De source digne de foi, on apprend que Charles Milhaud gardera son poste de président du Conseil d’administration de la Banque Tuniso-Koweïtienne (BTK), filiale à 60% d’Océor du Groupe Caisse d’Epargne.
Après sa démission de la présidence du directoire de la Caisse d’Epargne, il y a une semaine, il était attendu que Milhaud fasse de même en Tunisie. Il n’en sera rien à l’issue du conseil d’administration de la BTK, tenu vendredi 24 octobre à Paris. Charles Milhaud continuera donc à présider la BTK et, nous dit-on, à s’occuper de programmes liés à l’Union pour la Méditerranée. L’élu municipal de l’UMP et proche du président Nicolas Sarkozy a encore beaucoup à donner, c’est clair.

Il s’agit d’une sorte de porte de sortie fort honorable pour l’intéressé qui avait rendu de très grands services à la Caisse d’Épargne. La décision de maintien (ou plutôt l’absence de décision de démission) dément les analyses de la presse française qui donnaient Milhaud pour fini.
Dans un article publié lundi 27 octobre 2008 dans le quotidien français Métro (cliquer ici pour lire l’article), Bénédicte Tassard rédactrice en chef adjointe à RTL, s’interrogeait où est passé Charles Milhaud. Selon elle, il était question qu’il reste « président d’une filiale de la Caisse d’Épargne, spécialisée dans les DOM-TOM et le Maroc, et toucher une retraite chapeau d’une centaine de milliers d’euros par an. (…) Mais après réflexion, les Caisses d’Epargne auraient changé d’avis et demandé à Charles Milhaud de rendre tous ses mandats comme celui de président de la Fondation des Caisses d’Epargne.
Il est désormais clair et officiel que Milhaud n’a pas rendu tous ses mandats. Celui de la BTK en Tunisie, au moins, courra encore quelques années, puisqu’il n’est président que depuis janvier dernier. Maintien qui n’est pas du tout pour déplaire au management tunisien de la banque avec qui ils ont trouvé une belle entente et une symbiose fort constructive.