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Chroniques
Yassine Brahim, ou comment faire l'autruche
10/05/2016 | 16:26
3 min

 

Dans les plus grandes démocraties du monde, les scandales financiers et autres révélations touchant de hauts fonctionnaires de l’Etat, des dirigeants d’entreprises ou des chefs de partis politiques font tomber des têtes. Ou du moins, sont suivies de droits de réponse, de démentis ou de réactions enflammées traitant les médias à l’origine de ces révélations de collabos et de diffamateurs. En Tunisie, c’est le troisième cas qui est souvent d’usage.

 

Les révélations faites par Business News dans son article du 6 mai, au sujet de la délibération autour de l’appel d’offres relatif au plan quinquennal de développement du département de Yassine Brahim, n’ont été suivies d’aucun commentaire de la part du principal intéressé. Dans cet article, des documents révèlent que les circonstances de l’octroi de l’appel d’offres relatif à la promotion du plan de développement 2016-2020, au Groupement Arjil Groupe Altium/Comete Engineering/Jeune Afrique Events sont assez suspectes. Un autre soumissionnaire, le Groupement Edmond de Rothschild/Esl&Network, a contesté cette décision la qualifiant de suspecte. Les faits montrent, en effet, que le classé deuxième financièrement, dans cet appel d’offres, est passé premier et que c’est le plus cher qui a remporté le marché, faisant passer l’offre du simple au double.

Le ministère aurait pu tout simplement faire taire les voix contestataires et mettre un terme aux suspicions en rendant public le tableau des notations comparatives, comme il est d’usage dans ce genre de cas. Simplement, ceci n’a pas été fait. C’est que la transparence ne semble pas être une priorité pour ce département qui s’est, pourtant, promis d’assainir le climat des affaires en y apportant sa touche. Mais on reste, aujourd’hui encore, loin du compte et la porte reste grand ouverte aux suspicions.

En réalité, les documents révélés par Business News sont sans équivoque. S’ils ne mettent pas le doigt sur les raisons derrière l’octroi du marché au groupement Altium/Comete Engineering/Jeune Afrique et l’éviction de celui de Edmond de Rothschild/Esl&Network, ils montrent clairement que des zones d’ombre entourent cette affaire. Mais réagir à des enquêtes et des articles journalistiques n’est pas une tradition bien de chez nous.

Chez nous, on répond à demi-mot afin de donner l’impression d’avoir réagi, on insulte ceux à l’origine de telles révélations en leur inventant un prétendu « agenda » ou on se tait. Ce dernier cas de figure représente, chez nous, la plus fiable des confirmations. « Je n’ai rien à dire, ce que vous dites est vrai », est c’est ce que semble dire Yassine Brahim aujourd’hui face à la polémique.

La présence des membres de la famille du fondateur de JA, au consulat, le jour même de l’annonce d’attribution de l’appel d’offres serait « une pure coïncidence ». Celle de Dominique Strauss-Kahn parmi les partenaires ayant remporté ledit appel d’offre, « il faut voir sa face positive ». C’est ce qu’on appelle noyer le poisson, faire l’autruche ou autres expressions à références animalières.

Faut-il fermer les yeux, considérant que si le climat des affaires tunisien est toujours aussi opaque, c’est qu’il ne risque pas de changer aujourd’hui ? Faut-il s’offusquer de telles pratiques et réclamer une totale transparence sur ces marchés de grande importance nationale ? Pour l’instant, aucune réponse digne de ce nom n’a été formulée par le principal concerné ni par l’affirmative ni par le démenti.

