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Saïed s'adressant aux enseignants : il n'y aura plus de blocage des notes !
10/08/2023 | 12:18
4 min
Saïed s'adressant aux enseignants : il n'y aura plus de blocage des notes !


Le président de la République, Kaïs Saïed a mis l’accent sur l’attachement des Tunisiens au savoir. La science et le savoir sont, selon lui, un vaccin contre l’ignorance. Il a félicité les lauréats, leurs familles et les cadres et employés du secteur de l’éducation et de l’enseignement de leurs réussites.

Dans un discours prononcé au palais de Carthage le 10 août 2023 à l’occasion de la Journée nationale du savoir, le président de la République a indiqué que la Tunisie faisait face à une guerre de libération et que le secteur de l’enseignement devrait y participer activement. Il a indiqué qu’on ne pouvait plus accepter le blocage des notes. Ceci est, selon lui, inacceptable. Il a considéré que les élèves ne devaient pas se transformer en otages et que les feuilles d’examen appartenaient aux établissements scolaires. Il a qualifié les demandes et revendications des enseignants de légitimes. Néanmoins, ils sont appelés à participer à la guerre de libération du pays.

Kaïs Saïed a, aussi, mis l’accent sur l’importance de cette célébration. Il a appelé ceux n’ayant pas réussi leurs examens à persister et à procéder à une autocritique afin d’étudier les raisons de l’échec. Il a expliqué que plusieurs scientifiques ont fait face à l’échec, mais n’ont pas baissé les bras.

Le président a affirmé que la véritable richesse de la Tunisie était son capital humain. Il est revenu sur la migration des compétences. La Tunisie doit, selon lui, ne pas s’opposer à la coopération avec les autres pays, mais mettre en place les moyens permettant à notre pays d’en bénéficier. Nos scientifiques et jeunes compétences, selon lui, ne peuvent être évalués. « Leur valeur ne peut être estimée en euros ou en dollars ».

« Qui prête à qui ? Est-ce que nous leur prêtons sans taux d’intérêt et sans service de la dette ou nous prêtent-ils de l’argent ? Néanmoins, la fierté ressentie par rapport à nos richesses nationales ne doit pas masquer les difficultés et problématiques auxquelles le secteur de l’enseignement fait face. Des problèmes au niveau de l’infrastructure, des programmes d’apprentissage, liés à l’abandon scolaire et autre… Le taux d’analphabétisme dans notre pays a atteint près de deux millions de personnes… Ceci est inacceptable et ne peut continuer à avoir lieu au sein d’un pays où les grands scientifiques ont obtenu leurs diplômes », a-t-il poursuivi.

 

 

Kaïs Saïed est revenu sur la création de plusieurs établissements scolaires et universitaires prestigieux et historiques en Tunisie, à savoir, l’École militaire du Bardo, la médersa Al Khaldounia, le lycée Sadiki et le Lycée Alaoui. Il a rappelé que, dans le passé, l’État consacrait les 2/3 de son budget à l’enseignement et que la vie politique a été exploitée afin de créer des disparités au sein de la société. M. Saïed a critiqué la suppression de plusieurs modules et chapitres et les programmes de réformes appliqués dans le passé. Il a qualifié les atteintes aux institutions scolaires publiques de crime odieux.

Le président a indiqué que les taux de réussite à l’occasion des concours nationaux et d’entrée aux lycées pilotes étaient à l’image du déséquilibre économique et social entre les régions. Il a appelé à garantir les conditions permettant à tout le monde de jouir du droit à l’éducation. Ceci a provoqué la création du Conseil supérieur de l’éducation. Une consultation nationale, selon lui, sera lancée le 15 septembre 2023. Elle sera suivie de la promulgation d’une loi relative à cette institution.

« L’ignorance n’est pas seulement l’incapacité de lire et d’écrire ou l’incapacité d’acquérir des compétences permettant de participer activement au sein de la société… L’apprentissage ne signifie pas apprendre par cœur ou lire et écrire, mais de comprendre ce qu’on nous apprend et d’y réfléchir. L’enseignement est une introduction au savoir… La question ne porte pas seulement sur les programmes. Elle est liée, en premier lieu, aux enseignants et aux professeurs… Un cours n’est pas défini par une décision ou le transfert d’une phrase… Les nations et les peuples ne peuvent pas évoluer par le transfert statique ou la dictée », a-t-il dit.


