
Dans une déclaration à Mosaïque FM, la porte-parole du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et substitut du procureur, Hanen Gaddes, a indiqué, mardi 19 décembre 2023, que le premier juge d'instruction du Pôle antiterroriste a émis un mandat de dépôt contre l’ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri et ce dans l’affaire des passeports et l’octroi de la nationalité tunisienne.
Mercredi 20 décembre 2023, on apprend que le mandat de dépôt a été émis sans que le suspect ne soit interrogé. C’est ce qu’affirment les avocats proches de M. Bhiri, dont Me Amine Ben Abderraouf Bouker. L’avocat précise que c’est « le juge d’instruction du 13e bureau qui a émis le mandat » et ce n'est donc pas le premier juge d’instruction comme l’a affirmé Mme Gaddes.
Pour rappel, d’après le mouvement Ennahdha, l’affaire était instruite par le juge d’instruction du 31e bureau du pôle antiterroriste. Ce dernier a auditionné Noureddine Bhiri le 6 décembre 2022 et l’a laissé en liberté. Entre le 1er, le 13e et le 31e, les déclarations relatives à cette affaire sont bien contradictoires. Le fait est que si l’on se remet aux propos des avocats, Noureddine Bhiri n’a pas été interrogé hier et on conclut donc que le mandat de dépôt a été émis sur la base d’anciennes déclarations pour lesquelles il a été laissé en liberté par un autre juge.
L’affaire des passeports a été médiatisée pour la première fois par l’ancien ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine qui a déclaré que Noureddine Bhiri aurait accordé la nationalité tunisienne à des étrangers impliqués dans des affaires de terrorisme international en 2013 du temps où il était ministre de la Justice. M. Bhiri a alors défié M. Charfeddine de présenter la moindre preuve contre lui et ce après une arrestation de plus de deux mois, une longue grève de la faim et une grève de la faim sauvage.
R.B.H.
Bhiri avait déclaré à maintes reprises qu'il ne répondrait pas aux juges lors des interrogatoires, qu'il refuserait même, comme ses "frères" de déférer aux convocations.....
Par conséquent, les arguties sont plutôt minces de ce côté, puisqu'aussi bien ils sont capables de déclarer les dossiers vides, mentir effrontément, et porter au débit de la partie judiciaire, au Président, à toute personne qui les conteste, jusqu'à se présenter sous le signe de l'innocence offensée.
Bhiri est lourdement coupable de destruction de l'institution judiciaire désormais fragmentée en légitimistes et opposants au pouvoir dont ils doivent, en principe, être les honnêtes serviteurs...
Il devait être mort depuis fort longtemps si l'on s'en tenait aux cris de son épouse et aux clameurs des foules acquises à la "cause".
Il est bien vivant, et qu'on l'apprécie, soutienne ou l'on participe de ceux qui voudraient le voir rendre compte de ses méfaits, il faudra bien que cela soit clair, Bhiri est responsable bien au-delà de ce qui lui est reproché, il a participé à la déconfiture de l'Etat, du pays.....