
Le Conseil national de l'Ordre des médecins de Tunisie (Cnom) a publié, le jeudi 20 mars 2025, un communiqué exprimant son mécontentement face à la diffamation, au dénigrement et aux attaques contre les médecins sur les réseaux sociaux. Le Cnom estime que ces actions portent atteinte à l'honneur et à la réputation de la médecine tunisienne. Il a également affirmé qu’il prendra des mesures légales contre ces campagnes de dénigrement.
Pour expliquer ce communiqué, le professeur radiologue et membre du bureau du Conseil national de l'Ordre des médecins de Tunisie (Cnom), Kaïs Nouira, a été l'invité de Hatem Ben Amara dans l’émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, le vendredi 21 mars 2025.
Le médecin a précisé que ce communiqué fait suite à plusieurs années de tensions et qu’il s’inscrit dans le cadre de la responsabilité de l'Ordre envers les patients tunisiens et la médecine tunisienne.
Kaïs Nouira a souligné une dualité dans la pratique médicale. Il a expliqué qu'au quotidien, les médecins font face à de la sincérité et à un respect mutuel avec les patients. Cependant, lorsqu’ils naviguent sur les réseaux sociaux, ils se retrouvent confrontés à un autre univers, marqué par la diffamation et des accusations telles que le vol, entre autres.
Pour lui, lorsqu'il y a des problèmes, il est nécessaire de recourir aux voies légales, que ce soit par le biais du Cnom ou du ministère de tutelle. Le rôle de l'Ordre est de rapprocher les points de vue. Il a également insisté sur l'impact important de la diffamation sur les réseaux sociaux, qui affecte le moral des médecins et, par extension, celui des patients, notamment en raison de la grave problématique de la migration des médecins.
Il a également noté un nouveau phénomène : après la migration des jeunes médecins, des médecins de plus de cinquante ans commencent eux aussi à quitter le pays, ce qui représente une perte considérable de compétences pour la Tunisie. Selon ses déclarations, entre 3.000 et 4.000 médecins ont quitté le pays récemment.
I.N.
Malheureusement, ces surestimations ont touché pratiquement tous les secteurs puisque tous les prix et tarifs ont augmenté de façon non réglementaires.
En fait, les tarifs et prix imposés par l'etat ne sont pas respectés par les prestataires et lors des transactions commerciales .
Dans notre cas et en ce qui concerne les médecins, ces derniers font partie de ces gens qui n'appliquent pas le tarif fixé par l'état.
Un exemple très simple mais propagé partout : Pour un tiers payant ( médecin de famille ) disposant d'APCI "- Prise en Charge Intégrale "", le patient est obligé de payer en espèce 20 à 30 DT pour chaque consultation -- 20 ou 30 dépend de l'estimation de chaque médecin.
DONC :: Prise en Charge Intégrale n'a aucun sens ""
En bref, chacun facture comme il veut et ceci dans tous les domaines et tant qu'il n'y a pas des sanctions de retrait de patente ou interdiction d'exercice de fonction comme sanctions, ce fléau ne sera pas annulé.
C'est de l'amateurisme


