
Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) se sont accordés sur la nécessité d’encadrer davantage la jeunesse tunisienne « désespérée », et ce mardi 19 janvier 2021 lors d’une rencontre au palais de la Kasbah.
Les deux parties ont, également, soutenu qu’en s’appuyant sur ses jeunes compétences, le pays pourrait avoir un avenir, lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement.
Hichem Mechichi et Noureddine Taboubi ont appelé à accompagner les jeunes afin d’en faire des acteurs à forte valeur ajoutée dans la société tunisienne.
Le chef du gouvernement et le chef de la Centrale syndicale ont, également, discuté de la situation générale du pays et, en particulier, les mouvements nocturnes de protestation qui secouent plusieurs régions de la Tunisie depuis le 14 janvier.
Depuis jeudi dernier, des actes de vandalisme et de pillage ont été enregistrés dans des quartiers de la capitale et d’autres régions du Sahel et du nord-ouest. Des heurts ont eu lieu entre des casseurs et les forces de l’ordre lesquelles ont procédé à des centaines d’arrestation.
N.J.
Ce langage est inadapté eu égard à la profondeur de la crise et de ses effets, impropre à susciter l'adhésion à un quelconque deal de ceux qui sont sortis exprimer leur malaise et parfois leur colère.
Il me semble relever de cette conception verticale, d'autorité, alors qu'ils n'ont pas, à mon sens, d'autre choix que de proposer des réponses claires et audibles.
Les réflexes d'une culture politique infantilisante et prétentieuse sont à bannir si ces messieurs prétendent recueillir quelque succès auprès des jeunes.
Pas sûr qu'ils y soient disposés.

