
Photo Rai 3 - Mardi 18 octobre - Une fillette tunisienne de quatre ans, arrivée à l’île de Lampedusa seule sur une embarcation de migration clandestine. Ses parents n’ont pas pu embarquer à temps et sont restés en Tunisie.
Qu’est-ce qui pousse le citoyen d’un pays à vendre tout ce qu’il a pour sauter dans une embarcation clandestine et fuir vers un autre continent au risque d’y laisser la vie ? Qu’est-ce qui pousse des parents à jeter leurs enfants en mer les condamnant à une mort quasi certaine ? Qu’est-ce qui pousse des gens « ordinaires » avec des situations professionnelles « stables » à décider de tout plaquer pour partir ? Et surtout comment une personne sensée peut-elle envisager d’émigrer dans la clandestinité après avoir vu de ses propres yeux les tragédies que cela engendre et les cadavres en décomposition qui jonchent les plages ? Comment et pourquoi ? La Tunisie n’est pas un pays en guerre et pourtant…
Deux drames humains ont récemment secoué la Tunisie. Deux naufrages d’embarcations clandestines ont tué des dizaines de migrants. Certains corps ont été repêchés, d’autres sont encore portés disparus. A Zarzis et à Monastir, les familles des victimes sont effondrées, des mères pleurent leurs enfants, d’autres en sont à espérer qu’on leur ramène la dépouille de leur progéniture. Les cadavres sont dans un tel état de décomposition qu’ils sont impossibles à identifier sans indices et sans test ADN, ils échouent sur les plages ou sont retrouvés par la garde maritime ou les pêcheurs.
La migration clandestine n’a plus de profil, ni de sexe ni d’âge. Ils sont des adolescents, des hommes, des femmes et des enfants à se jeter en mer. Ils ne sont pas tous chômeurs, certains avaient une « situation » et leur geste a mis leur entourage dans l’incompréhension la plus totale. Il n’est plus rare d’entendre parler de toute une famille portée disparue en mer, cela devient même tristement courant.
La migration clandestine en chiffres
15.430 migrants Tunisiens ont, selon le ministère italien de l’Intérieur rejoint les côtes italiennes en 2022.
Depuis le mois de janvier et jusqu’à septembre la Tunisie a compté 507 morts et disparus selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
Toujours selon le FTDES, 23.517 migrants ont été interceptés. 2424 mineurs ont rejoint l’Italie (316 en 2019) et 525 femmes (moins de cinquante en 2019), entre janvier et septembre 2022.
L’Etat cherche encore les « raisons »
Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné d’approfondir les enquêtes dans l’incident du naufrage de l’embarcation à Zarzis, ainsi que les autres incidents ayant coûté la vie à de nombreux migrants. Il a évoqué des preuves concordantes prouvant l’implication de « parties bien déterminées » dans la traite des personnes.
Le chef de l’Etat a souligné l’impératif de poursuivre toute personne impliquée dans ces drames en collaboration avec le ministère public afin d’éviter l’impunité.
Le chef de l’Etat, qui ne s’est exprimé que tardivement sur l’affaire de Zarzis, a déclaré que « le devoir exige une étude sur les causes ayant conduit, même des enfants, à penser à se jeter dans des embarcations, désormais connues, sous la dénomination des embarcations de la mort ».
Il a souligné que mettre fin à ces drames ne peut se faire que dans le cadre d'une approche globale à la fois nationale et internationale.
Les déclarations de Kaïs Saïed ont suscité une vague d’indignation. D’abord pour leur retard et ensuite par leur inconsistance. Le président de la République qui devrait être la voix de l’apaisement et le porteur d’espoir et de solutions en est à se demander encore, alors que le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur depuis des années, ce qui a bien pu le causer… les citoyens n’en reviennent pas, les politiques ne ratent pas l’occasion de récupérer les drames à des fins politiciennes pour encore plus de populisme creux qui ne convainc plus personne et surtout qui ne retient plus personne.
La misère généralisée
La Tunisie est un pays en crise ou plutôt en crises. Sans rentrer dans les méandres de l’analyse économique, il est simple de comprendre l’impact de la crise sur le portefeuille des citoyens grâce à un chiffre, celui relatif au taux d’inflation.
L’indice des prix à la consommation familiale en Tunisie a atteint un nouveau record jamais égalé depuis une quarantaine d’années. En 1984, la Tunisie avait atteint la moyenne annuelle de 8,9%, selon les données référencées par la Banque mondiale.
