
Le dirigeant d'Ennahdha, Noureddine Bhiri a précisé, ce jeudi 26 décembre 2019, que la position d'Ennahdha vis-à-vis du conflit libyen était basée sur la position internationale et non sur celle de la Turquie.
C'est dans une déclaration accordée à Jawhara FM que M. Bhiri a réitéré que le gouvernement d'Union nationale de Fayez El Sarraj est le gouvernement légitime vu qu'il est reconnu par les Nations-Unies et que la Tunisie fait partie de l'ONU.
M. Bhiri a, par ailleurs, souligné que la Tunisie est impartiale mais qu'elle soutiendra le gouvernement d'El sarraj et fournira des efforts en vue de rapprocher les points de vue entre les différents acteurs libyens.
Un effort visant à assurer leur coexistance, ajoutant que la position de la Tunisie depuis le déclenchement de la Révolution libyenne était de parvenir à une solution pacifique étant donné que la sûreté de la Tunisie dépend de celle de la Libye.
Rappelons qu'aujourd'hui, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan ayant effectué une visite de travail hier mercredi en Tunisie, a annoncé l'établissement d'un accord de coopération entre la Tunisie et la Turquie dans l'objectif de fournir l'appui politique au gouvernement d'El Sarraj.
B.L


Commentaires (34)
CommenterBas les masques
De quelle légitimité il parle ?
UN CAFOUILLAGE VOLONTAIRE...!
Concernat l'affaire libyenne monsieur Ghannouchi, président de l'assemblée, a tort de prendre proposition.
Par contre, étant représentant à l'assemblée du peuple, il a le droit d'appeler à une séance publique pour discuter de sujet.
En prenant position sur cette affaire, il a dépassé ses prérogatives et a piétiné celles du président de la république.
Enfin, j'estime qu'en matière de diplomatie, il n'y a pas de position neutre. C'est une position de façade hypocrite car la vraie diplomatie se joue, se fait et se défait dans les coulisses.
D'ailleurs, suite à la visite surprise du président Ordogan, les positions se contredisent entre les leaders.
Un indice de taille à ne pas négliger, celui de la non-annonce préalable de cette visite sans oublier que nombreux journalistes tunisiens accrédités à Carthage n'ont pas été autorisés à assister à cette réunion hautement confidentielle.
Quant au président de la république, il s'avère plus intelligent et plus corriace qu'on le croit.
Et comme on dit, en matière de diplomatie, il n'y a jamais de fumée sans feu.
Une chose est sûre, une fois Haftar au pouvoir en Libye, notre pays sera de gré ou de force , davantage empêtré dans le chaos et la guerre.
C'est ce que je crois.
Triste de mon pays.
***
Non monsieur.... envoyer vos propres enfants!!
C'est quoi ça
Droit des peuples et responsabilité.
Ennahdha rencontre les projets de la Turquie, pour ne pas dire qu'elle les devance, portée par un désir de réasseoir son influence sur les terres de son ancien empire.
C'est participer d'un jeu dangereux dont les pions sont entre d'autres mains, celles qui dessinent la carte des lendemains. C'est conduire notre pays à être pris en tenaille au milieu d'une guerre dont les combats et l'issue restent indécidables en raison du jeu pervers de certaines parties où se comptent aussi les alliés de la Turquie. Ainsi, la France, membre de l'OTAN déclare reconnaître ce que l'ONU à désigné gouvernement légal tout en assistant et armant en sous-main Haftar. D'autres ne sont pas en reste.
Il serait sage de ne pas nous mêler à ces expéditions et de garder notre capital d'amitié auprès du peuple Lybien qui se souvient de l'élan de solidarité en sa faveur et l'accueil offert aux réfugiés lorsque Sarkozy et ses acolytes ont attaqué et envahi la Lybie... Cela nous économiserait des misères supplémentaires.
Si monsieur Bhiri et ses amis veulent se mêler au combat fratricide Lybien, je l'y encourage vivement. Le pays ne manque pas de milices, et il est probable qu'il y retrouve des amis perdus de vue.
Il suffit juste que cela n'engage pas le pays. Puisque la Tunisie, même du temps de Bourguiba, s'était évertué à tenir son indépendance en cultivant la non-ingérence du mieux qu'elle pouvait. Ce que certains nomment une neutralité à tort.
Mais, ceci est une autre affaire.
Bhiri s'en va-t- guerre.
Aujourd'hui le second de la clique khouanjia voudrait devenir ministre de la guerre de la République Tuniso-Libyenne.
Espérons que Ka's Saïed ne se livre pas aux suggestions et propositions que lui indique le dictateur Erdogan qui a été très clair dans les propos qu'il a tenus à la fin de son voyage.
Le soutien du gros ventru
Vous qui soi-disant craignez Allah, vous êtes les plus vil et les plus horrible de l'espèce humaine. Ennahdha a non seulement appauvri le pays et la mis dans une situation exécrable avec une misère inouï, mais maintenant ils veulent nous pousser à rentrer dans un conflit armé. Je ne pense pas que Bhiri, Ghannouchi et leurs frères vont prendre les armes, mais ils vont envoyer des pauvres gens pour faire un sale bouleau qui ne les concerne absolument pas comme ils l'ont fait dans le conflit syrien.