L’affaire Lazard était « une tempête dans un verre d’eau », mais qu’en est-il de celle de Arjil / DSK/JA? Monsieur le ministre, nous ne demandons  qu’à le savoir…

10/05/2016 | 16:26
3 min
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Commentaires (24)

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Analyste
| 01-11-2016 12:55
Ainsi et probablement sans avoir l intention de le faire, vous avez fait l evaluation des resultats de la gouvernance des autoproclamees elites de Bourguiba et de Ben Ali depuis l independance, ces pseudos elites ont fait tout pour que le peuple se delaisse des valeurs ethiques, morales et civiques de ses ancetres et les troquer non avec les valeurs ethiques et morales de la modernite mais pour imposer a travers leur tyrannie leur version pervertie de la modernite ,qui a signifie repression, torture, affairisme maffieux, regionalisme, nepotisme, discrimination economique, sociale et culturelle, l appauvrissement des regions de l interieur, au profit du nord Est, soit les valeurs de la version pervertie de la modernite impose au peuple par la dictature de ces elites, C est donc tout a fait normal que le peuple devient nihiliste, desempare, sans reperes ethiques, morales et civiques. Tout cela est en grande partie aussi le fruit de l ecole " moderniste" de Bourguiba dont on continue de se gargariser. Donc telle " elite" tel peuple..

Dr. Jamel Tazarki
| 15-05-2016 08:49
Dans le même esprit/thème de l'article ci-dessus, j'aimerais commenter l'article "A la veille de son 10ème congrès, Ennahdha présente sa motion économique et sociale":

http://www.businessnews.com.tn/a-la-veille-de-son-10eme-congres-ennahdha-presente-sa-motion-economique-et-sociale,520,64490,3


J'ai lu avec beaucoup d'intérêt le manuscrit du programme socio-économique du parti politique Ennahdha. Et je dois avouer que j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire, j'ai entre autres apprécié les passages qui encouragent la maîtrise de l'inflation, le contrôle de la pollution, la protection de l'environnement, la lutte contre le chômage et la criminalité, l'importance de la dimension sociale, par le choix de l'économie sociale de marché, etc.

Mais par contre, j'étais très surpris que le programme socio-économique du parti politique Ennahdha ne contient pas un seul mot au sujet de la sauvegarde de l'industrie touristique en Tunisie. Et ainsi Ennahdha laisse les Tunisiens dans le doute en ce qui concerne ses ambitions socio-économiques (sans entrer dans les détails)'

http://www.businessnews.com.tn/bnpdf/ennahda-economie2016pdf.pdf

Certes le parti politique Ennhadha a très bien répondu à la question " Quoi faire?", mais sinon il a pratiquement négligé la question qui est aussi importante "Comment faire?"

Sûrement, il est très important de définir les buts à atteindre, On sait maintenant ce qu'Ennahdha voudrait réellement réaliser et quels sont ses objectifs, mais par contre la question du "comment faire afin de réaliser les objectifs?" est la véritable grande illusion où échouent nos politiciens et où Ennahdha a déjà massivement échoué, au temps de notre ex-troïka...

Je suis continument les informations socio-économiques et même politiques en Tunisie, j'ai remarqué qu'il y a chez nos politiciens une très grande confusion entre le "Quoi faire" et "le Comment faire".

Puis, il faut savoir maintenant transformer le programme socio-économique du parti politique Ennahdha en opérations formelles en se basant sur des données empiriques/statistiques (une forme théorique et abstraite) afin d'aboutir à un schéma théorique que l'on pourrait appliquer à notre réalité socio-économique sans ambiguïté. L'abstraction est l'un des processus cognitifs les plus élémentaires. Pourtant, quand il s'agit de la planification socio-économique, l'abstraction peut devenir très difficile.

Puis, je me demande pourquoi le plan de développement 2016-2020 de notre Ministre Mr. Yassine Ibrahim, si Ennhdha n'en tient pas compte?

Jamel Tazarki

Tchaikovsky, Swan Lake:
https://www.youtube.com/watch?v=6LKyWPmtX7Y

Dr. Jamel Tazarki
| 14-05-2016 08:07
"garantir la transparence" et non pas "grandir la transparence"

Dr. Jamel Tazarki
| 13-05-2016 22:12
La Tunisie héberge actuellement trois camps politiques distincts, la gauche la droite et les islamistes qui sont en désaccord sur le rôle de l'Etat et sur le choix du système économique. Leurs différentes tempérances socio-économiques se résument respectivement à plus d'Etat, moins d'Etat ou plus de Religion.


