
Les pharmaciens grossistes répartiteurs ont annoncé, dans un communiqué du 2 décembre 2022, l'arrêt d’activité sur l’ensemble du territoire tunisien à compter du 5 décembre 2022. Le trésorier de la Chambre nationale des pharmaciens grossistes répartiteurs, Ahmed Karray a indiqué que les pharmaciens avaient essayé d'expliquer aux autorités officielles la gravité de la situation, l'ampleur de la crise au niveau de ce secteur et le manque de ressources auxquelles ils faisaient face. Il a affirmé que les 70 entreprises constituant ce secteur pourraient faire faillite.
Intervenant le 5 décembre 2022 sur les ondes de la radio Mosaïque Fm, Ahmed Karray a insisté sur la nécessité de trouver une solution, dans l'urgence, pour débloquer la situation au niveau de ce secteur. Il a indiqué que la distribution des médicaments pour les cas d’extrême urgence était tributaire de la disponibilité de ces produits. Il a, aussi, précisé que l'Ordre des Pharmaciens de Tunisie allait piloter cette opération.
M. Karray a, également, affirmé qu'une réunion avec le ministre de la Santé, Ali Mrabet et la présidente de la Chambre nationale des pharmaciens grossistes répartiteurs, Wafa Ben Meddeb avait eu lieu en fin novembre 2022 et que celle-ci avait théoriquement abouti à une entente entre le gouvernement et les acteurs de ce secteur. Le trésorier de la chambre professionnelle a estimé que la situation nécessitait la prise de décisions et non-pas de simples promesses.
Pour rappel, la Chambre nationale des pharmaciens grossistes répartiteurs avait affirmé dans son communiqué du 2 novembre que l'arrêt d’activité se poursuivra jusqu’à la mise en place de mesures concrètes. La même source a affirmé que les autorités de tutelle avaient refusé de renouveler l’attestation d’exonération de retenue à la source sur les ventes de médicaments au titre de 2022.
S.G

Le secteur privé ne reproche t il pas à l'état d'être mauvais gestionnaire, qu'il fasse le ménage chez lui.
Il n'y a pas de mauvaise gestion et il n'y aura pas de faillite. L'Etat étant trop faible, tout agent économique pouvant causer du mal au pays n'a pas hésité un instant pour le faire.
Ces distributeurs sont dans la même situation que les enseignants qui font grève et comme les agents de phosphate Gafsa ou de la Stam à Rades qui font du zèle au travail.
Acid. Salicyl pilv. subt 2.0 G
Liq. carbonis Detergens 3.0 G
Triamcinolonum Acetonatum 0.1 G
Clotrimazolum 1.0 G
Ungt. emulsifians Aquasum ad 100.0 G
Nos répartiteurs de médicaments refusent cette retenue à la source, peut être qu'ils travaillent à perte et considèrent que cette retenue va être payée à fond perdu. Ils oublient que leurs prix sont tarifés par l'?tat et qu'ils ont des marges bénéficiaires engrangeant des bénéfices importants vu la rotation de leurs stocks et l'absence de risque de recouvrement.
Refuser cette retenue à la source est une reconnaissance de la part des répartiteurs qu'ils travaillent dans l'opacité .
Ceux qui le savent n'auront que du dégoût envers ce métier supposé être noble.
Qu'ils laissent les jeunes diplômés ouvrir leur pharmacie et après on parle