L’inflation a augmenté passant à 9,1% au mois de septembre 2022, après 8,6% au mois d’août, 8,2% au mois juillet 2022, 8,1% au mois de juin 2022, 7,8% au mois de mai 2022 alors qu’il n’était que de 6,7% au mois de janvier.
Cette progression est expliquée essentiellement par l’accélération du rythme des hausses des prix des produits alimentaires à un taux de 13% contre 11,9% en août, des prix du groupe « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » à 6,4% contre 6,2% en août ainsi que les prix des biens et services de transport à 8,3% contre 8,1% en août.
En septembre 2022, les prix de l’alimentation augmentent de 13% sur un an. Cette hausse provient principalement de l’augmentation des prix des volailles de 27,4%, des œufs de 25%, des huiles alimentaires de 21,8% et des fruits frais de 18,2%.
Le pouvoir d’achat du Tunisien s’est effondré, avec un salaire minimum d’un peu plus de 400 dinars, il est impossible de joindre les deux bouts. Manger, payer ses factures et son loyer, éduquer ses enfants et espérer avoir accès à un minimum de loisirs est devenu quasi impossible même pour un fonctionnaire.
Ajouter à cela, le pays vit dans l’instabilité politique avec un président qui s’est octroyé les pleins pouvoirs et dont la légitimité est mise en cause par tous ses opposants, tous courants confondus. Lors de récentes manifestations des milliers de citoyens sont descendus dans les rues pour appeler à sa destitution et au renversement du régime en place.
Le gouvernement est dépassé, noyé dans la crise il semble naviguer à vue et se contenter de politiques de rafistolage tant les chantiers sont colossaux et les moyens inexistants. Aucun indice, pas le moindre, ne présage une sortie imminente de la crise que traverse le pays, tous les indicateurs sont au rouge et personne ne veut porter la responsabilité d’informer les Tunisiens sur la situation réelle de leur pays. La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, n’a pas pris la parole depuis un an, rien ne filtre de la Kasbah, et Carthage se contente d’accuser à tout va, de mener sa guerre politique loin de toutes les vraies préoccupations des citoyens. Les pénuries se succèdent, les médicaments, certaines denrées alimentaires de base puis le carburant. On se décarcasse, on piétine, on promet, on nie, on trouve des solutions jusqu’à la prochaine crise, inéluctable.
En Tunisie, la santé est devenue un luxe, l’éducation de qualité inaccessible, l’éducation publique est bloquée depuis la rentrée à cause notamment du boycott des enseignants remplaçants, les retraités vivent dans la peur du lendemain, craignent pour leur maigre pension. Les fonctionnaires ont des salaires qui ne suffisent pas à boucler le mois, la plupart des employés du privé ont le même problème en plus d’être privés de leurs augmentations, les entreprises qui les emploient subissent aussi la crise. Les départs des sociétés étrangères se succèdent. Les libertés sont menacées. Les jeunes sont aux abois. La bureaucratie est étouffante, elle ligote les potentiels, elle tue toute ambition. Dans la rue les mines sont déconfites, les épaules ploient sous le poids du quotidien. Les jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à quitter le navire, d’autres nourrissent ce projet, d’autres encore en rêvent sans en avoir les moyens et d’autres prennent le risque et osent braver l’interdit et le danger pour un espoir, pas certain, d’une vie meilleure.
« L’espoir fait vivre » dit le célèbre adage, mais que faire quand il semble n’y avoir aucun ? Les Tunisiens qui partent ou qui veulent partir ont souvent la même raison, celle de ne plus avoir rien à espérer de leur pays, celle de n’avoir aucune perspective, aucun moyen de réaliser leurs ambitions, celle d’être dans l’incapacité de planifier leur avenir ou même de le rêver. Il n’y a qu’à regarder un peu plus loin que le bout de son nez pour le voir, il n’y a qu’à ouvrir un tantinet les oreilles pour l’entendre si toutefois l’horreur des images ne suffit pas…
Myriam Ben Zineb


Des malades, ils ont perdu la notion de bon sens
Irrakh Lé !
Irrakh Lè !
Irrakh Lé !
Qui manipule l'import export en Tunisie ?
Qui contrôle les 23 banques privées en Tunisie et les citoyens exploite les prêts à intérêt extraterrestres ?
