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Mohamed Hassanein Heikal n'est plus
17/02/2016 | 11:45
1 min
Mohamed Hassanein Heikal n'est plus

 

L’écrivain et journaliste égyptien, Mohamed Hassanein Heikal, est décédé ce mercredi 17 février 2016 à l’âge de 93 ans, après un long combat avec la maladie.

 

Mohamed Hassanein Heikal était l’un des journalistes les plus connus en Egypte. Il a été le rédacteur en chef du journal Al Ahram de 1957 à 1974.

 

Paix à son âme

 

I.N

17/02/2016 | 11:45
1 min
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Commentaires (17)

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himar
| 18-02-2016 12:00
Heykel était un bon chroniqueur, et un historien des temps modernes à la fin de sa vie, mais il n'a jamais été visionnaire. Il n'a rien prédit des grandes crises du monde arabe, et il a toujours été le pantin du régime égyptien.
Allah yirhamou.

Hamza
| 18-02-2016 08:43
Monsieur Heikal est certainement un grand journaliste et penseur arabe il a excellé dans les analyses politiques profondes, son style est indéniablement exceptionnel , il a forgé la conscience des lecteurs par ses écrits et visions pendant 70ans . Ses positions de soutien au général sissi à beaucoup défalqué de son image. Que Dieu ait son âme en son vaste paradis.

hamid
| 17-02-2016 23:00
Bien observer le militantisme la modestie et la hauteur de talent de ce journaliste....et comparer aux journalistes prets à tout vendre par cupidité ou parfois par allégeance d'un être vendu aliéné et sans dignité.
Paix à son âme.
Je me promets d'acquérir le max de ses livres qui forment tout un siècle d'histoire qui risque de nous tourner le dos surtout que le dècès de Haikel coincide par hazard avec les préparatifs pour une mainmise sur la Lybie...
Avec la grande douleur nous perdons cette sommité référence témoin guide d'une traversée de désert, j'espère que les forces vives de la région vont rèagir et que les peuples s'emballent pour une réelle révolution celle appelant à une Union régionale immédiate formée par les pays du Grand Maghreb et de l'Egypte.
On ne manquera pas en parlant de la Lybie et sa situation caotique de saluer un autre leader lynchée et assassiné lachement... et les sages finiront par comprendre meme avec du retard...

bala bala
| 17-02-2016 21:25
un des plus grands journalistes du monde ,et de tous les temps ,je possède un de ses merveilleux ouvrages, L'AUTOMNE DE LA COLERE, depuis 1983 , je le lis et relis au moins deux fois par an .Abel chaker, je crois que vous etes nul en histoire.Je vous conseille de ne plus critiquer pour le plaisir de critiquer, cela , vous rabaisse monumentalement

salahtataouine
| 17-02-2016 20:35
Un grand nous a quitté ce jour mais il va rester pour toujours dans ce monde !
Etant gamin ,je connaissais ce nom car il nous a accompagné depuis le caire !!!
Une vie pleine avec les grands de ce monde !
Quand on a cotoyé Nasser ,Arafat ,Boumedien ,Bourguiba et tant d autres ,on est forcement dans l histoire
J etais heureux de voir sa photo avec Nasrallah car des hommes de ce calibre sont rares

Paix à son ame

boubaker sadok
| 17-02-2016 20:13
la rencontre et engagement de Mohamed Hassanein Heikal avec le leader Gamal Abdel Nasser symbolisait l'avènement d'une nouvelle ère de modernisme et de nationalisme pour sauver l'Égypte et le monde du sous développement du secte destructeur des frères musulmans

mizaanoun
| 17-02-2016 19:45
« Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change (Mallarmé).» La mort transforme tout, les perspectives changent ; tant qu'un homme est vivant, tant qu'il peut réfléchir sa pensée, tant qu'il peut donner, vivant, donner le change, tant qu'il peut essayer de dissimuler sa véritable personnalité, par des négations ou des affirmations, on ne sait pas très bien de qui il s'agit. Une fois mort, tout se dégonfle. L'homme est fixé et on voit autrement son image. Enfin n'importe quelle personne prend ses véritables dimensions une fois qu'elle est morte. (J. Genet dans un entretien à Hubert Fichtre. Juin 1981)

