
Le gouverneur de Sfax, Fakher Fakhfakh a indiqué qu'il avait visité l'ensemble des 25 établissements universitaires se trouvant dans la région. Il a expliqué qu'il avait été invité à plusieurs cérémonies de remise de diplôme. Ceci lui a permis de découvrir le tissu composant la vie universitaire à Sfax. Il a remercié le président de la République, Kaïs Saïed d'avoir nommé un Sfaxien à la tête du gouvernorat. « Je veux donner de l'espoir aux autres... J'ai seulement besoin du soutien du pouvoir central... Sfax peut être la locomotive de la Tunisie... Sfax peut être le Dubaï de la Tunisie et de l'Afrique du nord », a-t-il déclaré.
Invité le 11 octobre 2022 par Wassim Ben Larbi sur les ondes de la radio Express FM, Fakher Fakhfakh a expliqué que ces priorités pour la période à venir portaient sur la garantie d'un environnement sain, l'amélioration des conditions de transport, faire de Sfax une destination touristique et une belle ville. Il a déploré la présence de citoyens non-originaires de la ville de Sfax . Il a, également, évoqué le problème au niveau de la gestion des déchets. Il a considéré que le conseil régional ne suffisait pas à répondre aux besoins de la région. Ceci l'a poussé à créer un comité économique permettant aux investisseurs et aux hommes d'affaires de soumettre leurs propositions. Le gouverneur a, aussi, expliqué qu'une société communautaire sera prochainement créée au niveau du gouvernorat. Elle sera établie à Menzel Chaker et se spécialisera dans l'élevage de chèvres.
Interrogé sur la question de la migration irrégulière, Fakher Fakhfakh a évoqué la présence d'étrangers sur le territoire du gouvernorat. Il a estimé que ces personnes-là devaient être bien intégrées. Il a rappelé que la Tunisie avait signé une convention de non-refoulement des migrants. Le gouverneur a procédé à la création d'une coordination de la migration en partenariat avec l'Organisation internationale de la migration. Fakhfakh a précisé que plusieurs migrants étaient acheminés vers Sfax. Il a considéré que les Tunisiens devaient intégrer leurs frères africains. « Nous devons bien les accueillir... Je les aborde toujours... En échangeant une fois avec un groupe dans un café, j'ai compris qu'ils se sentaient loin de chez eux... Nous devons, aussi, préserver notre sécurité en identifiant les individus... Nous ne devons pas leur faire subir ce que nous ne voulons pas vivre en Europe », a-t-il ajouté.
Fakher Fakhfakh a affirmé qu'il se déplaçait seul et sans informer l'administration afin de pouvoir réaliser de véritables visites surprises. Il a précisé que certains individus s'opposaient à cette approche. Il a considéré qu'un gouverneur devait jouer le rôle de point de liaison entre l'administration et le citoyen. Le gouverneur a révélé qu'il était intervenu auprès de plusieurs administrations ou ministères afin de débloquer des situations concernant des citoyens lambda ou des investisseurs. Il s'agit, selon lui, d'une question d'efficacité. Le gouverneur a évoqué le manque de moyens mis à disposition de l'hôpital de Sfax. Il a rappelé que cet établissement accueillait les citoyens de plusieurs gouvernorats.
Fakhfakh a, également, évoqué le problème au niveau de la gestion des déchets. Il a considéré que les habitants de la ville de Agareb avaient mal interprété la réouverture de la décharge El Gonna. Il s'agissait d'une mesure temporaire. Le gouverneur a, par la suite, indiqué que les réunions du conseil régional ont abouti à la proposition de la création d'une agence sfaxienne de gestion des déchets. La proposition a été soumise aux autorités centrales et attend d'être validée sous forme d'un décret.
Pour ce qui est des transports en commun, Fakher Fakhfakh a critiqué la dégradation de la flotte à disposition de la société régionale de transport et le nombre limité de bus disponibles. Il a expliqué qu'une seule panne pouvait bloquer la situation dans la région. Il a estimé que l'Etat devait s'investir plus dans les transports en commun en dépit des coûts. Il a insisté sur le bien-être social. Fakhfakh a indiqué que les questions des transports en commun et de l'accès à la santé faisaient partie des besoins fondamentaux de l'être humain et que le président de la République avait insisté sur l'importance de la chose.
S.G
Ou ce type ne sait plus ce qu'il dit, ou bien le journaliste qui a écrit ces lignes est à côté de ses baskets...
Quant à l'élevage de chèvres de sa nouvelle société "communautaire", il a bien dû évaluer l'étendue de prés verts et herbeux qui caractérisent la région de Menzel Chaker pour permettre aux chèvres de gambader comme des petites folles et se gaver d'herbes fraîches.
Chèvres, qui une fois confortablement installées dans ces "zones vertes", marqueraient leurs satisfaction d'être aussi bien traitées dans cet univers paradisiaque en arborant, pour la photo, un sourire éclatant, une marguerite dans la gueule...
Les habitants d'El Gonna quant à eux "n'ont rien compris" à la mesure provisoire de la réouverture de la décharge publique, mais ne se trompent certainement pas en constatant que ça pue toujours autant et que c'est toujours aussi infesté de saletés, mouches et moustiques.
Ne parlons pas des transports en commun qui, en bloquant la circulation pour un écrou ou une vis en moins, peuvent attendre le prochain miracle pour être réparés ou remplacés.
Et puis, comble de prétention, ce monsieur remarque tout ça tout seul, agissant en "sous-marin" tout en soulignant la performance hors normes des ses enquêtes fulgurantes et en arborant fièrement le constat de ses échecs.
Et, selon lui, Sfax devrait être la "rivale" de Dubaï, excusez du peu...
Vous êtes certains que ce Monsieur est bien dans ses bottes de gouverneur ? Parce que normalement, non seulement les sfaxiens ne sont pas sortis de l'auberge avec lui, mais pourront peut-être l'espérer si il fera bientôt partie de la liste de ceux qui devraient être rapidement "remercié", comme on dit en français quand on veut être (très) poli...
On a marre de ces populistes boudourou!
Travaillons donc pour promouvoir le régionalisme, comme le veut le Président.
Il fait pleurer...

