À fin juin 2024, l’État a mobilisé 12,26 milliards de dinars en ressources d'emprunt, contre 5,84 milliards de dinars un an auparavant, selon les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État à fin juin 2024 publiés par le ministère des Finances. 11,17 milliards de dinars d’emprunt intérieur sur les 11,74 milliards de dinars prévus dans la loi de finances 2024 et seulement près de 1,1 milliard de dinars d’emprunt extérieur sur les 16,44 milliards de dinars prévus dans la loi de finances 2024.
S’agissant de l’emprunt intérieur, 3,9 milliards de dinars sont des bons du trésor à court terme (BTC) sur une durée de 52 semaines, 0,79 milliard de dinars des bons du trésor assimilables (BTA), 2,48 milliards de dinars provenant de l’emprunt national et quatre milliards de dinars de divers autres emprunts intérieurs.
En ce qui concerne les emprunts extérieurs, le pays a reçu 14,1 millions de dinars de tirages budgétisés : il s’agit d’un appui budgétaire de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird). Il a aussi reçu 0,96 milliard de dinars d’emprunts affectés aux projets de l’État et 0,12 milliard de dinars de prêts extérieurs rétrocédés aux entreprises publiques.
Ainsi à la moitié de l’année, l’État a déjà collecté pratiquement tout le montant prévu en emprunt intérieur et il continue encore de puiser sur les ressources intérieures, le ministère des Finances ayant annoncé fin juillet 2024, l’ouverture des souscriptions à la troisième tranche de l’emprunt obligataire national 2024 du 3 au 11 septembre 2024. Ce qui pourrait, in fine, créer un effet d’éviction sur le marché. En contrepartie, l’État n’a réussi à collecter que le seizième des ressources d’emprunts extérieures ambitionnées.
Rappelons que la loi de finances 2024 prévoit que les ressources d’emprunt nécessaires à la clôture du budget devront se situer à 28,19 milliards de dinars contre 31,93 milliards de dinars prévus dans la loi de finances rectificative 2023 : 16,44 milliards de dinars provenant de l’endettement extérieur et 11,74 milliards de dinars provenant de l’endettement de l’endettement intérieur.
Le financement du soutien du budget proviendra, selon la liste établie à l’époque par le ministère :
- 0,12 milliard de dinars (38 millions de dollars) du Fonds monétaire arabe
- 0,22 milliard de dinars (63 millions d’euros) de la Banque mondiale
- 1,26 milliard de dinars (400 millions de dollars) de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank)
- 0,96 milliard de dinars (300 millions de dollars) de l’Algérie
- 1,59 milliard de dinars (500 millions de dollars) de l’Arabie saoudite
- 10,31 milliards de dinars (3.200 millions de dollars) d’autres prêts.
I.N.
Lisez bien les chiffres ce qui est fait cette annee en endettant le pays en interieur et a l exterieur ne peut pas se faire indéfiniment, il va arriver un moment ou le pays ne pourra plus emprunter dans les banque locales qui atteindront assez vite leur limite si c est pas deja fait . Et plus personne a l international ne pretra a la tunisie pour entretenir le train de vie de la cigale qui ne veut pas degager 500 000 fonctionnaires ou o moins une parti car c est une dette structurelle qui ne peut se régler que par la vente d entreprise publique , l inflation , devaluation du dinars ou le non renouvellement des fonctionnaires voire en virer une partie et le tout en esperant avoir une croissance tirer par l investissement et la consommation local .
Enfin bref , avec cette equipe de genie la tunisie va dans le mur si rien ne change rapidement
