Compte tenu des maigres statistiques disponibles puisque ni le ministère du Développement et de la planification, ni le ministère des Finances ne semblent disposés à publier le projet de Budget économique pour l’un et les tableaux annexes accompagnant le projet de Loi de finances pour l’exercice 2025, on aura beau chercher la moindre des cohérences dans la politique économique et la politique budgétaire du gouvernement, le résultat est quasi-nul.
À commencer par les prévisions de croissance économique 2025 annoncée par le ministre du Développement et de la planification, Samir Abdelhafidh : 3,2%. Autrement dit, il s’agit de doubler le rythme de l’activité économique qui est estimé à 1,6% pour 2024 ; un résultat de croissance 2024 déjà loin de l’objectif fixé initialement à 2,1%. De plus, il semble que cette croissance 2024 reflète plus un rebond technique après 0,04% de croissance en 2013 qu’un signal de reprise de l’activité économique du pays.
Partant, on peut s’interroger sur les moyens financiers, mais aussi réglementaires que le gouvernement compte allouer et mettre en œuvre pour parvenir à un rythme de croissance de 3,2% en 2025. Le projet de Loi de finances 2025 y répond-il ? Ma foi, rien n’est moins sûr.
L’espoir d’un relâchement significatif de la pression fiscale est vain dans la mesure où celle-ci demeurera aux alentours de 25% du PIB en 2025. À comparer avec certaines économies concurrentes, le pays bat des records.
Or, la corrélation entre la pression fiscale et le taux d’investissement est fort significative. Elle l’est surtout à partir de 2018. En effet, cette année-là les deux taux étaient pratiquement similaires. Puis, au fur et à mesure que la pression fiscale prenait de l’ampleur le taux d’investissement du pays marquait un recul inexorable.
Le gouvernement ne semble pas saisir à sa juste mesure le fait que la pression fiscale, tout autant que les taux d’intérêt, a un impact décisif sur toute initiative d’investissement. De ce point de vue, les plus récentes statistiques des intentions d’investissement déclarées auprès de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (API) sont plus qu’édifiantes. Au 1er semestre 2024, les intentions d’investissement atteignaient à peine 1,1 milliard de dinars, en recul de plus de 28% par rapport à 2023. On a bien tenté de mesurer les intentions d’investissement recensées par l’API sur une période pluriannuelle, malheureusement, les statistiques en la matière ont disparu du site officiel de l’Agence.
Cependant, la mise en parallèle du taux d’investissement du pays et de la pression fiscale peut éclairer sur une possible corrélation entre les deux variables. Pour le cas de la Tunisie, il semble bien qu’on soit en présence d’une relation significative entre le taux d’investissement et le taux de pression fiscale. Ainsi, plus la pression fiscale évolue à la hausse plus le taux d’investissement aurait tendance à diminuer. C’est ce qu’on appelle dans le jargon statistique une corrélation négative. Chez nous, celle-ci s’est particulièrement accentuée à partir de l’avènement de la pandémie du Covid-19. En 2010, le taux d’investissement se situait autour de 25% alors que la pression fiscale était d’environ 21%. En 2019, soit un an avant la manifestation du Covid, le premier équivalait à 20% du PIB tandis que la pression fiscale dépassait 23%. Pour 2024, le taux d’investissement dépasserait à peine 11% du PIB alors que la pression fiscale franchirait la barre des 25% du PIB. L’année 2025 serait d’ailleurs de la même veine.
Au vu de cette situation, il est pour le moins paradoxale que le gouvernement exhorte le secteur privé à investir alors qu’il ne semble pas donner exemple sur la nécessité d’accroître sensiblement l’investissement, dynamiser ainsi la croissance et espérer stabiliser durablement le cadre macroéconomique du pays. La part de l’investissement public dans le total des dépenses du budget en fournit un éclairage opportun. Il représentait près de 26% des dépenses en 2010. Une décennie plus tard, cette proportion dépassera à peine 10%. Et, selon les données du Rapport sur le budget de l’Etat 2025, elle devrait baisser à seulement 9% du total des dépenses du budget 2025.
Elon MUSK investit tout son argent dans ses entreprises, crée des emplois et exporte.
le gros porc sioniste Drahi, spécule et met son argent en suisse et isra-HELL. ou un autre gros porc sioniste, Rothschild ...
auxquelles s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA),
mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool, ou encore les produits importés (droit de douanes). En contrepartie de ces taxes, les subventions reversées par l'?tat sont logiquement retranchées.
Et si la richesse produite est mesurée par le PIB. Le taux de croissance correspond au taux de variation entre le produit intérieur brut (PIB) au début de la période et le PIB à la fin de la période considérée.
Question @le financier bonjour
2. la creation de valeur se fait par la balance commercial et ou la balance des paiement courant , pour faire simple si un PAYS ne VEND PAS c est qu il est lui meme a vendre et donc seul les entreprises peuvent vendre . ( il faudra differencier entreprises publiques et priv2es .
En effet les entreprise publique faute d un actionnaire rigoureux vampire avare sont moins productif et rapporte moins qu une entreprise priv2 , donc les fonctionnaires ont un cout eleve vs priv2
3- rigidit2 et inefficacite face a l agilit2 des entreprises priv2 qui innove la ou il n y a quasi pas d innovation ds le public . et je ne parle pas de l effet d eviction.
D ailleurs Elon musk veut reduire les cout de foncitonnement de l etat federal americain qui est 1000 fois plus efficace et productif que le notre
4. seul la parti investissement de l etat et des fonctionnaires de cet etat cree de la croissance et de la valeur de meme que les fonctionnaires en charge de la fraudes , des amendes de police , douane en gros les infractions et investissement . ( l education quand elle est bien faire est concidere comme un investissement mais ce n est plus le cas en tunisie helas, elle coute + cher que ce que cela rapporte car l etat ne peut employer ses ingeniers medecins... )
Ces fonctionnaires combien génèrent-ils d'impôts sur leurs salaires (Is) et combien de TVA (Tva)?
Le ratio Is/Tva est-ce pour justifier trop d'impôts tue la consommation d'où l'investissement?
Merci de la lecture
on va donner des chiffre imaginaire :
-votre etat gagne 1 million de dinars ( nouveau ) grace aux impots c est votre budget de l annee
- vous heritez de x milliers de fonctionnaire et de retrait2 qui vous coute ca tombe bien 1 million de dinars , que pouvez vous faire pour reduire leur impact ?
1- leur prendre de l impot pour qu il ne vous coute moins que ceux vous gagner
2- avoir de l inflation et que votre impot suive l inflation mais pas leur salaire ou leur retraite
Ces personnes qu ils soient fonctionnaires ou dans le priv2 aurait consomm2s de toute maniere et donc genere de la tva , le pb c est qu il consomme des produits subventionne sur lequel l etat touche peu de tva voir paie de sa poche .
Il vaut mieux donc pour un etat d avoir des pauvres qui emigre que de payer des fonctionnaires qui lui coute salaire infrastructure et subvention
L ideal si vous etes richelieu c est de ne plus subventionner ces produits , avoir une guerre et envoyer ces fonctionnaires a la mort certaine pour etre sur que ni salaire ni retraite seront vers2s , a terme vous equilibrez votre budget et si en plus vous gagnez un territoire et les tresors du pays voisin c est tout benefice c est en partie de cette maniere que la France c est developp2 jusqu 19eme siecle a savoir par les guerre et quasi pas par son industrie ...
Vous verrez que + vous recrutez de fonctionnaire moins il y aura de croissance ;-)
efficacité germanique.