
Le comité politique de Nidaa Tounes, a indiqué, dans un communiqué publié ce lundi 6 juin 2016, que le nouveau gouvernement devrait avoir à sa tête une nouvelle personnalité et bénéficier d’un large consensus.
La réunion qui s’est tenue tard dans la soirée, autour de l’initiative du président de la République pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, a enregistré la présence du ministre des Finances, Slim Chaker, du ministre de l’Education nationale, Néji Jalloul, de la ministre du Tourisme, Selma Elloumi, du ministre du Transport, Anis Ghedira, du ministre des Affaires étrangères, Khémaies Jhinaoui, du ministre des Affaires locales, Youssef Chahed et du porte-parole du gouvernement, Khaled Chouket. Plusieurs personnalités et députés du parti étaient également présents.
Le communiqué précise que le comité politique de Nidaa Tounes réitère son soutien à l’initiative de Béji Caïd Essebsi et souligne que cette « mission » doit être accomplie dans les plus brefs délais. Il indique, par ailleurs, que les négociations ont été entamées et devront se poursuivre avec le reste des familles et des personnalités politiques pour finaliser le dialogue.
M.B.Z

Commentaires (32)
Commenterle naufrage collectif
@ Nahor| 07-06-2016 16:24
Je vous remercie pour votre commentaire et même si probablement ma réponse vous aura échappé, je me permets cependant de répondre à votre commentaire. En vous disant ceci : je ne suis pas pour retourner à Ben Ali car ceci est illusoire et ce n'est pas souhaitable. Je reconnais que l'ancien président a permis aux Tunisiens de maintenir un niveau de vie correcte, nous a assuré la sécurité des biens et des personnes ainsi que la souveraineté. Mais je reconnais également son incapacité de faire évoluer politiquement la Tunisie vers plus de liberté, de démocratie tout en maintenant la sécurité et le bien être. C'était certainement un pari difficile qu'il n'a pas su gagner.
Ayant dit cela, je considère cependant que la voie dans laquelle nous nous sommes engagées était une voie dangereuse et une voie d'impasse car elle nous conduisait à l'insécurité, à une détérioration de nos conditions de vie, au développement du terrorisme et à la perte de notre souveraineté. Même si effectivement, on a un plus de liberté mais avec un certain chaos. Et en prime, nous avons les islamistes qui sont au c'ur du pouvoir.
Lorsque je dis qu'il faut revenir en arrière, je veux simplement dire qu'il faut reconnaître qu'on a fait fausse route et rebrousser chemin. Cela ne veut pas dire qu'il faut revenir à Ben Ali. Cela signifie qu'il faut réinstaurer un gouvernement fort qui stabilise le pays sur le pays économique et sécuritaire. Il faut une pause afin de savoir où nous voulons aller et avec qui. Il nous faut une réforme du régime pour restaurer un régime présidentiel ; une nouvelle loi sur les associations qui interdit l'utilisation de l'islam à des fins politiques ; une nouvelle loi électorale majoritaire et mettre fin à la proportionnelle. Et s'il faut passer par le référendum, il ne faut pas hésiter à le faire.
Voilà quelques idées générales qui, espérons le, éclaireront ma position de « retour au point de départ ». Revenir au point de départ, pour moi, signifie, revenir à la situation où le pays était plus fort et plus solide pour un nouveau départ vers une progression lente et maîtrisée.
Suite du complot du Georges V
On craint le pire.
Quand les 02 photos suffisent pour dire tout!
2-Un HCE encore inconnu le moins qu'on puisse dire aurait donné directement ou indirectement la consigne..même sans le vouloir.
3-un Karoui qui ne sait pas ce qu il doit faire avec sa barbe: la raser pour plaire aux bourguibistes ou la faire pousser pour faire des clins d'oeil à Ennahdha...imaginez comment pourrait il se décider du sort d'un pays?
3-Un Kotti qui en se fachant contre son parti s'est déplacé pour faire signe et kermesse au prison de Mornaguia pour les baraket de Slim Ch
4-des jus de fraise sur une table bien nappée et des petits gateaux aux fruits secs...signes de confort ramené ou prôné aux tunisiens.
