
Qalb Tounes a réitéré, dans un communiqué publié ce mardi 16 février 2021, son soutien au chef du gouvernement, Hichem Mechihi et à son équipe gouvernementale.
Il a salué, en outre, ce qu’il a qualifié de « pas positif franchi dans le cadre de la révision de la structure gouvernementale », soulignant l'importance de la stabilité du gouvernement et des rouages de l'Etat et le fonctionnement normal des institutions publiques surtout dans ce contexte difficile où le pays a plus que jamais besoin de travailler et de produire mais aussi d'unir les efforts pour sortir de la crise économique et sociale.
Qalb Tounes a appelé les autorités au pouvoir et toutes les composantes de la scène politique à épargner au pays toutes les causes d'obstruction et de blocage dues à des conflits illusoires sur le texte de la constitution et à « la frénésie de vouloir l'interpréter unilatéralement selon les caprices et les intérêts », critiquant ainsi le chef de l'Etat Kaïs Saïed.
Le parti a enfin estimé que la lutte politique et constitutionnelle qui existe aujourd'hui entre les institutions de l’Etat ne sera dépassée avec succès qu'en préservant l'unité et la solidarité des Tunisiens, à travers une bonne gestion des conflits et l'instauration d'un dialogue national, politique, économique et social ouvert à tous sans exclusion.
M.B.Z
En fonction de ce bilan, la suite deviendra très simple.
S'il est malade, il ne peut plus occuper ce poste important pour douze millions de personnes.
Tout le monde disait il y'a quelque temps qu'il n'est pas normal en catimini.
Après la scène du Chef du protocole, tout le monde le dit à haute voix que Saied est certainement malade.
La preuve que cette vidéo a été retirée du site de la présidence
En somme, si l'on veut tuer son chien, on l'accuse de rage... De deux
choses l'une, ou bien K.S. est réellement malade, mentalement dérangé, la preuve c'est que les articles de la Constitution dans son rappel par lettre à Mechichi seraient une invention de sa part, ils n'existent pas, ou bien que ces articles existent bel et bien et Mechichi l'admet, puisqu'il a consulté dans ce sens le Tribunal administratif, qui s'est déclaré incompétent, le machin s'occupant de la constitutionnalité des lois, dont on attend la réponse...et une cohorte de constitutionnalistes dont on ne connait pas encore la réaction...Cette situation de blocage grave est prévisible, due à l'inadéquation flagrante du régime politique en cours et surtout aux multiples ambiguïtés et contradictions dont la Constitution de 2014 est truffée, une constitution qui porte en elle-même les germes la condamnant à mort; cette constitution agonise, il s'agit d'une mort annoncée., quasiment exprimée implicitement par ghannouchi quand il déclare que le remaniement opéré par Mechichi et sa demande d'effectuer le serment par les 11 nouveaux ministres cadrent avec le texte de la constitution, quand il fait tout et il y réussit, d'empêcher la finalisation de l'élection de la Cour constitutionnelle, seule juge en la demeure. Ce faisant, ghannouchi, non seulement que c'est lui le principal rédacteur de la constitution de 2014, mais il s'arroge arbitrairement le rôle de cour constitutionnelle à lui tout seul. Ce qui est curieux et nous pousse à des interrogations essentielles, c'est que K.S, lors de ses interventions médiatiques au lendemain de la promulgation de la constitution de 2014 jusqu'aux élections de 2019, il n' a pas dit un seul mot sur l'absence effective de la cour constitutionnelle, pourtant celle-ci occupe l'ensemble du chapitre VI, titre II de la constitution, articles 118 à art 124. Est-ce un oubli de la part de ce grand constitutionnaliste nommé Kaïs Saïed ? Etant président de la république et " gardien de la constitution" selon celle-ci et à travers sa lettre manuscrite à Mechichi, se pose-t-il lui en tant que " cour constitutionnelle" à lui tout seul, aussi ? Il y aurait quelque chose de pourri dans la république de Tunisie, son régime politique, sa constitution et les attributions et l'organisation au sein de ses deux pouvoirs, législatif et exécutif. Le chaos demeure et les limogeages et autres déclarations de la part de Mechichi n'avancent à rien, elles ne sont que des bricolages ridicules qui ne font qu'aggraver le blocage ; il faut qu'une décision ferme et significative soit prise immédiatement, d'un côté ou de l'autre, K.S. élu au suffrage universel, a tout son temps, jusqu'au terme de son mandat, mais Mechichi, comment compte-t-il agir, avec son cabinet fantôme au chômage technique durant 3 ans, jusqu'aux élections de 2024? Qu'attendrait-il réellement ? qu'une manifestation gigantesque devant la Kasbah lui crie de dégager? Car le rue gronde de plus en plus fort...