
Le co-fondateur et dirigeant du CPR, Abdelwaheb Maâtar est remonté contre ses anciens camarades qui ont rejoint le nouveau parti Irada créé par Moncef Marzouki.
Dans une publication sur sa page FB, M. Maâtar dit carrément « non au parti Irada dont les dirigeants ont corrélé sa création par l’assassinat du CPR et par l’héritage de sa logistique ».
D’après le pronostic de Abdelwaheb Maâtar, le nouveau parti Irada est voué à l’échec à cause de ces dirigeants. Il avertit ces derniers de toute tentative d’assassinat du CPR, surtout que ce sont eux qui étaient derrière la chute du parti afin de pouvoir l’achever et obtenir une nouvelle virginité devant une jeunesse trompée.
Après avoir parlé de leur virginité retrouvée, Abdelwaheb Maâtar épingle ses « nouveaux adversaires » en les accusant de chercher à éviter toute reddition de comptes relative aux finances et la logistique du parti, chose que « réclame la majorité des cadres et des bases cpristes qui n’ont pas rejoint Irada, conscients en cela de son aboutissement ».
En conclusion de son post, Abdelwaheb Maâtar avertit sans ambiguïté : « Nous disons à ceux qui étaient à la tête du CPR et partis à la tête d’Irada : allez-y, vous êtes libres, mais après avoir rendu les comptes comptables et politiques. Vous êtes libres, mais si vous laissez le CPR à ses militants. Vous êtes libres après avoir levé vos mains sur le CPR et rendu ses documents et ses biens sans bruit. Le terrain du militantisme est grand et ne corrélez pas votre avenir et celui de votre parti à l’assassinat du CPR ! ». Il conclut en lançant un avertissement très clair tiré du proverbe arabe « œil pour œil, dent pour dent » et en promettant une suite.
Pour le moment, Abdelwaheb Maâtar n’est soutenu que par Samir Ben Amor et nous n’enregistrons aucune réaction dans le « camp adverse », bien que les gesticulations du duo aient commencé depuis plusieurs jours.
Abdelwaheb Maâtar ne cite aucun nom parmi les dirigeants qu’il cible par ses propos, mais il vise clairement un ou plusieurs dirigeants d’Irada qui étaient à la tête du CPR et il pourrait s’agir de Imed Daïmi, Salim Ben Hamidène, Tarek Kahlaoui ou Adnène Mansar, sachant que les deux derniers ont rejoint le CPR après les élections de 2011 avant de gravir très rapidement les échelons pour en devenir des dirigeants.
Samir Ben Amor et Abdelwaheb Maâtar sont les derniers cofondateurs du CPR à avoir été écartés du giron de Moncef Marzouki après Abderraouf Ayadi, Neziha Rjiba et Tahar Hmila.
R.B.H.
Commentaires (6)
CommenterLoin du pouvoir, il voit enfin l'inanité de son MMM !
@Herr : loi du talion
pfffffff
@moez : citez moi le nom d'un journal privé, d'un seul journal, qui ne soit pas partial et partisan. Ca va de Le monde au Figaro en passant par l'Huma, de News Week au NY Times en passant par le Washington post, tous les journaux de la planète défendent une cause et luttent contre une autre. Même les agences de presse s'y mettent, l'AFP en exemple.
TOUS VOUES A L'ECHEC
"proverbe arabe « 'il pour 'il, dent pour dent »"
C'est tiré de la loi du talion, dans la Torah, dans le Coran et dans d'autres textes.
Vous êtes marrants BN
C'est ce qu'on appelle du journalisme partisan et partial : vous ne rapportez les propos des gens que quand ils servent "la cause" que vous déféndez...


