Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie, a publié, ce lundi 5 décembre 2022, où il exprime des inquiétudes concernant l’impact de l’arrêt d’activité décidé par les pharmaciens grossistes répartiteurs.
Le syndicat souligne, toutefois, qu’il « comprend » les revendications légitimes des pharmaciens grossistes et qu’il fait porter la responsabilité de cette situation au ministère des Finances « qui n’a pas œuvré à résoudre la crise ».
Les pharmaciens grossistes répartiteurs ont décidé un arrêt d’activité sur l’ensemble du territoire tunisien à compter du 5 décembre 2022. L’organisation patronale a précisé que cet arrêt d’activité se poursuivrait jusqu’à ce que des solutions concrètes susceptibles de sauver le secteur soient trouvées.
Les autorités de tutelle ont, selon la même source, refusé de renouveler l’attestation d’exonération de retenue à la source sur les ventes de médicaments au titre de 2022, ce qui contribue à une hausse considérable des charges.
Début novembre, la Chambre des pharmaciens grossistes répartiteurs a décidé un lock-out ouvert pour les mêmes raisons. Aucune solution n’a, cependant, été trouvée.
M.B.Z
La solution est simple: trouvez un autre mode d'action que la grève.
Mais des malades vous ne vous souciez guère...