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jeudi 27 mars 2025
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Chroniques
Vœux biaisés
Par Ikhlas Latif
27/12/2024 | 16:00
3 min
Vœux biaisés

 

C’est bien connu, la plupart des dirigeants manifestant un syndrome d’hubris perdent contact avec la réalité. C’en est une caractéristique de ce trouble touchant certains hommes de pouvoir, ceux qui ont atteint les plus hautes de ses marches. Tout cela, bien évidemment, combiné à un sentiment de toute-puissance et d’invulnérabilité, en plus d’une exaltation messianique et d’un sentiment d’omnipotence.

Cette déconnexion de la réalité est complexe et n’est pas seulement un trait psychologique. Elle résulte à la fois d’une conviction profonde d’avoir raison, toujours raison, et d’un entourage qui alimente cette impression par peur ou par opportunisme. Une sorte de biais de confirmation s’installe et le dirigeant se mue désormais dans une réalité alternative où seules ses idées comptent, où seule sa vision prime au mépris des avis contraires.

 

Chaque fin d’année, les dirigeants adressent leurs vœux à la nation. C’est une tradition qui implique souvent un bilan de l’année passée, revenant sur les événements marquants, et de tracer des perspectives d’avenir plus ou moins consensuelles.

Du côté de Carthage, nous avons bien eu droit à des vœux. Partagés via une vidéo Facebook aux alentours de 2 heures du matin, un jeudi 26 décembre. On aura beau être habitués maintenant aux publications tardives, cela reste tout de même étonnant d’adresser ses vœux à une population occupée à dormir.

À part cette étrangeté horaire, le discours lui-même, bien que court, respectait les codes habituels : des paroles pleines d’espoir, des promesses de prospérité et d’unité. Toutefois, exit le bilan et les faits marquants de l’année passée. Ce moment est l’occasion d’assumer les succès comme les échecs, mais peut-être que sous nos cieux, le pouvoir estime traditionnellement qu’il n’a de compte à rendre à personne. On passe directement aux perspectives.

« J'espère, par la grâce de Dieu, que cette année sera pleine de succès, et que le bien régnera, que la justice se répandra, que la liberté s'épanouira et que la dignité se concrétisera... La dignité du pays et de ses citoyens et citoyennes »« Ce sera, par la grâce de Dieu, l'année où tous les défis seront relevés, où les espoirs du peuple tunisien et ses attentes en matière d'emploi, de liberté et de dignité nationale se concrétiseront » … « Le principal rempart contre tous les défis, face aux changements rapides et sans précédent que traverse le monde aujourd'hui, réside dans une unité nationale solide et indéfectible ».

 

Les paroles sont belles et pleines d’espoir. Mais certains mots ne peuvent que sonner faux pour beaucoup de Tunisiens qui suivent de près ce qui se passe dans le pays. Des paroles qui résonnent comme une amère ironie. Justice, liberté, dignité ? Comment convaincre les familles de ceux qui croupissent en prison pour avoir exprimé une opinion, pour une caricature, pour un graffiti, pour s’être opposées, pour avoir manifesté, pour avoir aidé des migrants… que c’est la liberté et la justice qui primeraient ?

Comment justifier l’incarcération de dizaines de citoyens considérés comme de dangereux criminels pour le simple fait d’avoir exercé leurs droits fondamentaux ?

Ces personnes passeront le Nouvel An derrière les barreaux, sans perspective de libération. Leur crime ? Être dans le collimateur d’un régime qui ne souffre aucune contradiction ou opposition. Un régime qui, tout en prônant la liberté et la justice, les piétine au nom d’une auto-inventée guerre de libération nationale contre des comploteurs tout aussi auto-inventés. Et de quelle « unité nationale solide et indéfectible » nous parle-t-on, quand la marque de fabrique de ce pouvoir est la division, quand tout le tissu politique, civil et médiatique a été sciemment décimé ?

