Pas ou peu d'investissement public, ça veut dire peu ou pas de travaux publics, donc de plus en plus de routes cabossées, crevasses et de nids de poules, pas de logements sociaux, pas de parkings à étages, peu ou pas de remplacement d'équipements nécessaires (réseaux amenées d'eau ou d'évacuation, à titre d'exemple) ou ajout d'équipements, pas d'agrandissements, encore moins d'embellissements, pas d'extension d'éclairage public, pas de nouvelles voies ferrées ou de locomotives pour le transport inter-cités, pas de rénovations notoires d'administrations et pas de dotation ou renouvellement d'équipements informatiques, pas ou peu de nouvelles crèches, pas de nouveaux établissements d'éducation primaire, secondaire et universitaire ainsi et surtout de formation ou de reconversion professionnelle, d'hôpitaux, de dispensaires, etc. et finalement plus de misère, de gabegie, de retards, d'emmerdements, d'embouteillages, d'horaires de travail perdues, de crises de nerfs, de regards de travers, d'insultes, de bagarres en guise de "retour sur non-investissement"...
L'investissement relèvera de plus en plus du privé avec toutes les "priorités" à réaliser en fonction, bien entendu, de leur rentabilité.
Alors, à titre d'exemple, pour la réalisation d'un hôtel thalasso quinze étoiles réservé à ceux pleins de pognon, faudra exiger du promoteur qu'il investisse également dans les routes, l'éclairage public menant à son palace, les réseaux d'eaux (voire même sa centrale de desalinisation d'eau de mer) menant à son complexe de luxe, les logements réservés au personnel, son centre de formation, son supermarché ou marché central régional, etc.
Au moins l'investissement d'infrastructures, équipements et habitat suivra les projets économiques et la "vie" qui ira avec...