Le président du conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni a été présent ce jeudi 17 décembre 2020, sur le plateau d’Al Wataniya pour revenir sur plusieurs questions concernant la scène politique.
Dans un premier temps, M. Harouni a estimé que les appels au retour à un régime présidentiel n’ont pas lieu d’être, soulignant que cela favorisera le retour à la dictature.
« Aujourd’hui, nous avons besoin d’un président fédérateur capable d’unir tous les Tunisiens. Nous avons aussi besoin d’un chef de gouvernement et non d’un Premier ministre. Nous avons besoin d’un chef de gouvernement capable d’évaluer son équipe, de garder les meilleurs et de remplacer ceux qui ont échoué ».
Revenant sur le rendement du mouvement Ennahda durant les dix dernières années, il a assuré que le mouvement n’a pas pu gouverner réellement à cause des multiples crises et entraves politiques.
« Même si nous avons perdu en termes de nombre de députés, nous avons gagné en terme d’impact et d’influence. Le rôle d’Ennahdha est déterminant plus que jamais. Ce qu’on pourrait reprocher au mouvement, c’est peut-être son manque d’expérience en 2012, notamment dans les nominations. Nous regrettons un peu les conflits survenus avec Feu Béji Caïd Essebsi lorsque nous avons privilégié la stabilité gouvernementale. Le choix du consensus a certes pénalisé Ennahdha, mais c’était un choix inévitable pour la réussite du modèle démocratique tunisien ».
S.H
C'est bien le langage de ces islamistes rompus qui veulent s'accrocher à toutes les branches.
Bien sûr qu'il revenir au régime présidentielle, nous voyons bien que ce régime là ne fonctionne pas. On a voulu imité la Turquie, mais voilà que ce pays applique un régime présidentielle sans aucun détour.
Oui pour un changement avec des nouvelles lignes, et non la confusion actuelle dans laquelle nous nous trouvons depuis dix ans.
Mais qui gouverne dans ce pays, le conseil de la choura, où un gouvernement fantoche....
Ghannouchi ne mérite pas ce poste
Quand le peuple s'éveillera vous ne seriez que l'ombre de vous vous-même. (Manai)