 

En écoutant ce bref discours, on a l’impression que son auteur évolue dans un univers parallèle. Si certains Tunisiens aveuglés peuvent encore y voir un message d’unité sincère, il est difficile d’ignorer les faits. Dans cet univers parallèle, la réalité semble s’effacer derrière un écran de mots creux.

 

Chers lecteurs,

En cette nouvelle année, je vous souhaite force et courage. Que 2025 soit une année où nous continuerons à défendre ensemble les valeurs qui nous rassemblent et à porter haut les voix qui refusent de se taire. Bonne année à toutes et à tous !

Par Ikhlas Latif
27/12/2024 | 16:00
3 min
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Commentaires
Fares
Le biais de confirmation
a posté le 29-12-2024 à 17:25
On entend souvent cette expression dans les émissions sur les crash aériens comme Mayday air crash investigation.

Plusieurs drames sont causés par ce biais où par exemple des pilotes pensent que leurs avion est entrain de grimper vers des hauteurs stratosphériques et qu'il risque de cabrer, alors que ledit avion pointait déjà son nez vers le sol.

Persuadés de la véracité de cette hypothèse et ignorant les alarmes et l'avis du copilote, il poussent le manche vers le bas, aggravant le problème et laissant la gravité terrestre s'occuper du reste. Tellement de drames aériens sont causés par le totalitarisme d'un idiot de capitaine autoritaire.
cesarios
Notre chère TUNISIE doit cesser de constater et il est d'urgence de passer à....................
a posté le 29-12-2024 à 10:57
Notre TUNISIE n'a pas cessé de parloter, de constater, de gouverner, sans prévoir à concrétiser ce qui est nécessaire à sa jeunesse à court et à long terme, elle est en train de perdre un temps fou, elle n'aura pas même pas le temps de se repentir, la nouvelle sauvage mondialisation est en voie de l'engloutir, une large union, une stratégie bien réfléchie collectivement et démocratiquement à penser et à instaurer pour pouvoir l'éviter ses dangereuses failles et ses pénibles et douloureux marasmes qui s'agraveraient d'une année à une autre


















veraien









t
Dr. Jamel Tazarki
Se mettre en question!
a posté le 29-12-2024 à 10:50
Le rôle d'un leader est d'influencer positivement son environnement. Cette influence est liée à ses attitudes (conduite, comportement, Manière d'être, d'agir ou de réagir ) et à leur impact. Lorsque ce comportement n'est pas adapté à l'intention (au but), le résultat obtenu est très souvent insuffisant et même désastreux --> frustration, démobilisation, voire hostilité vers le leader, à son grand étonnement.
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Mr. Kais Saied (KS) est ébloui et persuadé de l'intelligence et de la perfection de tout ce qu'il fait et dit. En effet, s'il envoie Mr. Mr. Zammel à 35 ans d'emprisonnement et Madame Siwar Bargaoui, membre de la campagne présidentielle de Ayachi Zammel à 12 ans d'emprisonnement, ceci n'est pas par méchanceté mais par naïveté que sa loi électorale est un chef-d'ouevre qu'il fraudait protéger par des emprisonnements irraisonnables --> alors que sa loi électorale est inutilisable dans le contexte socio-culturelle tunisien, et la preuve pour cela est la récente élection présidentielle qui était un grand désastre socio-politique. Pourquoi? Voir mses commentaires ci-dessous afin de comprendre le pourquoi'?'
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Il faudrait sans doute dans le cas de KS, compte tenu de sa personnalité et de son savoir faire socio-économique, -politique et juridique limité, qu'il fasse un réel effort de communication sur ses attentes, et qu'il ouvre un débat sur des sujets clefs concernant la Tunisie et tous les Tunisiens.
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Au lieu de cela KS conserve son despotisme, décide seul malgré les apparences, ne délègue que les tâches de mise en oeuvre sans discuter avec l'opposition ou même avec son équipe des enjeux stratégiques de la Tunisie.