Je dirais que la gauche tunisienne est pour la planification impérative de l'économie au moyen d'un plan quinquennal fixant les objectifs de production.

Les islamistes sont plutôt pour l'économie sociale de marché et non planifiée dont le système bancaire serait plutôt selon les règles de la Charia.

Les libéraux ou les partis politiques du centre sont plutôt pour l'Etat gendarme qui intervient pour faire respecter les conditions d'une concurrence pure et parfaite, grandir la transparence de l'information et l'absence de monopole. Ce que Mr. Béji Caïd Essebsi appelle "Haibet Edaoula".


Pour le moment c'est la planification impérative de l'économie qui s'est imposée, moi je suis plutôt pour une un système d'économie sociale de marché à l'allemande'

@TMT: Je suis convaincu que les problèmes socio-économiques de la Tunisie sont très complexes et nécessitent un minimum d'abstraction et de formalisation scientifique/socio-économique.


Cordialement

Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=r3DhpbWdh-A

TMT
| 13-05-2016 12:27
J'essaie de répondre à l'interrogation de Pseudo,bien que j'eusse été censuré : Le fait que l'offre financière dans un appel d'offres présente de larges différences peut s'expliquer soit par une entente illicites ,ce à quoi tout le monde y pense en premier lieu,soit à une faible évaluation du travail à faire de la part du moins disants,en d'autres termes sous estimer les difficultés de la mission ,chose qui pourrait amener à rompre le contrat à une étape donnée ce qui serait très préjudiciable à notre pays.
D'ailleurs,il ya actuellement plein de projets bloqués pour ces raisons
@Dr Tazerki,il fallait comprendre de la réponse du Ministre que toute cette histoire n'est qu'une bulle !ce qui explique que même les oppositions politiques et les opportunistes n'ont pas voulu tomber dans le piège du commentateur de BN
Enfin je me permets de vous inviter à rester terre à terre car,ce n'est pas avec de la littérature qu'on peut arriver à des résultats ,mais plutôt par un bon diagnostic dela population ciblée
Cordialement

Mounir
| 13-05-2016 10:49
merci pour cette belle et compréhensible introduction dans les différentes politiques conjoncturelles. Je conseille à nos députés de la lire, ça pourrait améliorer leur culture générale en économie.

Pourriez-vous me donner s.v.p. une définition du système économique tunisien?

Cordialement

Mounir

Dr. Jamel Tazarki
| 13-05-2016 08:17
Je suis désolé d'avoir envoyé deux fois de suite la 1ère partie de mon commentaire, j'avais des problèmes avec ma connexion internet (des accès Internet non fiable, oui ça arrive même en Allemagne :)).

Cordialement

Jamel

Dr. Jamel Tazarki
| 12-05-2016 22:21
Je réécris le début de mon commentaire:

Je me réjouissais de voir l'émission "Chokran Ala Houdhour" où notre Ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale voulait nous révéler quelques détails sur les projets de son plan 2016-2020.

http://www.businessnews.com.tn/yassine-brahim--la-famille-du-fondateur-de-jeune-afrique-etait-au-consulat-pour-une-question-de-passeports,534,64411,3

Mon sentiment global, après avoir sacrifié 1,5 heures de mon temps, se résume en deux mots: déception et amertume. J'avais l'impression que j'étais chez le coiffeur de notre village bavard comme tous les barbiers de la terre et qui entretient les villageois avec ses histoires sur les Allemands qui viennent spécialement en Tunisie afin d'acheter de l'argile ou de la pierre de notre village car apparemment ils n'en ont pas chez eux. Bon, notre Ministre, nous a parlé plutôt du plâtre que d'argile que les Allemands viennent chercher chez nous, en Tunisie, pour la construction de leur maison. Oui, Mr. le Ministre est resté plus que vague avec un grand manque de professionnalité.

