
A l’heure où le monde retient son souffle en attendant les résultats de l’élection américaine, et à l’heure où la carte du monde se redessinera sous la baguette du prochain président des Etats-Unis, quel que soit son nom, nos préoccupations en Tunisie sont beaucoup plus modestes.
C’est un autre chef d’Etat qui retient l’attention et qui agit en toute liberté, Tarek Hadded, président de l’Etat « indépendant » du Kamour. Le leader charismatique, maitre du destin de la vanne, président de la coordination, ne s’est pas laissé faire par le chef du gouvernement tunisien. Ce dernier, Hichem Mechichi, dans un acte de provocation clair, a osé insinuer qu’il pourrait appliquer la loi par la force de l’Etat. Dans sa soudaine audace, il a même dit qu’il était inacceptable de couper les vannes ou les chemins de fer car cela impacte directement le bien des Tunisiens.
Mais les Kamouriens ont aussi leurs intérêts, et c’est Tarek Hadded qui les représente, de manière bien plus efficace que celle de Hichem Mechichi en tout cas. Le « frère » du Sahara ne s’est pas démonté et a rétorqué au chef du gouvernement tunisien par un cinglant « yabta chwaya ». Il lui a dit que les habitants de Tataouine n’ont pas peur de lui, et qu’il ne devrait pas utiliser les menaces parce qu’il pourrait le regretter. Il lui a même ôté le titre de chef du gouvernement et s’est contenté de l’appeler Hichem Mechichi. « Nous ne sommes pas cardiaques ! », a-t-il lancé au visage de l’Etat tunisien dans un acte de courage et de rébellion digne d’un Braveheart ! « Tu fais des discours, il y a des hommes aussi à Tataouine qui peuvent faire des discours ! », un joli clash pour le gouvernement tunisien, même si on voit encore le manque d’expérience de Hadded. Mais ce n’est pas grave, le cœur y est !
Tarek Hadded a enchainé avec une vraie leçon de politique et de philosophie adressée à l’énarque de la Kasbah en lui disant que la force de l'Etat est dans l’application des accords conclus avec ses citoyens et dans leur respect. Le tout en arborant une casquette retournée et en se grattant la barbe accroupi sous un mur. Tarek Hadded donne des leçons à tout un gouvernement sans même se froisser un muscle, en grand leader qu’il est. « Nous ne prétendons pas être forts, mais celui qui nous provoque, et essaye de marcher sur nos cous, ne réussit jamais ! ». Une phrase tellement bien sentie qu’elle ne mérite pas moins qu’un : bien dit admin ! Tarek Hadded ne se laissera pas faire en bon leader de la nouvelle république du Kamour. En plus, il est le descendant d’une lignée de combattants originaires du sud de la Tunisie comme il l’a rappelé à Hichem Mechichi. Une menace à peine voilée pour dire : Si vous voulez la guerre vous l’aurez !
Si l’on tolère qu’une partie de la Tunisie fasse cavalier seul, s’adresse directement à l’Etat tunisien de cette manière et entend gérer à sa manière les ressources de cette zone, on n’est effectivement pas loin d’une vraie république. Le paradoxe est qu’au nom de la continuité de l’Etat, sacrosaint principe brandi à tort et à travers depuis 2011, on met en péril la pérennité de ce même Etat. Il est vrai qu’il existe un accord entre l’Etat et cette bande, un accord qui n’aurait jamais dû être conclu, merci au gouvernement de Youssef Chahed. Mais à partir de quel moment cet accord pourrait être révisable ? Existe-t-il un point de rupture ou une ligne rouge à partir de laquelle le gouvernement arrêtera de négocier ? Combien d’humiliations et d’insultes faudra-t-il endurer de la part de Tarek Hadded, devenu une personnalité grâce à l’incompétence et à la lâcheté des uns et des autres ? En tout cas, pour l’instant, et pour la république du Kamour, ça marche.
Il faudrait peut-être que d’autres secteurs se trouvent des représentants comme ce Tarek Hadded, qui menace un gouvernement et qui arrive à obtenir ce qu’il veut. Les représentants de l’événementiel par exemple sous l’égide de l’Utica. Aucune autorité gouvernementale ne répond à leurs appels à l’aide, eux qui font vivre près de 45 mille familles et qui n’ont pas sorti une seule facture depuis mars dernier. Ils devraient se trouver une vanne à fermer et un porte-parole pour gueuler et le gouvernement viendra à ce moment-là à la table des négociations. Et d’autres secteurs entiers sinistrés par la pandémie et par l’incompétence des gouvernants pendant des années, devraient également faire la même chose. Apparemment, il n’y a que cela qui marche, alors vive la république du Kamour !