Mr. Kais Said (KS) s'attaque aux corrompus et aux non corrompus. Ils emprisonne les corrompus et les non corrompus. Il refuse de voir les points faibles de sa constitution et de sa loi électorale écrite en solo pour la Tunisie et par lui-même. Il est tellement convaincu de la perfection de sa loi électorale qu'il envoie Monsieur Zammel pour 35 ans en prison et Madame Siwar Bargaoui pour 12 ans en prison.

Mr. Kais Saied refuse de se remettre en question et de se faire ainsi une réévaluation cognitive qui consiste à se poser des questions, de réfléchir sur sa manière de penser, d'agir, de ressentir et se questionner soi-même sur l'intérêt d'optimiser sa façon de voir les choses

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- En remettant en question ses propres comportements, attitudes et réactions, on peut être plus conscients de l'impact que nous avons sur les autres. Cela peut conduire à une communication plus authentique, à une meilleure compréhension mutuelle et à des relations plus saines avec les autres.
- remettre en question ses schémas de pensée et comportements habituels favorise le développement d'une plus grande flexibilité mentale. Cela rend plus ouvert au changement, plus capable de s'adapter aux nouvelles situations et plus prédisposé à apprendre de nouvelles choses.
- La remise en question permet de prendre ses responsabilités. Examiner ses actes et ses choix, permet de prendre conscience de notre pouvoir personnel et de notre capacité à influencer positivement notre vie et notre environnement socio-culturel.

- Mr. Zammel et Madame Siwar Bargaoui sont plutôt victimes de la loi électorale écrite par Mr. Kais Saied (KS) qu'il prend par erreur pour quelque chose de sacrée, et de parfait. Il est temps que KS mette sa loi électorale et sa constitution en question afin que nous puissions les optimiser pour une Tunisie meilleure.

c) La liberté d'expression est inconfortable Pour Mr. Kais Saied
Laisser autrui exprimer clairement son opinion, c'est laisser la possibilité de se voir contredit. Accepter la contradiction, c'est accepter de voir ses représentations du monde bouleversées. C'est accepter un moment de doute profond, de dissonance cognitive --> un moment où on doute, entre ses convictions enracinées et les justifications/opinions adverses. Et pour tout cela il faut avoir un minimum de bon sens'?'

La liberté d'expression est la condition première afin de s'ouvrir à de nouveaux horizons et penser ainsi de temps en temps contre soi-même. Si celle-ci est restreinte, la Tunisie socio-économique, -politique et -culturelle n'aurait d'autre choix que de sombrer dans le néant et l'injustice. Il ne pourrait y avoir de progrès dans les domaines de la science, du droit ou de la politique sans une libre discussion des opinions.
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Fazit: Liberté Pour Madame Sonia Dahmani et pour tous les victimes de la limitation de la liberté d'expression --> Toute personne a droit à la liberté d'expression qui comprend celle d'opinion et celle de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Fares
Introspection
a posté le à 17:06
Je suis entièrement d'accord avec vous concernant la nécessité de se remettre en question constamment. L'homme intelligent scrute son environnement en permanence, évaluant les conséquences de ses actions. Le doute est un outil pour accéder à la réalité (healthy skepticism) comme prônait Descartes.

Par symétrie, l'homme idiot persiste dans sa bêtise, refusant tous les indicateurs extérieurs montrant son tort. L'homme idiot est étanche aux critiques constructives. Pire encore, il est sensible à la flatterie, une faiblesse qui est vite exploitée par une horde d'opportunistes et d'hypocrites comme ces gugus de la coupole.

On ne peut point s'améliorer si on ne se remet jamais en question, point barre.
Dr. Jamel Tazarki
Préparer dès maintenant l'après Kais Saied en optimisant la loi électorale et notre constitution. Il est hors question d'utiliser l'actuelle loi électorale en 2029!!!
a posté le 29-12-2024 à 10:42
- Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République.
-->
-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- Certes Mr. Kais Saied a pu facilement collecter le double des parrainages exigés, il aurait pu avoir des millions de parrainages par sa position de Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?