Dans la suite je voudrais parler des différents instruments d'une politique conjoncturelle.

Dr. Jamel Tazarki
| 12-05-2016 22:07
1ère Partie
L'émission « Chokran Ala Houdhour », le ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale,

Une soirée ciné qui me semblait très interressante, au programme martyrs et saw 5 en avant première...Je n'attendais pas grand chose d'un film d'horreur à la francaise,

Je me réjouissais de voir l'émission "Chokran Ala Houdhour" où notre Ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale voulait nous révéler quelques détails sur les projets de son plan 2016-2020.

http://www.businessnews.com.tn/yassine-brahim--la-famille-du-fondateur-de-jeune-afrique-etait-au-consulat-pour-une-question-de-passeports,534,64411,3

Mon sentiment global, après avoir sacrifié 1,5 de mon temps, se résume en deux mots: déception et amertume. J'avais l'impression que j'étais chez le coiffeur de notre village bavard comme tous les barbiers de la terre et qui entretient les villageois avec ses histoires sur les Allemands qui viennent spécialement en Tunisie afin d'acheter de l'argile ou de la pierre de notre village car apparemment ils n'en ont pas chez eux. Bon, notre Ministre, nous a parlé plutôt du plâtre que d'argile que les Allemands viennent chercher chez nous, en Tunisie, pour la construction de leur maison. Oui, Mr. le Ministre est resté plus que vague avec un grand manque de professionalité.

Dans la suite je voudrais parler des différents instruments d'une politique conjoncturelle.

Une politique conjoncturelle pour la Tunisie pourrait être une combinaison des paramètres suivants:
- Politique monétaire (taux d'intérêts),
- la politique budgétaire (dépenses et investissements publics),
- politique fiscale (impôts),
- politique de financement,
- politique sociale,
- politique des salaires et le taux de change.

Les politiques de relance se basent en particulier sur deux théories économiques: les keynésiens et les libéraux. Je vais essayer de définir ces deux mouvements avec des phrases simples et puis je vais chercher de situer la Tunisie dans ces systèmes de pensées économiques.

a) l'interventionnisme (les keynésiens)
Les keynésiens sont pour l'Appui de l'Etat et recommandent une politique de relance par l'augmentation de la demande de consommation et de la demande d'investissement. Pour inciter ou ralentir l'activité économique, il utilise la politique monétaire (taux d'intérêts) et la politique budgétaire (dépenses et investissements publics). Le but est la consolidation de l'emploi et l'élargissement de la croissance. La relance engendre ainsi un déficit budgétaire mais augmente les investissements. Ce déficit doit être équilibré par les impôts à long terme. La contribution de l'Etat est indispensable lorsque l'économie est déficiente afin de corriger les imperfections du marché et d'atteindre le plein emploi. La politique monétaire (entre autre les taux d'intérêts) est le régulateur primordial. Il n'y a pas normalement de relance si la politique monétaire ne produit pas une augmentation de la demande. Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum économique. De ce fait, l'État a une fonction à jouer dans le domaine économique particulièrement dans le cadre de politique de relance. Les États-Unis ont employé d'une manière méthodique la formule keynésienne pour sortir de leurs récessions d'après-guerre. Une possibilité de se convaincre est de constater dans quelle mesure ils ont autorisé à leur ratio dette/PIB d'augmenter entre la récession et le premier sommet conjoncturel.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 12-05-2016 22:05
2ème Partie
La politique budgétaire keynésienne pourra-t-elle sauver l'économie tunisienne? Oui, mais à condition que nous fermions nos vieilles usines. Notre industrie et notre outillage sont en grande partie un héritage du temps du colonialisme français. Investir pour entretenir de très vieilles usines et un vieil outillage ne va qu'aggraver la situation économique.

