Le gouverneur de Sfax, Fakher Fakhfakh a affirmé que la situation écologique actuelle au sein du gouvernorat n'était pas similaire à celle de l'année dernière. Il a rappelé qu'un appel d'offres a été lancé afin de construire une usine de traitement des ordures. Entre-temps, une décharge a été mise en place au niveau du port de Sfax. Le gouverneur a expliqué qu'il était dans l'obligation de créer cette décharge, mais qu'il fallait y mettre fin en raison de l'importance des exportations des poissons.
Intervenant le 9 novembre 2022 durant l'émission "La Matinale" animée par Myriam Belkadhi et diffusée sur les ondes de Shems Fm, Fakher Fakhfakh a affirmé qu'il avait pris la décision de suspendre l'utilisation de la décharge du port de Sfax en raison de l'incapacité des municipalités à trouver une solution. Il a expliqué qu'un autre appel afin de déplacer les déchets dans une autre décharge spécialisée en collecte de plastique. Cette décharge a été conçue de façon à protéger la nappe phréatique et la terre sur laquelle se trouve l'installation.
Le gouverneur de Sfax a critiqué l'attitude des municipalités et a expliqué qu'elles étaient en conflit. Il s'est retrouvé dans l'obligation de convoquer une réunion avec l'ensemble des composantes de la société civile et des acteurs régionaux. Celle-ci a été diffusée en direct. Les participants à la réunion ont demandé la sécurisation du transport des déchets. M. Fakhfakh a assuré qu'il n'y aura pas de recours à la force. Il contactera la cheffe du gouvernement, Najla Bouden et le ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine afin de demander officiellement l'intervention de l'armée tunisienne. L'armée se chargera de sécuriser les routes et les installations servant au transport et au stockage des déchets.
« Les mêmes personnes s'y sont rendues... Je les connais à travers les photos. Une enquête permettra de les identifier... Nous les avons tous pris en photo... Nous avons mené les travaux durant la nuit. Je remercie l'entrepreneur de nous avoir fourni le matériel... Ils ont réussi, avant-hier, à suspendre le fonctionnement du centre de transfert... Des soûlards et des bandits s'y étaient rendus et ont menacé d'incendier les camions de transfert des ordures. Il a décidé d'arrêter les opérations. Il est prêt et a mis à notre disposition ses équipes et son matériel... Malheureusement, il s'agit de saboteurs cherchant à empêcher le progrès de l'Etat. Ils veulent nous distraire des questions portant sur le développement... Après avoir visité les délégations, je me retrouve à gérer la question des ordures », a-t-il ajouté.
S.G
https://www.youtube.com/watch?v=tybFXixYnNE
Il est temps de suivre l'exemple de Munich, nous n'avons pas d'autres choix pour le moment.
Et laisser nos enfants jouer sur une bombe toxique (métaux lourds, plastiques de toutes sortes, Dioxines.. !) ?
Cette mentalité "chacun pour soi", s'est davantage développée, pérennisée dans le temps, à travers des générations
(héritage !!!) grâce à un processus du pouvoir qui a manifestement favorisé le clientélisme et le piston.
Dans la plupart des domaines, la chose est devenue heriditaire et un droit de fait en transgression en toute impunité et les institutions (façonnées sur mesure pour sa majesté) et la loi avec l'usage d'une élasticité incroyable.
Cet héritage bourguibien a causé à notre pays des dégâts et dommages irréparables et irrécupérables.
D'ailleurs, après plus de soixante ans d'une indépendance confisquée,le citoyen n'arrive pas à se débarrasser de cette mentalité rouillée, de cet esprit mesquin, ...
En fait, en Tunisie, la loi est faite pour être transgressée surtout par ceux-là même qui l'adoptent.
C'est curieux, mais c'est la réalité d'un peuple qui s'est fait lui même prisonnier en acceptant d'être traité comme un vulgaire matricule pour le pouvoir (administrations, appareils répressifs,...).
Aujourd'hui, la Tunisie est devenue un embryon d'un état totalement dépourvu de la légalité, de la légitimité et de l'autorité.
L'erreur du citoyen c'est d'avoir cédé et délaissé son pouvoir, ses droits,...
Aujourd'hui à travers son comportement, le citoyen a compris que son statut d'acteur du quotidien est perdu à jamais.
C'est une évidence!!!
Et sa préoccupation ultime reste sa survie car la misère a fini par le vaincre dans un monde où le concept de la vie n'a plus de sens.
Aujourd'hui, dans tout le pays, on vit avec toutes sortes d'animaux et de bestioles...
En fait, en Tunisie, on est revenu à la case départ : l'être "humain"
n'est qu'un ANIMAL...