- Liberté pour Madame Sonya Dahmani, en effet elle n'a fait de mal à personne et elle n'a insulté personne. Elle a cru par naïveté en la liberté d'expression et elle est victime d'une faute de justice...

- Liberté pour Mr. Zammel. En effet il est victime d'une loi électorale qu'il faudrait optimiser --> En absence de Cour Suprême en Tunisie, on déforme injustement la loi électorale (amendement) à quelques jours du vote de l'élection présidentielle --> après quoi un emprisonnement de 35 ans de Mr. Zammel pour un pourcentage de quelques poussières des parrainages apparemment non justifiés sur 10000 --> Il y a une contradiction qui fait trop de mal à mon intelligence: je vois un mauvais fonctionnement de notre justice.
--> Qu'est ce qui est plus grave: la déformation de la loi à quelques jours du vote ou quelques poussières de parrainages apparemment non justifiés sur 10000 --> Certes, la déformation de la loi à quelques jours du vote est extrêmement impardonnable...
--> Je donne un exemple d'un pays qui respecte ses lois: il y avait en Allemagne un projet afin de classifier le parti politique allemand AFD en tant que parti-politique antidémocratique. --> ce projet a été reporté à cause de l'élection législative anticipée dans 4 mois. En effet, l'institution fédérale pour la protection de la Constitution (Bundesverfassungsschutz) ne permet pas de pareilles modifications à 4 mois de l'élection législative. Alors qu'en Tunisie, on viole notre loi électorale à quelques jours de l'élection présidentielle...

- Liberté pour Madame Siwar Bargaoui, membre de la campagne présidentielle de Ayachi Zammel qui a été condamnée à 12 ans de prison --> du n'importe quoi et de la folie.

- etc., etc., etc.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Fares
Laws are made to be broken
a posté le à 17:09
On n'en est plus là en Tunisie. La solution n'est législative, ni constitutionnelle. Le régime p*** sur les lois, le dernier incident est le refus de farouk d'appliquer la décision du tribunal administratif. Le problème est un manque de morale et d'honnêteté.
Dr. Jamel Tazarki
Encore un point négatif de l'actuelle loi électorale!
a posté le à 16:15
encore un point négatif de l'actuelle loi électorale --> dans une dictature sont rares ceux qui ont le courage afin de signer un parrainage pour un candidat adversaire du dictateur en place tout en donnant ses cordonnées (son adresse) et le numéro de sa carte d'identité.

J'insiste que je n 'ai rien contre l'actuel dictateur Mr. Kasi Saied, je lui propose seulement d'ouvrir le débat socio-économique et politique pour une Tunisie meilleure. De même, je n'ai aucune ambition politique. Je voudrais seulement participer par mes idées et mes critiques constructives à la construction d'une Tunisie meilleure et ceci nécessite la liberté d'expression --> --> Toute personne a droit à la liberté d'expression qui comprend celle d'opinion et celle de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Préparer dès maintenant l'après Kais Saied en optimisant la loi électorale et notre constitution. Il est hors question d'utiliser l'actuelle loi électorale en 2029!!!
a posté le 29-12-2024 à 10:40
Introduction: les lois électorales d'après 2011 sont à l'origine de tous les malheurs de la Tunisie d'après la soi-disant révolution de jasmin. La faute n'est pas seulement à la malhonnêteté de certains de nos politiciens, mais en particulier à la loi électorale du temps de notre ex-troïka et à celle rédigée en solo par Mr. Kais Saied. C'est le cadre constitutionnel qui était / est de mauvaise qualité qui a permis à certains politiciens malhonnêtes d'en profiter.

Je m'explique:

A) Si j'étais à la place de Mr. Kais Saied, je n'aurais pas opté pour un régime Présidentiel, j'aurais gardé un régime parlementaire tout en améliorant notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 (d'avant le putsch). En effet, il ne manquait à notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 que quelques retouches, que je résume comme suit:

-a1) redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
' a1.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les partis-politiques qui achètent les voix des électeurs
' a1.2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: certains députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative de 2014 et 2019 sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue'?'
' a1.3) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022

- a2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.

