'aimerai donner des chiffres concrets pour matérialiser le fardeau de la compensation sur le budget de l’Etat.
Les besoins de compensation sont de 8,2 milliards de dinars pour 10,2 milliards de dinars de besoins de financement et seulement 7,7 milliards de dinars du budget d’investissement public.
La rationalisation de la compensation nous permettrait la réalisation de huit lignes du réseau ferroviaire rapide (RFR) dans les grandes villes tunisiennes ou l’achat de plus de 4.000 bus électriques ou la construction et l’équipement de plus de cinquante hôpitaux. Ce qui montre le lourd poids sur la communauté d’une compensation qui ne va pas à ses destinataires », a souligné Mme Gongi.
Rappelons que la ministre avait annoncé une future hausse des prix des carburants, pour justement minimiser l’impact de la hausse du prix du baril sur les finances publiques.
Sachant qu’un dollar supplémentaire dans le prix du baril représente 140 millions de dinars (MD) de dépenses en plus pour l’Etat tunisien alors que pour le glissement du dinar, chaque 10 millimes de moins par rapport au dollar se répercutent par 40 millions de dinars (MD). En prenant en compte ce nouveau prix, il faudra débourser 8 milliards de dinars de compensation en 2022, alors que les prévisions étaient de 2,9 milliards de dinars (des besoins qui ont presque triplé), avait-elle précisé.
I.N

La culture de Bourguiba : je suis l'Etat, tout m'appartient et quiconque s'oppose à nous est un jaloux !
Avant d'obliger les tunisiens de se serrer la ceinture, il faut faire un travail pédagogique de conviction et ne pas laisser, par exemple, des grosses bagnoles qui coûtent la peau des fesses et qui bouffent des carburants (également compensés) et lubrifiants comme pas possible entrer par semi-remorques surchargés dans le pays comme dans du beurre.
Y'a juste un détail qui me chiffonne un peu !!!
Ce serait bien, si cette lumière, pouvait nous donner le pourcentage de Tunisiens PAUVRES !!!
Mais cette lumière, veut sûrement nous éviter de tomber à la renverse !!!