
Le premier juge d'instruction près du Tribunal militaire permanent de Sfax a émis un mandat de dépôt à l’encontre du secrétaire général du Syndicat national des forces de sécurité intérieure, Nabil Ayari, a appris, ce jeudi 6 octobre 2022, Business News. Onze autres syndicalistes sont actuellement en garde à vue.
On rappellera que des agents des forces de l'ordre appartenant à certains syndicats policiers ont tenu, le 2 septembre, des sit-in dans plusieurs endroits dont le district de police de Sfax ou encore l'aéroport Tunis-Carthage. Les syndicalistes ont décidé de procéder de la sorte pour plusieurs raisons dont la position adoptée par le ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine dans le conflit les opposant au comédien Lotfi Abdelli et suite à la décision annoncée par le ministère de l'Intérieur à la date du 30 août 2022 portant sur l'arrêt des prélèvements automatiques au profit des syndicats sécuritaires.
Une vidéo publiée par l'un des syndicalistes, à Sfax, montrait un véritable champ de bataille dans les alentours du district de police. D'un côté, les syndicalistes étaient torse nu et usant de leur t-shirt comme cagoule. Ils avaient bloqué la route en jetant des barrières et en renversant la cabine de police qui se trouvait devant le bâtiment. La tente du sit-in a même pris feu. Les forces de police auraient usé de canon à eau, de gaz lacrymogène et de véhicules d'intervention blindés. Un raid policier avait été opéré sur le sit-in.
Nabil Ayari avait été placé en détention en attendant l’achèvement de l’enquête portant sur les incidents de Sfax.
« Parce que nous exerçons un droit constitutionnel conformément au droit et aux conventions internationales. Et parce qu'ils veulent un syndicat soumis, douze syndicalistes sont incarcérés à la prison de Sfax pour avoir posé une tente de sit-in », a publié le syndicat régional des directions centrales du ministère de l'Intérieur sur sa page Facebook.
M.B.Z

Qu'ils aillent voir les Syndicats des Forces de sécurité allemands, s'ils font autre chose que de soutenir leurs policiers par un système mutuel, hors de la vie politique et de la vie judiciaire. Les Syndicalistes des Forces de sécurité allemandes, ne s'ingèrent ni des affaires de leur peuple, ni dans les affaires politiques, ni dans les affaires de leur Justice, ni même dans les affaires du déroulement hiérarchique des leurs Forces de sécurité elles-mêmes. Il y a des policiers malades, appauvris par un sinistre, souffrant d'un problème familial ou d'une dépression au travail, etc.etc. C'est là où le rôle des Syndicalistes des Forces de sécurité, est expressément requis. Non pas par poursuivre ceux qui les insultent sur Facebook ou ceux qui font du vacarme dans l'aéroport Tunis-Carthage. Ce rôle ne leur appartient ni de près, ni de loin. Les inculpations se font individuellement par une lésion individuelle. Non pas en parlant du «Homs et du Zbibe» en même temps. Même les litiges entre les Tunisiens, sont exclusivement réservés aux agents des Forces de sécurité responsables des lieux, sous les seuls ordres de leur chef hiérarchique désigné pour ce rôle, dont les décisions et la responsabilité demeurent de ses prérogatives. Non pas des prérogatives de ces «Bandits syndicaux».
Allah yostir Tounes.
L'anarchie et le banditisme se sont propagés tous azimuts.
On n'est pas encore au bout de nos surprises.
L'année 2011, fut, tout compte fait, très fructueuse.
Donner des droits à des personnes ou à des entités qui ne se fixent aucune limite, finissent toujours par générer des abus et des actes ignobles.
Une fois de plus et une fois de trop, nous avons là, un exemple qui confirme que nous n'étions pas du tout prêts à inaugurer le chemin de la démocratie.
Les effets malins de la consanguinité à outrance ont une grande part de responsabilité.
Il est grand temps de passer au décrassage de masse des mentalités d'australopithèque que nous sommes encore.