En Tunisie, il ne faut pas surestimer le degré d'efficacité de la politique monétaire et budgétaire. Il faut plutôt varier d'autres paramètres comme la politique fiscale (impôts), politique de financement, la politique sociale, politique des salaires et le taux de change tout en structurant notre industrie et notre agriculture.

La politique budgétaire d'inspiration keynésienne qui consiste à laisser galoper le ratio dette/PIB ne peut relancer notre économie que si nous faisons les bons choix économiques. Toutes les décisions budgétaires depuis l'indépendance n'ont pas produit la croissance économique voulue, au point où leur effet a même fini par devenir négatif (endettement, inflation, dégradation de la balance commerciale, fuite des capitaux.).

Pourquoi est-ce que dans l'état actuel des choses, une injection de la monnaie ne va générer que de l'inflation. La réponse est évidente: Le Tunisien souhaite investir mais il ne sait pas dans quel domaine. Il aime bien produire quelque chose d'utile pour la société ou faire du commerce mais il ne sait pas comment s'y prendre. En fait, il n'a aucune idée! Donc, avant de lui donner de l'argent il faut lui donner d'abord des idées concrètes. Ce sont les idées qui manquent et l'incertitude qui règne: Quelles sont les démarches à entreprendre? Quels sont les pièges à éviter. Tout est bien confus et très brouillon! Mais la motivation est bien là. Je connais des Tunisiens en Allemagne qui veulent investir dans les domaines suivants:
-Dans le domaine maritime
-Dans le commerce
-dans le Prêt à Porter
-Dans les restau-fastfood
-Dans l'agro-industrie
-Dans la production des logiciels.
Mais, ils n'osent pas car ils ont peur d'échouer'

Puis, il faut se libérer des idées fantaisistes de ceux qui veulent abolir complètement toute sorte de politique monétaire (argent facile et sans taux d'intérêts). Ces gens n'ont aucune objectivité scientifique et économique. Ils vont nous conduire à un endettement cumulatif, à une inflation sans limite, à une dégradation de la balance commerciale (hausse des importations) et à une fuite des capitaux.

Cette idée d'argent gratuit (banques sans taux d'intérêt) ayant pour but d'abolir le taux d'intérêt ne peut pas fonctionner et va nous conduire dans une impasse. Les techniques de la politique monétaire sont plus complexes et plus raffinées que les propositions simples. Il y a une combinaison de plusieurs facteurs dont la complexité ne doit rien laisser au hasard. Les propositions d'abolir les taux d'intérêt ne peuvent fonctionner que si les pays riches arabes nous offrent annuellement des centaines de millions de dollars ' Soyons sérieux!

Une chose est évidente est que la crise économique en Tunisie n'est pas liée à la baisse de la demande privée (comme dans les pays du nord). Le peuple tunisien veut consommer mais il n'y a pas assez pour tout le monde. La formule classique utilisée par les pays du nord qui consiste à dire:

"Il n'y a pas de relance si la politique monétaire n'engendre pas une hausse de la demande" n'est pas applicable en Tunisie. En Tunisie, la demande est là, mais la productivité est faible et le prix de revient est très haut. Une solution possible est la baisse de la fiscalité, l'augmentation de l'offre grâce à une meilleure productivité, minimiser le prix de revient, équilibre budgétaire, minimiser les dépenses sociales et augmenter progressivement la masse d'argent en circulation afin que l'offre ainsi crée sera absorbée par la demande.

Une politique d'expansion monétaire (crédit facile et sans taux d'intérêt) ne peut que favoriser le développement de l'inflation. Il faut que l'activité économique augmente plus vite que La masse monétaire dans notre pays. Sinon on aura un accroissement anormal de la quantité de monnaie par rapport au volume de la production. Ça sera le grand collapse et la fin de la démocratie.

Jamel Tazarki