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Huile d’olive tunisienne : les exportations bondissent, les recettes s’effondrent
21/05/2025 | 15:23
2 min
Huile d’olive tunisienne : les exportations bondissent, les recettes s’effondrent

 

L’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) a publié, mercredi 21 mai 2025, le bilan du suivi des exportations de l’huile d’olive tunisienne pour la période de novembre 2024 à avril 2025. Il en ressort que la quantité exportée a augmenté de 40,1 %, tandis que les recettes issues de ces exportations ont diminué de 28,9 %.

 

Selon le document publié, le suivi des exportations au cours des six premiers mois de la campagne 2024/2025 montre que les volumes exportés ont atteint 180.200 tonnes, contre 128.700 tonnes durant la même période de l’année précédente. La part de l’huile d’olive conditionnée ne représente que 11,9 % du total, le reste étant exporté en vrac (88,1 %). On note ainsi une légère hausse de la part du conditionné par rapport à la même période de la campagne 2023/2024, où elle s’établissait à 11 %. Par ailleurs, la catégorie extra vierge représente à elle seule 82,5 % du volume total exporté.

En termes de valeur, les recettes générées par les exportations au cours de la campagne en cours s’élèvent à 2,44 milliards de dinars à fin avril 2025, contre 3,44 milliards de dinars à la même période de la campagne précédente. Il est à noter que seulement 17,7 % de ces recettes proviennent des exportations d’huile d’olive conditionnée.

Le prix moyen de l’huile d’olive au mois d’avril 2025 a chuté de 48,9 % par rapport au même mois de l’année précédente.

 

Comme à l’accoutumée, le marché européen (UE) reste la principale destination, absorbant 59,5 % du volume des exportations, suivi par l’Amérique du Nord (24,9 %) et l’Afrique, qui ne représente que 9,6 %.

L’Italie est le premier pays importateur de l’huile d’olive tunisienne, avec une part de 29 % des volumes exportés durant les six premiers mois de la campagne 2024/2025, suivie par l’Espagne (26 %) et les États-Unis (19,6 %).

S’agissant des exportations d’huile d’olive biologique, celles-ci ont atteint, à fin avril 2025, un volume de 34.300 tonnes pour une valeur d’environ 469,1 millions de dinars. Toutefois, la part de l’huile biologique conditionnée ne dépasse pas 5 % du volume total exporté dans cette catégorie. Le prix moyen de l’huile d’olive biologique s’établit à 13,68 dinars le kilo, variant entre 13,47 dinars pour le vrac et 17,65 dinars pour le conditionné.

L’Italie est également le premier importateur de l’huile d’olive biologique tunisienne, avec une part de 58 %, suivie de l’Espagne (21 %) et des États-Unis (11 %).

 

Notons que les données analysées par l’Onagri proviennent de la douane tunisienne et de la Direction générale de l’agriculture biologique (DGAB).

 

 

D’après communiqué

21/05/2025 | 15:23
2 min
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Commentaires
Gg
Pourquoi en vrac?
a posté le 21-05-2025 à 16:09
Parce que le transport est une part importante du produit fini, et le poids d'une bouteille en verre dépasse largement le poids d'huile qu'il contient.
Donc, question: qu'attendez pour ouvrir des entreprises de mise en bouteille sur le sol des pays importateurs?
C'est une pratique courante pour une foule de produits
Mais... ah oui... les entrepreneurs capables de faire cela sont en prison.
C'est couillon, quand même !
BOUSS KHOUK
NORMAL
a posté le 21-05-2025 à 15:48
si elle est vendu EN VRAC (( à bas prix )) aux italiens et espagnols , pour QU'ILS la conditionnent et mise en valeur et revendue ensuite en que huile d'olive supérieure et d'origine italienne ou autres ,, et LES TIROIRES CAISSES ITALIENS et ESPAGNOLS sont grands ouverts , PAR ICI LA MONNAIE ..
elfribo
Vrai
a posté le à 16:11
Les Italiens et Les Espagnols sont les 2 plus grands Producteurs d'huile d'olives , La Tunisie 1er exportateur, justement parce qu'elle exporte son huile dans des bateaux citernes, comme le petrole.
Et comme le petrole, quand les robinets sont grand ouverts les prix s'effondrent.
Et que font les Italiens et espagnols ils la mettent en bouteilles , en bidons, et l'ecoulent comme la leur.
Les Tunisiens manquent de moyens pour investir dans de usines de conditionnent et le Gouvernement n'encourage pas.