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Malheureusement, il ne reste plus aux Tunisiens qu'à prendre leur sort en main.
INCOMPETENTS A LA LIMITE DE LA TRA'?TRISE
Erreur de repérage....
La grande majorité d'entre eux souffre d'une qualification initiale faible ,( moins de la 3eme année secondaire)
Ceci ne les empêche pas d'avoir une très haute idée d'eux mêmes ; c'est leur droit a condition qu'ils aient les idées claires et assument leurs responsabilités
Ce n'est pas le cas
Ces jeunes gens sont en majorité téléguidés par les contrebandiers
Ni plus ni moins et je sais ce que j'écris
En particulier 4 clans de trabendistes 2 de Tataouine 1 de ,Borj Khadra et l'autre de Ksar Ghilane animent et supportent le mouvement
Avec attention la complicité de certains notables locaux
Ce mouvement n'a pas d'objectif précis en fait; l'antenne locale de la FTDES mène avec eux un dialogue stérile depuis plus de 8 années sans grand résultats
Je vous garantis parce que c du vécu que la plupart d'entre eux ne cherchent pas à travailler dur et à gagner leur pain à la sueur de leur front
Je dis cela parce qu'au final tout interlocuteur de ce groupe au demeurant plutôt disparate ne PEUT ABOUTIR à un R'?SULTAT CONCRET
Ils sont juste la pour faire chier le pouvoir central et les multinationales pétrolières
Et également semblerait il asseoir l'acceptation sociale des trabendistes auprès de la population et des autorités
Avec clairement une orientation idéologique séparatiste ou au moins fortement régionaliste
Donc l'Etat se fourvoie démontre son incompétence en croyant satisfaire les véritables aspirations de la population en dialoguant et dépensant des montants faramineux au profit de ces parasites
Je vous suggère de relire l'article 12, (Non, vous n'allez pas halluciner, c'est pourtant vrai).
Il stipule qu'aucunes personnes des "Sit-inneurs" du Kamour ne doit être poursuivis ni à cause de la fermeture de la vanne, ni à cause des conséquences financières de cette fermeture.
Le président du Kamour est fort, KS du chaâb Yourid doit s'inspirer de la méthode de son homologue.
Avez-vous cet article 12 ? Ceci en dehors des autres articles dont celui du 80 milliards, un délice.
Et vous parlez d'un état ? Lequel ?
Avec cette constitution stupide, n'importe quel bourricot peut se prendre pour un lion quand en face de lui l'état joue à la mauviette !
L'urgence suprême est d'abolir cette constitution idiote !!!
Finalement, il avait envoyé l'armée débloquer les raffineries. Avec des chars d'assaut les militaires ont tiré les camions. En 24h, l'affaire était pliée!
Mdr...
Toi, tu es en train de défier tout un peuple, qu'est ce que tu te crois ?
Est-ce qu'il faut t'interner dans un asile psychiarrique ya maboul ? au lieu d'utiliser la loi avec toi.
Haddad le kamourien est en train de faire son travail de leader
Mais nos gouvernants avec tout le pouvoir en leurs possession reste les bras croises
Messieurs les responbles a vous de faire votre travail
des populations entieres, sans les faire beneficier des richesses qui se trouvent sur et au dessous du sol de leur regions,. A ne pas confondre l etat des oligarchies de la dictature, qui confisquent les riches dans les regions appauvries pour les investir dans les regions ou resident ces oligarchies, et l etat moderne qui distribue equitablement les richesses du pays entre tous ses citoyens. La Republique du Kammour pourrait, si la marginalisation des regions continuera, devenir une Republique de la Tunisie utile, a l image du Soudan du Sud ou la Catalonie en Espagne, . Le fait que les phospates, le petrole, les mines,
l huile d olive, les dattes, les cereales et le tourisme non saisonnier se trouvent tous dans cette Tunisie utile, mais extreme appauvrie, par
le colonialisme interieur des oligarchies tunisoises et saheliennes, qui detiennent toujours le pouvoir, une Republique de la Tunisie utile feraient des populations appauvries, des tunisiens prosperes et riches. Ceux qui veulent vraiment que
l integrite de la Tunisie survive, il faut deconstruire
l etat regionaliste, colonialiste et parasitaire de Bourguiba et de Ben Ali et construire, l etat moderne de tous les citoyens et regions,. Il n est pas trot tard encore et il vaut mieux ne pas faire trop la risee de ce Mr. Haddad, si on veut eviter le pire..
Le procureur de la république près du TPI a Tataouine
Le procureur général de la justice militaire
Tout ce monde doit partir !