S.G

10/08/2023 | 12:18
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Commentaires
Hassine
Politique inadequate
a posté le 12-08-2023 à 19:31
Ce n'est pas avec cette politique qu'on traite avec le corps enseignant
Nous ne devons les nuire leurs nuisance et pire.
Hassine
Alors là rien pigé
a posté le 12-08-2023 à 11:16
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Zarzoumia
L'esprit critique
a posté le 11-08-2023 à 07:41
Les allergiques à la critique ou le crétinisme face au criticisme. Un président qui harcèle tous les critiques au nom du "patriotisme ". Un président qui a horreur de la contradiction et du contradictoire. Il condamne à tout va, il a tué la notion d'opposition dans une architecture politique qui consacre l'irresponsabilité. Quel exemple il donne à la jeune génération ? On comprend pourquoi la notion de l'esprit critique brille par son absence dans l'approche éducative du président.
cesarios
Le corps enseignant reste pour toujours le principal auteur, faiseur , créateur, et rénovateur de notre système éducatif de tout avancement et rénovation
a posté le 10-08-2023 à 18:32
Pas de blocage des notes, mais aussi , pas de rabaisser le corps enseignant , de le dénigrer, de le recruter pour l'exploiter et le payer modestement et mesquinement puis le rejeter à la poubelle comme un kleenex, son honneur , son respect, sa valeur sociale, sa personnalité sont bafoués en plein public, foulés aux pieds devant les parents, et ridiculisés au su et u vu de leurs élèves
Houcine
Un article qui tente de dire les faits.
a posté le 10-08-2023 à 17:58
Après la réplique de l'IA, en un texte bien écrit, on voudrait presque inconsciemment nous montrer la force, la pertinence de cette machinerie qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Ainsi, l'homme est dépassé par "la machine", Pygmalion séduit, envoûté par sa créature... au pont d'en devenir l'objet.
Visiblement, on a tellement peu d'inclination, c'est une litote, pour tout ce qui concerne, vient, ou est prononcé par le Président qu'on y met les formes pour donner le change afin de faire accroire qu'on s'en fait l'interprète.
Il faudrait redemander à l'IA de lui répliquer ex abrupto pour rester dans le registre de trop souvent médire, critiquer sur un mode trop léger pour ne pas dire faussaire.
Mais, c'est trop rare de lire un rapport qui tente d'y échapper pour bouder mon plaisir.
Merci S.G.



Basly
UNE AUBAINE
a posté le 10-08-2023 à 13:45
'?videmment, l'éducation et le savoir est une richesse pour le pays.
Malheureusement, la Tunisie est devenue une mine d'or où l'Europe et le Canada piochent chaque année en ouvrant grand les bras pour recevoir nos diplômés, nos compétences,...notre élite.
Cette formation reconnue payée par les impôts du contribuable tunisien.
Moi même, faute de job et d'autres considérations, j'ai quitté le pays pour servir la France et les USA.
Comme moi, chaque année des centaines de jeunes trouvent leur bonheur sous d'autres cieux.
C'est celà le vrai problème de la Tunisie.
Et ce n'est pas les discours et les félicitations d'une heure qui peuvent permettre à la Tunisie de s'affranchir du nouveau colonialisme.
Amroussia
Que faire, mutualiser les efforts
a posté le à 15:29
Effectivement, c'est un phénomène qui s'est accentué ces dernières années.
Sachant que les pays d'origine de ces élites, la Tunisie ou autre pays d'Afrique, ne seront jamais compensés pour les années et les fonds investis dans l'éducation et la formation de ces jeunes, avec le déni des pays où ces cadres se sont exilés, la seule viendra d'une mutualisation des efforts de cette diaspora pour financer et soutenir le développement de leurs pays d'origines:
* Investir en actifs productifs (pas seulement de l'immobilier)
* Créer une structure financière (fond de la diaspora) pour être un acteur économique solide et directe, et pas via des rentiers bancaires qui servent les intérêts d'actionnaires historiques contre les nvelles initiatives indépendantes de leurs girons.
Djodjo
Bla-bla-bla
a posté le 10-08-2023 à 13:05
Sinon on est en guerre de libération ? Ah bon, j'étais pas au courant, et il veut nous libérer de quoi l'extraterrestre ?
SALIM
OUI JE L'AI DEJA DIT DANS MES COMMENTAIRES.
a posté le 10-08-2023 à 12:42
Et il n'y aurait pas de grève dans l'enseignement. Le ministère de l'éducation doit etre reconsidérée en tant de MINISTERE DE SOUVRAINTE. Et les trois TRES POLI du syndicat du primaire doivent etre poursuivis et au plut tot. NUL N'est au dessus de la loi .Ni tabboubi ni les CINQ .Ni les TROIS.