Les deux commissions parlementaires des Finances et du Budget celle l'Assemblée des représentants du peuple et celle Conseil national des régions et des districts ont organisé, mercredi 30 octobre 2024, une séance d’audition de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, concernant le projet de budget de l’État 2025.
À cette occasion, la ministre a affirmé qu’« aucune loi de finances rectificative ne sera présentée car les dépenses estimées ne seront pas dépassées ». Et de soutenir que la maîtrise des dépenses budgétaires 2025 et le déficit budgétaire se poursuivent.
La ministre a profité de l’occasion pour passer en revue les orientations de la préparation du projet de budget de l'État pour 2025, les hypothèses adoptées et les estimations des ressources du budget de l'État, notant qu'elles connaîtront une évolution. Et de souligner la poursuite de l’orientation de l’État tunisien à compter sur lui-même et à limiter les emprunts extérieurs.
En ce qui concerne les prévisions de dépenses budgétaires, Mme Boughdiri Nemsia a noté que l'État continue à respecter ses engagements, en particulier le remboursement dans les délais impartis de ses dettes, et que le paiement du service de la dette intérieure et extérieure a atteint 82,2% malgré les pressions exercées par le manque de ressources extérieures.
La ministre a présenté des indicateurs sur le service de la dette publique, notant que le montant du budget de l'État atteindra 78,23 milliards de dinars, soit une augmentation de 3,3% par rapport aux résultats attendus pour 2024. Elle a précisé que le déficit budgétaire hors dons et confiscations pour 2025 s'élèvera à environ 10,15 milliards de dinars, qui seront financés principalement par des ressources d'emprunt s'élevant à environ 28 milliards de dinars.
Rappelons que les hypothèses retenues pour l’élaboration du budget de 2024 par le ministère des Finances sont : une croissance économique de 2,1%, l’adoption de la moyenne des derniers mois de 2023 pour le taux de change du dollar pour l'ensemble de l'année 2024 et l’adoption d’un prix moyen du baril de pétrole de Brent à 81 dollars, selon un rapport sur "l'Exécution du budget de l'État jusqu'à la fin du premier semestre 2024 et les principales hypothèses et orientations du projet du budget de l'État pour 2025". Donc, la croissance est considérée comme une hypothèse et pas un objectif selon le document du ministère.
Soulignons dans ce cadre qu’on est loin des 2,1% de croissance prévus. À la fin du premier semestre 2024, et selon les chiffres de l’Institut national de la statistique (INS), le produit intérieur brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance au taux de 1%sur un an au cours du deuxième trimestre 2024. En glissement trimestriel, c'est-à-dire par rapport au premier trimestre de l'année en cours, le PIB en volume aura progressé de 0,2%, contre une augmentation au taux de 0,6% au trimestre précédent.
Donc, il sera difficile de parvenir à une croissance de 2,1% fin 2024.
Notons aussi que la Trésorerie tunisienne a mobilisé, avec la troisième tranche de l’emprunt national 2024, environ 86,33% de la valeur globale visée par l’émission de l’emprunt obligataire national 2024, soit un montant de près de 2,48 milliards de dinars. Le montant total visé est de 2,87 milliards de dinars.
À fin juin 2024, l’État a mobilisé 12,26 milliards de dinars en ressources d'emprunt, contre 5,84 milliards de dinars un an auparavant, selon les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État, à fin juin 2024 publiés par le ministère des Finances. 11,17 milliards de dinars d’emprunt intérieur sur les 11,74 milliards de dinars prévus dans la loi de finances 2024 et seulement près de 1,1 milliard de dinars d’emprunt extérieur sur les 16,44 milliards de dinars prévus dans la loi de finances 2024.
Ainsi à la moitié de l’année, l’État a déjà collecté pratiquement tout le montant prévu en emprunt intérieur et il continue encore de puiser dans les ressources intérieures, une quatrième tranche étant prévue dans la loi de finances 2024. Ce qui pourrait, in fine, créer un effet d’éviction sur le marché. En contrepartie, l’État n’a réussi à collecter que le seizième des ressources d’emprunts extérieurs ambitionnées.
I.N.
il y a 2 ou 3 mois elle etait parti voir KS pour lui demander d accepter une loi de finance rectificatif car tous les calculs et budget sont caduc .
KS a refus2 et maintenant elle suit les folie mathematique de son maitre voila ce qu elle dit :
"En ce qui concerne les prévisions de dépenses budgétaires, Mme Boughdiri Nemsia a noté que l'?tat continue à respecter ses engagements, en particulier le remboursement dans les délais impartis de ses dettes, et que le paiement du service de la dette intérieure et extérieure a atteint 82,2% malgré les pressions exercées par le manque de ressources extérieures.
La ministre a présenté des indicateurs sur le service de la dette publique, notant que le montant du budget de l'?tat atteindra 78,23 milliards de dinars, soit une augmentation de 3,3% par rapport aux résultats attendus pour 2024. Elle a précisé que le déficit budgétaire hors dons et confiscations pour 2025 s'élèvera à environ 10,15 milliards de dinars, qui seront financés principalement par des ressources d'emprunt s'élevant à environ 28 milliards de dinars."
Vous savez ce qu elle fait , c est qu elle endette encore + la tunisie , elle a accept2 un emprunt exterieur a 12% d interet vous vous rendez compte 12% d interet pour finaliser le budget de cette annee .
ce qui veut dire que les charges de la dette pour la tunisie va encore augmenter voir exploser juste pour financer le budget de cette annee 2024 et je ne parle pas de 2025 .
avec des taux d emprunt de ce niveau ce pays sera vite foutu , tout cela pour ne pas reduire le nombre de fonctionnaires