« Je rappelle qu’Ennahdha a signé pour la création de la commission d’enquête qui doit mener l’investigation pour découvrir par quels circuits nos jeunes ont rejoint le théâtre syrien » a déclaré ce mardi 14 mars 2017, la députée de l’ARP et dirigeante au sein du parti islamiste, Mehrezia Laâbidi, dans la matinale de Nessma TV, présentée par Sofiene Ben Hamida.

Mme Laâbidi, a en outre expliqué que le parti Ennahdha sera très vigilant avec les données récoltées car le but est, d’arriver à la vérité. « Et en ce qui nous concerne nous n’avons rien à cacher » a-t-elle rétorqué.

Après les élections, le parti a été accusé d’avoir abandonné les partis avec lesquels il a travaillé sous la Troïka. Sur ce point, Mme Laâbidi, a dit que le parti n’a abandonné personne,« nous ne pouvons pas être le tuteur des autres » a-t-elle dit.

L’ancienne vice-présidente de l’ANC a déclaré, également, être heureuse d’avoir occupé un poste aussi important au sein de l’ARP, « je ne pouvais cependant pas y rester éternellement ! Au bureau exécutif du parti, nous sommes six femmes. Nous avons aussi fourni deux secrétaires d’Etat comme Mme Ben Yaghlane et puis je vous assure que nous sommes nombreuses et que nous travaillons pour être présentes et pas qu’à moitié ». Elle a ajouté que le parti a été parmi les signataires du document pour faire que les femmes occupent, 50% des postes au gouvernement. « Ceci dit je reste opposée à la loi pour l’égalité dans l’héritage, car cette loi est en contradiction avec notre religion ».

La loi pour la réconciliation n’est pas du goût des partis qui ont émergé après les évènements de 2011. Sur le sujet, Mehrezia Laâbidi, dit : «  Je ne pense pas que le cheikh Rached soit d’accord avec cette loi. Car ces personnes corrompues ont une dette qu’on ne peut pas éponger d’un coup ! ».

Questionnée sur sa position par rapport au gouvernement Chahed, la dirigeante au sein d’Ennahdha, a expliqué qu’il fallait continuer à soutenir l’équipe gouvernementale tout en la critiquant de manière constructive.

S.A