
Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué, dans la soirée de vendredi 27 janvier 2023, prenant la défense d’une citoyenne après une altercation avec la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi.
Selon le département de Taoufik Charfeddine, les faits remontent à jeudi 26 janvier. La citoyenne dont il est question s’était rendue au bureau de Tunis des Nations unies situé aux Berges du Lac II dans l’espoir d’obtenir une aide financière pour payer ses factures d’eau et d’électricité. Une fois sur place, elle a été interdite d’accès au bâtiment par Abir Moussi et ses sympathisants en sit-in devant le siège de l’ONU depuis le 14 janvier 2023. Une altercation a, alors, eu lieu entre les deux.
Ayant eu connaissance de l’incident, le ministère de l’Intérieur s’est mobilisé et a mené son enquête. Il s’est avéré, alors, que la citoyenne « malmenée » par Abir Moussi avait été accusée par cette dernière « d’avoir été envoyée pour la menacer et provoquer les sit-inneurs ».
Précisant que la dame est mère de famille et travaille en tant qu’agent de nettoyage dans une entreprise publique, qu’elle a cinq enfants dont deux souffrent de maladies chroniques et que son époux, au chômage, souffre d’une maladie mentale et se fait traiter à l’hôpital Razi, le département a assuré qu’il s’engageait à mobiliser les différents services pour prendre en charge la dame, en situation de précarité, et lui apporter l’aide sanitaire et sociale nécessaire.
Selon la version du PDL, la citoyenne en question a été présente trois fois lors des sit-ins organisés par le parti. La première fois, elle a fait irruption parmi la foule lors du sit-in organisé devant le siège de l’antenne tunisienne de l’Union des oulémas musulmans. La deuxième fois, alors que le PDL commençait son sit-in devant le bureau de Tunis des Nations unies, la dame est venue les insulter prétextant demander l’aide de l’ONU, selon Abir Moussi. Celle-ci assure que la dame a fait une troisième apparition hier et a aspergé les sit-ineurs d’eau avant de les insulter.
Abir Moussi affirme, également, que les agents mobilisés par le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, n’ont pas bougé d’une once pour protéger les sympathisants du PDL contre l’agression dont l’auteur est la citoyenne que le ministère défend dans son communiqué.
Abir Moussi, des membres de son parti et plusieurs sympathisants, campent devant le bureau de Tunis des Nations unies. Elle accuse l’organisation d’appui au pouvoir en place. Cela a poussé l’ONU à prendre en considération les revendications du parti. Le PDL a, d’ailleurs, annoncé mardi que le dossier de la démocratie tunisienne était parvenu au secrétaire général des Nations unies, António Guterres.
N.J.
Les caméras de l'ONU sont
disponibles , tout a été filmés ...
Ils sont tombés très bas et n'inspire plus confiance cette organisation.....
1 tout le monde sait que KS et son équipe craignent et même détestent abir et le pdl
2 que cette pseudo pauvre à reçu de l'argent pour lettre les bâtons dans les roues des sit inneurs du pdl
3 que c'était cousu de fil blanc qu un piège à été monté contre le PDL qui défend corps et ale son pays
4 que cette soi disant pauvre femme ne connaît même pas l'existence de l ONU et que ce n'est pas la bas qu'elle se serait dirigée si elle voulait de l'aide pour payer ses factures...
Bref, c'est une histoire tirée par les cheveux que seuls les imbéciles croiront.
Vive le PDL, vive la Tunisie libre