Qui contrôle la contrebande.. en Tunisie et en Libye ?
Qui a les militaires et les secrétaires sous leurs pantoufles en Tunisie..
Qui manipule les syndicats en Tunisie ?
Qui manipule et abuse maintenant de Kaiis S3aied ?
Qui contrôle la BCT ?
Qui gaspille nos devises?
...
*** !
N'oubliez pas que le Dictateur Ben Ali (que je haissais) a sauvé le pays du coup d'Etat d'Ennahdha et du nauffrage de la Tunisie avec la fin de règne du Leader Bourguiba!
Tout le monde avait fermé sa gueule, sauf Ennahdha, qui, par dépit à fait des attentats.
Mais..mais ce jghal, non seulement il n'a RIEN RIEN foutu mais plus grave encore a ENFONCE le pays, déjà à genoux avec Ennahdha, et en plus! Imaginez vous, en plus...il s'annonce comme Dictateur et prend les pleins pouvoir!!!
Rani je RAGE, pas pour lui, mais pour notre pays, qui va vers l'inconnu le plus total!
Les gens l'ont compris ; AUCUN espoir, AUCUNE perspective d'élection libre AUCUNE amélioration socio-économique avec ce bghal, ni aujourd'hui, ni demain!
Alors...ya7arquou. c'est le seul "espoir" qu'ils ont...terrible...terrible.
Selon la FTDES, 507 morts et disparus (dans le Freidhoff de Zirzis ?)
Nombre de victimes civiles blessées et tuées par la guerre en Ukraine en 2022. Selon les décomptes du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH), la guerre russo-ukrainienne a fait au moins 6.221 morts parmi la population civile ukrainienne au 10 octobre 2022, dont au moins 396 enfants.
A vous de comparer !
Le nombre de migrants tunisiens est toujours inférieur aux pays du voisinage qui n'ont pas nos difficultés.
Mais embarquer des enfants et mettre leur vie en danger n'est pas admissible et criminel.
Les adultes auraient pu faire la traversée seuls puis demander un regroupement familial.
Ne cédez pas à la victimisation
le monde est en train de devenir un cauchemar dans un cauchemar.
c'est le plan des élites satanistes, la guerre spirituelle du Mal contre le Bien.
C'est qui les responsables aujourd'hui de cette débâcle, vous le savais bien maïs cette haine sur une personne qui n'a rien à voir sur ce qui arrive en Tunisie vous rend aveugles ou stupides ou les deux.
Si Abir Moussi avait le "korsi" rahi tounes bikhair tawa ya zokra.
Ecrit par A4 - Tunis, le 30 Octobre 2017
Ils s'en vont, ils s'enfuient, emportés par la houle
Emportés par les vagues, par les bateaux qui coulent
Ils s'en vont ça et là, emportés par les vents
Emportés bien au loin, vers des rêves mouvants
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont malgré tout, vers l'horizon qui glisse
Vers des terres inconnues sans index ou indice
Ils s'en vont malgré vous, vos prières hypocrites
Vos discours idiots et vos promesses sans suite
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont voir ailleurs, sous des cieux même noirs
Pour vous fuir, vos échecs, vos revers et déboires
Ils s'en vont les mains vides, n'emportant aucune miette
Vous laissant tout bouffer, affamés comme vous êtes
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont sans regret, sans même se retourner
En vous laissant le désert pour y gouverner
Ils s'en vont dégoûtés, ils en ont bien assez
De tous ces bons à rien, de tous ces bras cassés
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont obligés, tenter d'autres portes
Les votres sont fermées, leurs lettres sont mortes
Ils s'en vont et vous laissent dans un décor sordide
Obsédés comme vous êtes des rondeurs de vos bides
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont plein la tête d'images que rien n'efface
De votre bassesse et votre instinct de rapace
C'est bien à cause de vous qu'ils délaissent leurs amis
Qu'ils oublient leurs familles et haïssent leur pays
Et ils s'en vont !!!
Ton président n'a RIEN foutu, et a enfoncé le clou à fond de la misère laissé par les salopards d'Ennahdha ; si c'est un homme, il annonce des élections libres et démissionne : Tu as échoué? You are FIRED.
Auj la PM de UK a démissionné après...40 jours où elle n'a pas pu rétablir la situation économique...alors, qu'est ce que tu me racontes!!
