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Une avance de 0,2 dinar au litre versée aux producteurs en attendant une solution à la crise du lait
17/11/2022 | 10:35
2 min
Une avance de 0,2 dinar au litre versée aux producteurs en attendant une solution à la crise du lait

 

Le vice-président de la chambre nationale de l'industrie du lait, Ali Klabi, a indiqué, dans une déclaration accordée, ce jeudi 17 novembre 2022, sur Mosaïque FM, que la chambre a entamé, hier, la distribution d’une avance de 0,2 dinar par litre de lait, aux producteurs en attendant de trouver une solution définitive à la crise.

« L’agriculteur a besoin de 0,5 ou 0,6 dinar mais en attendant de trouver une solution définitive nous avons débloqué ces avances pour redonner de l’espoir aux producteurs et arrêter l’hémorragie en attendant que, dans les mois qui viennent, la crise soit dépassée » a-t-il précisé.  

 

Ali Klabi a souligné que la quantité de lait disponible couvre 70 ou 80% des besoins du marché et que les industriels ont vu leurs besoins en lait frais diminuer de 30%.

 

 

On rappellera que le ministre de l’Agriculture, de la pêche et des Ressources hydrauliques, Elyes Hamza, a affirmé, le 29 octobre, que la pénurie de lait était due à une baisse de lactation. 

Le ministre s’exprimait en marge du Festival des grenades qui se déroule à Testour dans le gouvernorat de Béja alors que le lait se fait rare dans les rayons des magasins depuis plusieurs semaines. 

 

Expliquant que cette période de production coïncide avec un cycle de basse lactation, le ministre de l’Agriculture a assuré, toutefois, que le marché retrouverait, bientôt, son rythme d’approvisionnement normal. 

« Nous avons également un problème d’approvisionnement en fourrages, mais cela sera résolu bientôt », avait-t-il ajouté dans sa déclaration.

La filière laitière passe par une crise sans précédent. Les producteurs ont tiré la sonnette d’alarme depuis des mois mais leurs revendications n’ont pas été écoutées. Ils dénoncent notamment des coûts de production élevés – dus entre autres à l’augmentation des prix des fourrages, si toutefois disponibles – et une marge bénéficiaire inexistante.  Beaucoup d’entre eux ont dû se séparer de leur bétail, ce qui a aggravé la crise.

 

M.B.Z

17/11/2022 | 10:35
2 min
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Commentaires
Tunisino
Rien n'ira
a posté le 17-11-2022 à 13:22
Rien n'ira avec un pouvoir sans projet socioéconomique, c'est bien le cas avec le traitre Ghannouchi et le psychopathe Saied, deux littéraires bêtes et irresponsables! Les actions ont à être bien étudiées, et leurs effets à court, à moyen, et à long termes sont à recenser. Les tunisiens sont patients et coopératifs à condition que le pouvoir soit compètent et patriote. Rien à attendre des littéraires politisés, le déchet de la machine éducative est même incapable de réussir le volet politique, ils proposent des régimes impossible à vivre même à court terme. C'est toujours le même problème, ils sont incapables de se projeter dans le futur, c'est bien vu durant la république des traitres et des imbéciles. Espérons que tout ce beau monde, qui a ruiné la vie des tunisiens après 2011, sera sévèrement puni par toute troisième république, pour qu'il soit une leçon pour tous les imbéciles qui pensent à se jeter sur le pouvoir sans avoir les compétences requises, pour gérer les affaires des tunisiens. Punir ou exclure est la meilleure solution pour protéger les tunisiens des bêtes, des traitres, et des aventuriers.
observator
Où vont les subventions concernant le lait ?
a posté le 17-11-2022 à 12:25
Il paraît que sur 200 millions de dinars de subventions juste 30 millions vont aux producteurs soit 15%.
Le reste soit 85 % vont dans les poches des autres intervenants dans ce secteur transformateurs.....
Si cela est vrai cela confirmerait encore une fois que c'est un '?tat des rentiers où seuls une minorité de samsaras profite pratiquement de tous les avantages dans ce pays.
C'est le pays des privilèges des châteaux et des cadeaux comme dirait feu Georges Marchais.