
Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé, ce vendredi 21 décembre 2018, le maintien de la grève dans le secteur public et la fonction publique décrétée le 17 janvier 2019. Un maintien qui a été décidé après l’échec de la séance de négociations entre la centrale syndicale et le gouvernement tenue hier et qui concerne les augmentations salariales dans la fonction publique.
Cependant, les concertations avec la partie gouvernementale ont présenté des signes de déblocage de la crise notamment la reprise des négociations après un mois et le changement de la position du gouvernement vis-à-vis ces majorations salariales.
« Les négociations ont été reprises après un arrêt d’un mois. Le gouvernement, qui a refusé catégoriquement le principe de l’augmentation, est aujourd’hui prêt à accorder ces augmentations conformément aux moyens de l’Etat. Toutefois, les propositions du gouvernement par rapport à ces hausses ne répondaient pas aux attentes et aspirations de l’UGTT qui revendique une augmentation égale ou dépassant celle accordée aux salariés du secteur public », précise Sami Tahri sur les ondes de Shems FM.
Rappelons que la séance de négociations tenue le 20 décembre 2018, entre la partie syndicale et la partie gouvernementale n’a abouti à aucun accord concernant les augmentations salariales dans la fonction publique.
Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi s’était entretenu avec le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, le 19 décembre 2018, l’appelant à intervenir pour trouver des solutions par rapport à la grève prévue le 17 janvier 2019 et aux négociations sociales notamment, celles de la fonction publique.M. Taboubi avait rencontré, par ailleurs, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, le 18 décembre 2018.
L’UGTT avait décrété, le 24 novembre 2018, une grève générale dans le secteur public et la fonction publique, prévue pour le 17 janvier 2019. Une mesure qui avait été prise suite au blocage des négociations avec la partie gouvernementale concernant les augmentations salariales dans la fonction publique.
B.L
Commentaires (6)
CommenterMinables
débandade de notre pays
sincèrement il n'y en qu' une option qui se présente depuis 2014 c'est évidemment la débandade économique du pays...
Un bon et brave toutou, qui se paie des airs de molosse !
Destruction de la Tunisie
Borné, entêté, inflexible, le syndicat continue de demander des réajustements salariales que le gouvernement ne peut pas accordés.
Le dindon de la farce reste le peuple qui se trouve pris en tenaille.
Le 17 janvier risque d'être une date cruciale pour le pays,voire celle d'un soulèvement populaire plus grave que celui de 2011.
Retour à la case départ.
*** social
Quel bougre

