Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, est revenu, mardi 24 janvier 2023, sur les affirmations de la présidence de la République selon lesquelles le chef de l’État, Kaïs Saïed, n'a signé aucun document en rapport avec les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), faisant référence à la note d’intention.
Dans un post Facebook daté de mardi soir 24 janvier 2023, M. Chkoundali a affirmé que le président de la République, en ratifiant la promulgation de la loi de finances 2023, a approuvé les réformes qui y sont intégrées et qui font partie du programme de réforme, objet d’un accord technique avec les experts du fonds.
Et de rappeler que la loi de finances 2023 comprend la levée rapide de la compensation pour un montant de 3,2 milliards de dinars (deux milliards de dinars pour les carburants et 1,2 milliard de dinars pour les produits de base). En apposant son sceau à la loi de finances 2023, le chef de l’État a également apposé son sceau au programme des réformes.
Le professeur universitaire a indiqué que la non-programmation du dossier tunisien dans le calendrier du conseil d’administration du FMI est due à l’absence des fondements nécessaires à la mise en œuvre des réformes économiques, notamment suite au rejet des centrales syndicale et patronale de la loi de finances de 2023, ce qui équivaut au rejet du programme de réformes, chose qui rend impossible la mise en œuvre des réformes sur le terrain.
En outre, et toujours selon M. Chkoundali, l’incapacité du pays à mobiliser des ressources extérieures auprès de pays amis et frères n'encourage pas le FMI à inscrire pour examen le dossier de la Tunisie dans les prochaines sessions, car le montant du prêt objet de la convention n'est pas suffisant pour financer les besoins d'une seule année, 2023, et qui sont estimés à 15 milliards de dinars.
I.N
Des universitaires qui produisent de la médiocrité comme eux peut-être?!