
La présidence de la République avait publié, à la date du 5 mars 2023, un long communiqué relatif à la situation des migrants subsahariens en Tunisie. Le chef de l'État, Kaïs Saïed, y avait exprimé son étonnement quant à la campagne accusant le pays de racisme et avait évoqué une série de mesures concernant ces personnes-là.
Le même communiqué a, aussi, rappelé que la Tunisie s’était dotée d’une loi incriminant les pratiques discriminatoires. Il a évoqué la chose comme étant une mesure avant-gardiste et assuré que la loi organique n° 2018-50 du 23 octobre 2018, relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale permettait de poursuivre en justice les auteurs de ces crimes.
Il s’agit là d’une étrange affirmation puisque le pouvoir en place fait l’éloge d’une ère qu’il n'avait pas cessé de critiquer. La présidence de la République évoque les bienfaits d’une loi votée durant ce que Kaïs Saïed appelle constamment « décennie noire ».
C’est ce qu’avait signalé le célèbre blogueur, Mehrez Belhassen (ex Extravaganza). « Notre seigneur et président ! Cette loi de 2018, dont vous faites l'éloge devant les nations n'a-t-elle pas été promulguée durant la décennie noire, lorsque les lois étaient rédigées sur mesure... L'adoption des lois, n'avait-elle pas lieu contre cent mille dinars par texte ? Vous devriez dire une bénédiction pour les parents de celui qui avait payé ces cent mille dinars dans le but de faire adopter cette loi », a-t-il écrit en faisant référence à des déclarations du chef de l’État.
En effet, Kaïs Saïed avait affirmé, dans plusieurs discours, que les députés des législatures 2014-2019 et 2019-2022 étaient presque tous des corrompus. Il a affirmé que des textes de loi étaient promulgués contre de l’argent. Des députés auraient reçu cent mille dinars chacun pour les faire passer et dans le but de servir les intérêts de certaines catégories.
Pour rappel, la loi n°2018-50 du 23 octobre 2018, relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, communément appelée loi antiracisme, avait été promulguée suite à de nombreux appels lancés par la société civile, des personnalités publiques et des politiciens. Elle avait été annoncée comme étant une décision historique puisqu’il s’agissait d’une première en Afrique du nord et dans le monde arabe.
S.G

Parceque ces derniers étaient friends de se payer une façade démocratique et modetniste vis a vis de leur commanditaires atlantistes ...
petit rappel ( La Takkia) ou l' art de la dissimulation) . A l exterieur une devanture democrate , a l' intérieur le fascisme religieux
Toujours est il a se que l' on sache l' ancienne constitution est caduque. Remplacée par le pouvoir actuel . '?
moins que cette loi 2018- 50 aie été reconduite ?
La reference au chroniqueur en question est nulle et non avenue , car de fait l' ancien parlement est rejeté en bloc a cause de la gabegie et non a cause de la constitution en tant que telle ..
Cette gabégie et ce chaos été voulu et prémédité par les islamistes au pouvoir ou dans ses coulisses et par l' accession frauduleuse et arrangée de leur gourou a la présidence
Il est vrai que l' ancien parlement etait corrompu et servait les intérêts des islamofascistes et leurs appuis contre remuneration et non celui du peuple..
Moralité. .. a choisir
De loin KS est dénué de roublardise et de fourberie. Il cherche l' intérêt du peuple .Un bon point
Sur d' autres points il faut qu il soit entouré de professionmels chevronnés
Les projets d'infrastructures en train de finalisation sont aussi exploité! Sont l'héritage de la décennie noire! Comme la tranche des autoroute gabes mednine,.... car les études et le financement sont déjà alloués durant cette décennie noire
C'est vraiment pathétique.
Bienvenu en bougnoulerie.
Il se dérobe au débat, il n'accorde aucune rencontre avec les journalistes car il sait que la pertinence de son action politique ne peut pas résister devant la contradiction.
Il n'y a rien de surprenant qu'un amuseur public pointe du doigt une déclaration du Président, et en montre la "contradiction".
Mais, c'est se mettre le doigt dans l'?il que de laisser croire à la pertinence de cette saillie.
Ce qui est grossier, approximatif, et conforte le crétinisme, c'est d'avoir voulu montrer un Kais Saied, monomaniaque, sans subtilité, ni relief et encore moins capable de penser.
Comme il ne correspond pas au profil mensonger, on tente de le prendre en traître, faisant mine de rapporter une apparente contradiction dans le but de salir un peu plus.
C'est un procédé digne des totalitaires qu'on semble tenir pour ennemis, ici.
Je propose de lire votre proximité avec les islamistes à la lumière de ce texte porteur de toutes les bévues de ceux qui se distinguent par leur inconstance.
Ou leur constance à se laisser guider par des étoiles filantes.