
Le député et rapporteur de la commission parlementaire des droits et des libertés, Mohamed Ali a considéré que la prestation de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) était sujette à débat et ne répondait pas aux attentes du pays et des différents secteurs.
Invité le 25 juin 2024 à « Houna Tounes » de Moez Ben Gharbia sur Diwan Fm, Mohamed Ali a indiqué que certains mécanismes ayant reflété une efficacité des anciennes assemblées n’existaient plus. Il a, aussi, affirmé que le gouvernement s’empressait de déposer des projets de loi portant sur les mêmes thématiques abordées dans les propositions de loi déposées par des élus. Il a évoqué une lenteur dans l’achèvement des projets de loi après leur dépôt.
Le député a évoqué le rôle des partis et entités politiques dans le soutien des efforts des membres de l’ARP. Il a cité la question des assistants parlementaires à disposition des élus. Selon lui, la nouvelle ARP compte sur les efforts individuels de chaque député et qu'ils manœuvrent avec des moyens très limités.
Mohamed Ali est, aussi, revenu sur la défaillance structurelle au niveau interne de l’ARP. Il a cité l’exemple de la proposition de loi portant révision du décret 54. Celle-ci a été déposée par un groupe d’élus, mais a été bloquée au niveau du bureau de l’assemblée. Le texte a été officiellement présenté à la présidence du parlement depuis le 20 février 2024. Cette proposition a été suivie d’une demande d’accélération de traitement du texte signée par 75 députés. Elle a été déposée auprès du bureau de l’ARP à la date du 25 mai 2024. Néanmoins, aucune mesure n’a été prise.
« Malheureusement, le bureau de l’ARP n’avait pas à voter sur l’acceptation ou le report de la proposition... Nous avons eu droit au même traitement lors du fiasco de la loi de criminalisation de la normalisation… La plénière, qui y a été dédiée, n’a toujours pas été clôturée », a-t-il dit.
S.G

Entre le député Mohamed Ali et le député Youssef Tarchoun, le second critique implicitement KS, le premier pointe du doigt " la prestation de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), ( qui) était sujette à débat et ne répondait pas aux attentes du pays et des différents secteurs."... A qui le tour?... Nous comprenons bien que ces nouveaux députés manquent cruellement d'expérience parlementaire dans notre nouvelle république, alors leurs prestations semblent inadaptées à leurs fonctions et aux attentes du peuple, donc ça coince et ça râle...et à cause de cette malheureuse situation, le pays n'avance pas. Une seule personne est naturellement habilitée à débloquer ce schmilblick, le président de la république, K.S. Nous voudrions bien que KS donne quelques conférences à tous les députés pour leur expliquer ce que veut dire " Constitution", " les rôles, devoirs et droits des élus de l'ARP", etc... Ils ont besoin d'être éduqués et instruits, ces jeunots ! le peuple qui les a élus attend qu'ils remplissent leur contrat...ou alors qu'ils dégagent !