
L’institut des politiques publiques du mouvement Machrouû Tounes, a tenu ce vendredi 9 mars 2018, à Tunis, une conférence de presse sous le thème « La femme tunisienne et les défis de l’action municipale ». Une conférence qui porte sur le rôle de la femme en tant que candidate ainsi que membre des conseils municipaux. La conférence a été organisée à l’occasion des prochaines échéances électorales municipales ainsi que la célébration de la Journée mondiale de la femme.
Cette conférence s’est déroulée en présence du secrétaire général de Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk, de la présidente du comité central du mouvement, Watfa Belaid, de Amina Rekik, membre du comité exécutif, de Leila Chettaoui, députée du bloc parlementaire Al Horra, de Leila Zahaf, également députée Al Horra à l’ARP et de Nejla Besbes. Etaient également présents, des candidates de Machrouû Tounes aux municipales, des cadres de la coalition l’Union civile, des représentants de la société civile ainsi que des adhérents au mouvement.
Il s’agit, en effet, d’un collectif ouvert à toutes les femmes, conçu afin de remédier au manque de communication dans les régions avec les décideurs. Il vise à être à l’écoute de leurs préoccupations ainsi qu’à résoudre les problèmes qu’elles peuvent affronter.
Machrouû Tounes, comme l’a décrit Mohsen Marzouk, est la 5ème génération du mouvement national et un moyen de défendre un projet progressiste et moderne. Le secrétaire général a relevé, par ailleurs, les points qui distinguent son parti soulignant que celui-ci présente un programme politique totalement différent de celui d’Ennahdha , et que « Machrouû Tounes vise à contrer le projet de l’islam politique présenté par Ennahdha ». Il a également ajouté que Nidaa Tounes « est en voie d’effondrement » et qu’il ne survivra pas devant Machrouû Tounes, insinuant que les membres faisant encore partie de Nidaa Tounes le sont par obligation ou par complaisance.
Selon Amina Rekik, ces élections municipales seront différentes des précédentes vu le développement du rôle que joue la femme tunisienne dans la société. Dans son intervention, Mme Rekik a axé sur la nécessité de lutter contre le boycott des élections qui représente une menace pour la démocratie dans le pays, soulignant que les partis doivent tenir un discours politique efficace et bien précis et ce en s’adressant à la femme électrice.
Concernant la femme candidate, Mme Rekik a indiqué que les candidates doivent être au courant des spécificités de chaque région pour qu’elles puissent établir un programme réaliste qui répond aux besoins de ces régions. Elles seront appelées, par la suite, si elles remportent les élections et deviennent membres du conseil municipal à servir la cause féminine.
L’objectif de la participation de la femme est, de ce fait, apporter un changement dans la prise de décisions, une position adoptée par Watfa Belaid.
Pour sa part, Nejla Besbes a souligné l’importance de la communication électorale en tant que moyen de convaincre l’électeur à choisir un parti politique. La mise en place d’un plan de communication correspondant à cette cible, l’adoption d’un discours cohérent et loin de toute contradiction, promouvoir l’image du parti outre focaliser sur la communication directe et la règle de proximité aux électeurs potentiels constituent des éléments d’une campagne électorale réussie.
B.L
Commentaires (2)
CommenterUn parti tres bien structure et qui evolut doucement mais surement
Traître
C'est dire...