5-une petite coquille coquette qui donne aux tunisiens le sentiment de vomir lorsqu'elle prend parole avec tant d'acharnement vide de sens...
Tout ce beeuuu monde veut détroner Essid ...et le faire changer pour quel plan pour quels objectifs avec quel coût...c'est ce que les tunisiens veulent quand même entendre...puisque après tout rien n'est difficile à déchiffrer...et le peuple a déja saisi l'enjeu du jeu...
Et si vous proposez Chaouki Tabib comme chef de gouvernement puisque la mission principale invoquée par BCE pour le nouveau mandat du gouv d'UNION est la lutte contre la corruption...
QU'EN DITES VOUS?
Les vendus
réponse @Bourguibiste nationaliste
tout en appréciant le fait que vous êtes très actif dans ce forum, avec patriotisme, je vous invite à relire mon exposé, que j'ai relancé (posté et remis à jour) en répondant à l'article du Directeur de Business News, Nizar Bahloul, "L'heure de Habib Essid n'est pas encore venue".
Quand à votre idée de "retourner au point de départ" (Ben Ali, peut-être? Expliquez vous mieux), qui doit être réaliste de nos deux?
Toute l'énergie du monde ne servirait à faire reculer le temps d'une seule seconde, disait Einstein.
Quand à l'écartement des islamistes, car le moment est GRAVISSIME, cela demande la formation d'une coalition anti-islamiste puissante qui n'est pas Nidaa, parti infesté par des agents de corruption islamiste comme Hafedh Caïd-Essebsi, donc la permanence de M. Essid est nécessaire.
Je m'en appelle à sa conscience patriotique, son départ peut signifier l'IMPLOSION de L'ETAT. Je m'en appelle à toute l'opposition laïque, les vrais patriotes, la société civile et surtout à la gauche anti-impérialiste:
SOUTENEZ M. ESSID dans son poste à ce moment crucial qui met en DANGER l'Etat de Droit, car un coup d'Etat se prépare dans les coulisses de ce "gouvernement d'union nationale"; soutenu par les lobbys des Frères musulmans, de l'OTAN (suicide de l'UE..!) et de la CIA, tout en sachant que Rached Khriji vise à l'instauration d'une république islamique à tendance khomeiniste.
Cela se fait sournoisement pendant le ramadan, temps de conquête violente du pouvoir pour les islamistes, tandis que le peuple est distrait et affaibli par ce régime horaire.
Si le projet du gourou islamiste s'accomplit, cela comporterait le risque d'une nouvelle guerre mondiale en polarisant des conflits dans tout le Maghreb et les pays de la Ligue Arabe face à l'expansionnisme idéologique iranien (khomeinisme révolutionnaire).
C'était le dernier combat de Bourguiba, évincé suite au plan diabolique de Jimmy Carter, qui avait fait chuter le Shah d'Iran en finançant Khomeiny. Et après nous avons vu les monstruosités des Talebans, d'Al-Qayda et maintenant le super-monstre de Daêch.
C'était bien le dernier combat de Bourguiba, rappelez-vous :
http://letteresullacqua.blogspot.com/2016_03_01_archive.html
Le départ de Hafedh s'impose
Nidaa tounes est une coquille vides
@DANGEUREUSE INSTABILITE
Jomaâ n'a rien fait; Nabli n'est pas pour gouverner et Mme Bouchmaoui: il faut attendre le 22e siècle.
Hahedh CE qui préside cette réunion... une HONTE
Au moment ou nos étudiants passent le bac pour distinguer les meilleurs et leur attribuer les bonnes filiaires, nous avons une personne qui arrive au pouvoir avec une seule ligne dans son CV politique .. je suis le fils de BCE
Je n'ai rien contre HCE mais j'ai horreur de ces pratiques surtout lorsqu'elle sont imposées par une personne que j'apprécie énormément (BCE) et que je ne souhaite pas que son histoire soit salie par cette manoeuvre.
Bonne chance à la Tunisie