Des agents des forces de l'ordre appartenant à certains syndicats policiers ont tenu des sit-in dans plusieurs endroits dont le district de police de Sfax ou encore l'aéroport Tunis-Carthage. Les syndicalistes ont décidé de procéder de la sorte pour plusieurs raisons dont la position adoptée par le ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine dans le conflit les opposant au comédien Lotfi Abdelli et suite à la décision annoncée par le ministère de l'Intérieur à la date du 30 août 2022 portant sur l'arrêt des prélèvements automatiques au profit des syndicats sécuritaires.
Ainsi, le syndicat régional des forces de sécurité intérieure de l'aéroport Tunis-Carthage a déployé une tente dans le parking de l'aéroport depuis le 31 août 2022. Le ministère de l'Intérieur a ordonné aux forces de police d'intervenir durant le soir du 1er septembre 2022. La scène avait été filmée par l'un des syndicalistes participant au sit-in et avait été diffusée sur les réseaux sociaux. On y voit des policiers en civil se crier dessus au point de ne plus pouvoir distinguer les civils intervenus pour mettre fin au sit-in et ceux y participant ! La tension est vite montée et les policiers ont insisté auprès des syndicalistes sur l'obligation de démonter la tente. En guise de réaction, les syndicalistes se sont agrippés aux barreaux métalliques servant de piliers. Les syndicalistes ont essayé tant bien que mal de s'y accrocher mais en vain. La tente a finalement été arrachée par la force. Le secrétaire général du syndicat des forces de sécurité intérieure, Nabil Ayari, présent sur place, s'était mis à crier : « Vous n'êtes pas nos collègues... Quelle honte ».
Du côté de Sfax, la situation était plus critique. Une vidéo publiée par l'un des syndicalistes montre un véritable champ de bataille dans les alentours du district de police. D'un côté, les syndicalistes étaient torse nu et usant de leur t-shirt comme cagoule. Ils avaient bloqué la route en jetant des barrières et en renversant la cabine de police qui se trouvait devant le bâtiment. Une image pouvant être confondue avec les nombreux clichés pris par les photographes lors des manifestations du 14 janvier ou celles du 9 avril. La vidéo montre, également, la tente du sit-in en feu ! D'après la personne tenant le téléphone, les forces de police auraient usé de canon à eau, de gaz lacrymogène et de véhicules d'intervention blindés. « On ne laissera personne nous prendre notre tente ! Il faudra nous passer sur le corps ! », l'un d'eux s'était écrié. Une deuxième vidéo montre un raid policier sur le sit-in. On y entend clairement le son de tir de plusieurs grenades lacrymogènes et les cris des syndicalistes participants au sit-in.
S.G
Dommage, il nous faut des siècles pour assainir, pour mettre ces corrompus hors service.
Ces ceux-là la source de nos malheurs.
Maintenant, c'est leur ministère de l'Intérieur qui a compris l'abus de pouvoir, qui grandit autour des syndicats des Forces de sécurité. Mais ces dernières aussi, elles ont bien compris le jeu de la mainmise du duo Kaïs Saïed- Taoufik Charfeddine, sur l'ensemble des Forces armées de la Tunisie. Ces altercations entre policiers est un très bon signe pour la bonne santé de la démocratie tunisienne. Les syndicalistes attaqués par leurs collègues par du gaz lacrymogène, crient fidélité à la Patrie tunisienne, l'hymne nationale à l'appui. Ils ont raison à mille pour cent.
Imaginez un peu, ce que réclameront des BAC +2.
Probablement des salaires de ministres !!!!!!
Quant à l'éducation, on a plus de chances de gagner à l'euro millions, que de tomber sur un policier aimable.
M,chéte él bléde.
Seul le zolate à dose soutenue pourrait éventuellement remettre le pays sur les rails, je dis bien, peut-être.
Miskina Tounes
Très bien fait pour vos gueules d'ignares et d'incultes !!!!!!!!!
La suite,on la connait,le parti implosa de l'intérieur.....
C'est exactement la même chose avec les forces de l'ordre,réunies en un premier temps autour de leur chef,et outrepassant leurs prérogatives, en mettant à exécution un article 80 frauduleusement interprété par leur chef,mais toujours avec le consentement tacite d'une population ,outrée par le comportement de leurs députés au sein de l'hémicycle...
Comme au sein du parti NT jetable,toutes les tendances sont réunies dans ces syndicats de l'Ordre et le gâteau à partager est limité,à un certain moment ils en auront marre et cela implosera de l'intérieur exactement comme dans un parti.....
Celui qui apparaît comme un colosse,l'Emir KS ,sera trahi à son tour par....ses pieds d'argile.
ZABA paix à ton âme.
Plus de syndicats de police surtout dans un pays du tiers monde.
Le vieux schnok sebsi est le seul responsable de tout ça . C'est lui qui a donné l'autorisation à ses voyous de se constituer en milices, pas pour défendre les revendications sociales des fonctionnaires mais ils sont uniquement là pour les magouilles,la rébellion, les menaces et l'intimidation même contre leurs responsables hiérarchique.
Donc bravo Mr charfeddine, ne reculez surtout pas car tout le peuple était contre la création des syndicats chez les forces de l'ordre.
Enquetez sur la fortune des soit disant responsables syndicaux.
Allez tapez fort et bravo aux policiers honnêtes.
Franchement, c'était prévisible ce genre de spectacle désespérant.
Il n'ya plus de doute, l'état tunisien est complètement désintégré.
Voir l'appareil sécuritaire, pilier du pouvoir, dans cet état de désordre absolu signifie que le pays est vraiment au bord du chaos et de l'éclatement.
Celà nous démontre aussi que la dynamique contre-revolution a réussi et achevé astucieusement son programme du retour de la dictature.
La main invisible a fini par "TUER" tout espoir d'un peuple désabusé.
Je suis tellement pessimiste que, pour moi, il faudra des décennies pour que le pays se relève de sa descente en fer.
L'état, cet individu collectif n'est plus qu'un mythe.
Quant au pouvoir en place, il s'avère incapable et incomptent pour assumer le rôle qui lui incombe après l'avoir usurpé.
Plus les jours passent plus la situation générale se complique.
Enfin, il est à craindre que la situation ne devienne incontrôlable et qu'une nouvelle vraie révolution se produise pour libérer ce peuple pacifique de cette prise d'otage qui date depuis plus de soixante ans.
C'est ce que je crois.
C'est horrible! Vivement qu'ils soient tout juger par les juges militaires (au moins cette fois ça leurs concerne!)
d un syndicalisme perverti et fausse, qui veulent etre les patrons du ministere de l interieur et imposer leur dictature et leur legendaire corruption policiere au peuple tunisien. L etat, Kaeies Saeied et le pays, ne pourront jamais avancer, tant que l ugtt et affilies, continuent de paralyser et de saboter
l etat et l economie du pays. Ce n est qu apres avoir recadre le syndicalisme megalomane de l epoque, que Margathe Tatcher a reussi a sauver
l economie britannique. Kaies Saied n a pas le choix ou le pays, ou l ugtt et affilies.