Les gens quittent le pays parce que les réseaux sociaux et les médias Tunisiens en parlent et les encouragent directement ou indirectement. Et en plus on doit s'excuser pour ses familles qui volontairement veulent prendre des risques en mer! Personne ne leur a mis le couteau sous la gorge en leur disant de traverser!
Ces gens sont exploités par les passeurs et par les médias. J'ai lu sur webdo que la traversé de cette famille qui a abandonné leur fille leur a coûté 24000 dinars!!!!
Mais où ont ils trouvés cet argent
Mais 24000 dinars tu vis comme un pacha pendant 2 ans avec 1000 dinars par mois!
La Tunisie ce n'est pas n'ont plus la Libye pour prendre autant de risque. l'Europe est au bord du gouffre financier et énergétique.
Donc ils vont déchantés en voyant la réalité! Vivement que la nouvelle ministre italienne mettent fin à ces traversées de l'enfer!
Il faut aussi sanctionner ces familles et faire la chasse aux passeurs de la mort!
Cela devrait être une priorité pour l'état et pour les forces de l'ordre.
Arrêtons de s'apitoyer sur le sort de ces gens qui se disent désespérés et malheureux, pour leur bien et pour celui du pays! Sérieusement !
La Libye détruite par l'OTAN et ses alliés avec une complicité tunisienne n'a fait que compliquer la situation de l'économie tunisienne et libyenne'?'les instigateurs ont récolté le caviar et l'or de ce printemps maudit et les pays victimes ont signé leur descente aux enfers grâce à leur traîtres mercenaires islamistes qui ont amadoué les peuples avec leur drogue destructrice l'islam qui est pire qu'une bombe atomique destinée seulement pour effacer les musulmans de la terre '?'après tout ces muzz auront ce qu'ils méritent'?'bravo aux architectes du printemps islamistes.
Kaies saied avait comme objectif de nous mener à "bon port" en 1 moi, 2 max en organisant des élections anticipées après des corrections mineurs de la Constitution et Loi électorale...
Il nous a fait perdre 1 an et demi à ne rien foutre. Il s'est occupé de sa "petite personne", afin de tout vérouiller et de prendre les pouvoirs absolus.
Il savait que Abir Moussi allait gagner les élections. cette même Abir Moussi qui aurait constituer un gouvernement et se serait mise immédiatement au travail, avec son équipe, pour sauver ce qui pouvait être sauvé après 10 ans de destruction methodique du pays. Et alors si Abir Moussi avait rectifié le tir! Pourquoi l'insulter! Elle aurait redressé notre économie nationale en un premier temps! Elle est compétente, c'est certain! C'est pas ça que vous vouliez?
Les citoyens avaient espoir en ce 25 juillet 2021.
Ils ont déchanté en 2 mois, quand ils avaient compris que Kaies saied ne voulait QUE le Pouvoir et rien d'autre...pour faire quoi avec? Pour ne RIEN faire et bien au contraire, pour enfoncer notre pays dans la merde.
Beaucoup de citoyens ont compris que les HORIZONS étaient fermés, qu'il n'y avait plus d'espoir, qu'il n'y aurait plus d'élections libres, qui étaient, au moins, un mince espoir d'alternance.
Toutes les portes étaient fermés devant eux avec ce "nouveau" régime Dictatorial, qui s'éloigne de nos partenaires européens, pour nous réembarquer vers le panarabisme et l'islamisme, teinté de communisme/kadafisme.
Alors mes amis...alors...que voulez vous qu'ils fassent?
Ils se sont enfui.
Certains sont morts en mer, d'autres ont pu rejoindre l'Italie...cette même europe que les citoyens veulent joindre et que Kaies Saied déteste...
Le symbole de cet ANGE récupéré par les mains des femmes italiennes me fait mal, très mal au coeur...
Mon rêve aurait été le contraire ; que les italiens fuient et viennent dans cette Belle Tunisie, un pays développé sans idéologies destructrices et avec un islam non politique qui ne sort pas des mosquées...
Mais le destin voulait autre chose, car une grande partie du Peuple tunisien est resté bête, religieux, pro-idéologies panarabiste, rêveur avec les "expérience" de Kaies saied, conservateur...et voilà le résultat, et ce n'est qu'un début.
Va petit ange, je suis certain que nos voisins et ami(e)s italiens vont bien s'occuper de toi et tu vivras loin de cette FOLIE qui s'est emparé de notre pays...