- a3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.

- a4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux partis-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.

-a5) Le vote des Tunisiens résidents à l'étranger, à l'exemple de l'élection législative de 2019:
' a5.1 ) sur un million de Tunisiens résidents en France seulement 50000 ont voté et bien sûr les partis politiques Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 95% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 10 sièges étaient réservés pour la France
' a5.2) En Italie seulement 5800 votants et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 97% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 3 sièges étaient réservés pour l'Italie --
' a5.3) Dans les pays arabes le nombre des votants étaient de 6800, et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 98% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.4) Au continent d'Amérique du nord le nombre des votants étaient de 4000 et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 99% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.5) En Allemagne le nombre des votants étaient de 4000 sur 100000 Tunisiens et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 96% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.

Fazit des points a5.1 à a5.5:
-->
- Ennahdha a gagné autour de 17 sièges et Ettayar autour de 12 sièges grâce aux Tunisiens résidents à l'étranger avec un taux de participation inférieur en moyenne à 5% . Pourquoi? Réponse: parce que les partis politiques Ennahdha et Ettayar étaient les seuls à avoir les moyens et les privilèges (sans entrer dans les détails) afin d'avoir des candidats partout sur notre planète terre là où l'on trouve des Tunisiens.
- La même analyse est aussi valide pour l'élection législative de 2014. --> En 2014 le député représentant des Tunisiens résidents en Allemagne a gagné son siège avec 207 voix:)), alors que le nombre de Tunisiens résidents en Allemagne est de 100000.

- Nos élections législatives de 2019 et 2014 n'étaient pas fairs (justes) envers les Tunisiens, envers la Tunisie mais aussi envers 97% des partis politiques qui avaient très peu de financement et pas de privilèges comme ceux d'Ennahdha et Ettayar (sans entrer dans les détails) afin de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales en Tunisie et à l'étranger. Puis le taux de participation des Tunisiens résidents à l'étranger était trop faible et non représentatif.
-->
Je propose d'avoir au maximum 3 ou 4 représentants pour tous les Tunisiens résidents à l'étranger'?'


Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Supertramp
V'?ux
a posté le 28-12-2024 à 13:02
Les retraités vous remercient pour cette sympathique contrepèterie de fin d'année.
Fares
Univers parallèles et étrangetés quantiques
a posté le 27-12-2024 à 23:23
Ou encore "Rais ma chafchi haga". Cette déconnexion du type avec la réalité du pays est vraiment inquiétante. L'absurdité de son comportement surpasse l'étrangeté du monde quantique.

On dirait que l'univers s'est scindé en deux univers parallèles le 19 octobre 2019. L'univers dans lequel nous vivons avec ses problèmes et un univers où habite le type et où tout est rose, un univers de bisounours.

La théorie des univers parallèles est une théorie qui est bien fondée, mathematiquement parlant, mais qui manque de justification expérimentale. Physiciens, penchez vous sur l'actualité en Tunisie, des phénomènes quantiques étranges sont observés dans ce pays, à l'échelle macroscopique et même à une échelle mégaloscopique*, ce pays vous permettra peut-être de remporter le prochain prix Nobel de la Physique.

Bonne année 2025 à tous, d'autant plus dans 2025 on trouve le nombre 20! Cette année s'annonce déjà prometteuse pour les juilletistes.

* A ne pas confondre avec migalouscopique, terme qui désigne une caméra cachée de Migalou intitulée Zilzal où un certain type s'amusait à ranger ses feuilles pendant que la terre tremblait et que des corps jonchaient par terre. Univers parallèle dites-vous?

Bonne vacances à notre cher Président qui devrait s'amuser en ce moment avec ses enfants à Courchevelle ou dans une autre station de ski alpin, d'où ces voeux anticipés pour le nouvel an?