Si n'importe quelle personne prend ses véritables dimensions une fois qu'elle est morte, que dire alors du géant Mohammed Hassanien Haykal !? Durant quatre-vingts treize ans il a donné plus qu'aucune autre personne dans l'Égypte, dans le monde arabe et dans le monde tout court, d'hier, d'aujourd'hui et encore pour beaucoup d'années, voire des siècles à venir pour voir un nouvel Haykal ou au moins une personne qui lui ressemble.
À ma connaissance, il n'y a aucune personne dans l'histoire contemporaine qui, à la veille de sa quatre-vingts quatorze année de vie, il était encore au rendez-vous sur l'écran de la télévision en train de décortiquer les détails de l'histoire, des hommes, des évènements en toute conscience, en toute lucidité et en plus avec son large sourire figé pour à perpétuité. Ceux qui ne l'ont pas connu quand il était adolescent ou jeune homme au commencement de sa longue, la plus longue de toutes les vies professionnelles, peuvent bien deviner que ce grand monsieur était avant d'être là aujourd'hui tel qu'on le voit ou tel qu'on l'écoute, qu'il parlait et écrivait avec sa vie d'adolescent toujours présente à l'esprit.

Il croyait fermement à sa langue qu'il maitrisait comme peu d'hommes peuvent le faire, il croyait à un monde meilleur, ou mieux encore, à un monde de bien être universel et permanent, il croyait fermement aux capacités illimitées de l'Égypte, sa civilisation plus de trois fois millénaires, il croyait indéfectiblement à l'unité des arabes aujourd'hui et rejetait leurs déchirements qui ne les conduit qu'à la misère de leur écrasante majorité et une minorité d'individus qui disposent de ressources de quoi construire tout un monde et bêtement ils les gaspillent dans des futilités milliardaires ou à payer des mercenaires pour tuer d'autres arabes, il savait mieux que quiconque que cette unité est la clef de voûte de la renaissance arabe.

Il savait tout ça et beaucoup d'autres choses importantes dès ses premiers jours dans ce monde terrestre. Et il va le démontrer tout au long des innombrables années qui lui ont été imparties. Il était ' dans son sens-là ' généreusement comblé dans le temps de vie. Sont rares ceux qui ont la chance de disposer de tant de temps et de garder la conscience et la lucidité jusqu'au dernier instant.

Ce ne sont-là que quelques-uns de ses rêves d'enfant auxquels il va rester attaché durant toute sa vie et au-delà et qu'on peut bien voir en filigrane dans tous ses écrits, dans toutes ses interventions et dans tous ses propos.

Au-delà et on le comprend mieux que dans son testament intime, il a recommandé que la prière des morts se fasse à la modeste mosquée d'El-Hussein du quartier populaire d'une si grande ville comme le Caire.

Une ville de plus de seize millions d'habitants. Ainsi était décidé et ainsi a été accompli. Du haut du ciel dans une ville dans des dimensions pareilles, toute la foule qui était dans le cortège, dix fois, cent fois mille fois plus resterait invisible sans son identification à Mohammed Hassanien Haykal. Jusqu'à la vieille d'un court moment de repos, son dernier moment de repos avant d'entreprendre son voyage vers l'éternité il a continué de donner en toute conscience et en toute lucidité.

P.S. Mes remerciements particuliers à la rédaction de BN pour la photo publiée de l'illustre personnage avec son serein sourire du devoir accompli.


berber
| 17-02-2016 19:41
allah yarhmou les journalistes d'aujourd'hui ont beaucoup à apprendre du défunt

mabrouka
| 17-02-2016 17:27
Le marechal Essissi a arrache sa patrie des mains de la secte des freres musulmans et l a
sauvee de la deliquescence totale,s il ne l aurait pas fait c est Daech qui gouvernerait aujourd hui en Egypte.Yahya Essissi

Abel Chater
| 17-02-2016 17:25
Hier Boutros Boutros Ghali, aujourd'hui Mohamed-Hassanein Heikal. Si demain Mustafa Bakri les suivait, j'aurais perdu les trois grands faux-jetons égyptiens, qui ont influencé positivement mon nationalisme arabe, mais qui se sont avérés eux-mêmes des caméléons trouillards lèche-bottes du général putschiste Sissi, assassin de son peuple.
Leur langage au sujet du nationalisme arabe et de la démocratie dans le monde arabe, s'est inversé à 180° afin de ne pas perdre leurs privilèges personnels.
Ces trois se sont avérés des moulins à vent, qui tournent toujours dans la direction du vent.