
Les ministères de l’Intérieur tunisien et libyen ont annoncé, ce jeudi 10 août 2023, avoir évacué la zone frontalière et transféré tous les migrants irréguliers vers les locaux des gardes-frontières de la région d'Al Assa, en vue de leur expulsion vers leurs pays d'origine.
Les migrants, indique le ministère libyen, ont été pris en charge par les patrouilles de la Direction générale d'appui stationnée au poste de Ras Jedir.
Le ministère tunisien, souligne, de son côté, que les migrants ont été transférés dans des refuges et mis en sécurité, rappelant qu’une solution consensuelle a été trouvée avec la partie libyenne pour évacuer de la zone frontalière et que les deux pays ont convenu de prendre chacun en charge un groupe de migrants.
Il a, en outre, précisé que 126 migrants bloqués sur la frontière ont été transférés dans des refuges installés à Médenine et Tataouine et pris en charge par le Croissant rouge.
Le département a enfin affirmé que ses unités ont intensifié la surveillance des frontières terrestres pour empêcher l'afflux de migrants irréguliers sur le territoire national et appliqueront la loi avec sévérité contre ceux qui tenteront de passer clandestinement les frontières.
Hier, le ministre de l'Intérieur, Kamel Feki, a reçu, son homologue libyen, Imed Trabelsi, dans le cadre d’une séance de travail dédiée à l’examen du dossier relatif à la lutte contre la migration irrégulière.
Il a été question, dans le communiqué de la Libye, d’ «une solution consensuelle trouvée pour mettre fin au problème de la présence de migrants irréguliers dans la zone frontalière entre les deux pays ».
Les deux parties ont évoqué l’importance de faciliter les services fournis au poste frontalier de Ras Jedir et de relever les défis sécuritaires communs pour réaliser les « objectifs escomptés » indique un communiqué du département tunisien de l'Intérieur.
Les deux responsables ont aussi convenu de la nécessité d'une coordination et d'une coopération bilatérales accrues dans le domaine sécuritaire, de l'échange d'informations, de la formation et de la lutte contre crime organisé.
M.B.Z
Problèmes de la Migration Transsaharienne
Dangers pour les Migrants : Les migrants traversant le Sahara font face à des risques considérables, notamment la déshydratation, la famine, l'exploitation, les violences et les abus aux mains de passeurs criminels. Le manque de ressources et d'infrastructures adéquates dans le désert augmente leur vulnérabilité.
Traite des '?tres Humains : Les réseaux de traite des êtres humains profitent de la vulnérabilité des migrants en les exploitant sexuellement, en les forçant au travail ou en exigeant des rançons pour leur libération.
Instabilité Politique : La migration transsaharienne peut être exacerbée par l'instabilité politique et les conflits dans les pays d'origine des migrants, les poussant à chercher refuge et opportunités ailleurs.
Impact '?conomique : La migration peut avoir un impact économique sur les pays de transit et de destination, en créant des tensions sociales et en mettant à l'épreuve les ressources locales.
Solutions pour Aborder la Migration Transsaharienne
Renforcement de la Coopération Internationale : Les pays d'origine, de transit et de destination devraient collaborer pour élaborer des politiques communes visant à faciliter des voies légales et sécurisées pour la migration, tout en luttant contre les réseaux criminels.
Investissement dans le Développement : Les pays d'origine doivent s'efforcer d'améliorer les conditions de vie de leur population, en investissant dans l'éducation, la santé et le développement économique pour réduire les incitations à la migration forcée.
Protection des Droits de l'Homme : Les gouvernements et les organisations internationales doivent '?uvrer pour protéger les droits des migrants en garantissant leur accès aux soins médicaux, à la nourriture, à l'eau potable et à la sécurité tout au long de leur voyage.
'?ducation et Sensibilisation : Des campagnes d'éducation et de sensibilisation doivent être menées pour informer les migrants potentiels des dangers et des risques liés à la migration transsaharienne, ainsi que des alternatives légales et sécurisées.
Mise en Place de Voies Légales et Sûres : Les pays devraient envisager la création de voies légales et sûres pour la migration, telles que des programmes de travail saisonnier ou des mécanismes de regroupement familial, afin de réduire la dépendance aux réseaux de passeurs.
La migration transsaharienne est un problème complexe nécessitant une approche globale et coopérative. Les solutions proposées ne sont que des premiers pas vers la résolution de ce défi humanitaire majeur. Il est impératif que la communauté internationale et les gouvernements travaillent ensemble pour protéger les droits des migrants, prévenir l'exploitation et créer des opportunités pour une migration régulière et sécurisée.
il obtient un visa saisonnier eg. pour la récolte, et il ne repart pas vers son pays.
que faire
Ainsi que les rois de la désinformation qui voyent des complots partout en léchant les bottes de l'Alien de Carthage....
(à votre niveau.... cela s'entend)
Les expulsions doivent être systématique et ils comprendront que la Tunisie n'est pas une passoire ou une terre où il faut s'installer, foutre la merde ,assassiner ,agresser ...etc....
Maintenant, le ministre de l'intérieur doit commencer le rapatriement de tous les subsahariens dans le pays vers la frontière libyenne.
Il faut intensifier la surveillance sur les frontières avec l'Algérie et empêcher toute intrusion sur le territoire tunisien.
Et Tunisie par Europe....
Et tu vas faire le bonheur des fans Zemmour....
Tu es la panoplie parfaite du gros c.. raciste de chez nous...
Rien d'étonnant en fait !....
Ils espèrent trouver un pays où vivre jeunes, riches et en bonne santé sans rien faire?
Oui, c'est cela...