
Le président de la Chambre nationale syndicale du commerce du textile et du prêt-à-porter, Mohsen Ben Sassi, a affirmé, jeudi 21 mars 2024, que le secteur était en proie à une concurrence déloyale du fait de la prolifération de la vente en ligne.
Invité de la matinale de la Radio nationale au micro de Nabila Abid, il a avancé que le secteur du e-commerce devrait être réglementé tout comme le commerce du textile et du prêt-à-porter rappelant que les acteurs du secteur payent leurs impôts.
Il a dénoncé les intrus dans le domaine du e-commerce assurant que plusieurs livrent des produits qui sont très différents de ce qu’ils exposent sur les réseaux sociaux. « Ils ne délivrent même pas de factures », a-t-il signalé.
Il a appelé, dans ce sens, à légiférer pour règlementer la vente en ligne et ainsi protéger le secteur de cette nouvelle forme de concurrence déloyale.
Parallèlement aux enseignes qui disposent de boutiques physiques et ont recours aux réseaux sociaux et plateformes e-commerce pour booster leurs ventes, il existe sur Facebook ou encore Instagram. Certains commerçants vendent leurs produits uniquement sur ces plateformes. Il s’agit souvent de petits importateurs ou d’usines qui ont trouvé dans le e-commerce un moyen de minimiser leurs charges.
N.J

Si on veut que les services sociaux, santé, enseignement etc... fonctionnent, il faut des gens qui payent.
Alors oui à la vente en ligne, l'époque veut cela. Mais pas sauvage, sans lois ni règles, comme c'est le cas aujourd'hui.
Un exemple? Il n'y a pas si longtemps, le textile était une force de la tunisie, le secteur employait des milliers de personnes. Mais contre le Bengladesh, même la Tunisie est trop chère!
Alors il faut réguler...
investir pour prendre le train de l'évolution du
commerce en marche.

