
Donald Trump est de retour à la Maison-Blanche. À 78 ans, il devient le 47e président des États-Unis, entamant ainsi son second mandat.
En 2016, sa campagne électorale avait tenu le monde en haleine, marquée par des déclarations incendiaires et des surprises de dernière minute. Désormais, ce nouveau chapitre s’annonce encore plus déroutant. L’équipe qu’il a choisie, composée de figures controversées, promet un mandat placé sous le signe de la tension, de l’instabilité et de l’affrontement, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières américaines.
Une réélection portée par le désarroi et le populisme mondial
En 2016, la question se posait : Donald Trump avait-il la capacité de gouverner ? Huit ans plus tard, les Américains semblent avoir répondu par l’affirmative, malgré les nombreux scandales, les accusations criminelles et une gestion chaotique. Si son élection comme 45e président avait été un choc – y compris pour lui-même – sa réélection en 2024 semble presque logique, portée par le désarroi d’une Kamala Harris en difficulté et un contexte mondial propice au populisme.
Mais comment un président dont les discours regorgent de menaces et de promesses de vengeance, déjà condamné au pénal et cible de plusieurs tentatives d’assassinat, peut-il diriger efficacement une nation aussi fracturée ?
Trump incarne le rêve d’une « forteresse imprenable », une Amérique refermée sur elle-même, protégée derrière des murs – réels et symboliques – censés garantir sa sécurité et sa prospérité. Pourtant, cette vision est une illusion dangereuse. Si son premier mandat a laissé un goût amer, son second pourrait s’avérer encore plus tumultueux. L’idée de préserver la puissance américaine en érigeant des barrières, en taxant les importations et en se retirant des accords internationaux ne renforce pas la nation : elle l’isole.
Le mythe de la forteresse imprenable repose sur une logique de défense et d’exclusion, mais il ignore les réalités du monde, où l’interdépendance mondiale est incontournable. Alors que Trump promet de rétablir la grandeur de l’Amérique, il risque de précipiter son déclin en alimentant les tensions internes et en fragilisant les alliances traditionnelles.
Une présidence sous le signe du repli
Alors que le monde se déchire, il aurait grandement besoin d’un discours universaliste et fédérateur de « la première puissance mondiale ». Mais, les premiers signaux de la présidence Trump 2.0 annoncent tout l’inverse. Parmi ses priorités : taxer les pays étrangers, se retirer de l’accord de Paris, récupérer le canal de Panama, renommer le golfe du Mexique, ou encore effacer les questions liées au genre. Ces promesses, au nom du « America First », risquent d’isoler davantage les États-Unis sur la scène internationale.
Mais le discours trumpiste n'est pas né du néant. Il s’inscrit dans une époque marquée par l’impérialisme et le repli sur soi, au détriment du droit international et d’un multilatéralisme déjà affaibli. La Russie et la Chine illustrent également cette tendance. Sous Trump, les États-Unis poursuivent leur désengagement des institutions internationales : après avoir critiqué l’OMC, l’OTAN et l’ONU, jugées trop contraignantes, c’est désormais l’OMS qui est dans le viseur du président. Une fois encore, la coopération internationale est sacrifiée au profit d’une vision hégémonique et unilatérale. Rien n’indique que ceci changera sous le nouveau mandant Trump.
La forteresse pourra-t-elle résister ?
L’idée d’une Amérique invulnérable, protégée des menaces extérieures par sa puissance militaire et économique, est séduisante pour certains. Mais elle repose sur une logique alarmiste et déshumanisante qui accentue les divisions internes et internationales. La politique de repli et de confrontation perpétuelle ne sert ni ses intérêts économiques ni ses valeurs fondamentales prônées.
Le mythe de la forteresse imprenable, porté par Trump, pourrait bien s’effondrer sous son propre poids. En prétendant défendre l’Amérique, il risque de la fragiliser davantage. Ce second mandat pose une question cruciale : l’« âge d’or de l’Amérique » peut-il survivre à cette vision rigide et isolationniste, ou sera-t-il emporté par les vents du populisme et de l’imprévisibilité ?


Canada: demandez au peuple canadien: ils diront OK. aux US , dollar plus fort, salaires plus élevés, et liberté d'installation. baisse du déficit US. evidemment, le Roi Charles sera contre ...
Panama; il y a un vrai danger chinois, s'ils continuent leur stratégie: Belt and Road Initiative.
Groenland: DK colonise cette ile, et ne fait rien pour développer ...
d'un point de vue américain, le plan Trump a un sens.
Dans tout cela Trump a dit au moins une bonne chose: "il n'y a que deux sexes, le masculin et le féminin".
Vous ne croyez pas?
En tous cas les Américains le croient car c'est le wokisme et le genrisme qui ont fait tomber les Démocrates.

