
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a condamné fermement « les déclarations choquantes faites par les autorités tunisiennes contre des compatriotes africains, qui vont à l'encontre de la lettre et de l'esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs ».
Dans un communiqué publié vendredi 24 février, il a été annoncé que la vice-présidente de l’UA et le Commissaire de l’UA pour la Santé ont reçu le représentant permanent de la Tunisie accrédité auprès de l'Union africaine afin d'exprimer les vives préoccupations de l’organisation « quant à la forme et le fond de la déclaration ciblant des compatriotes africains, nonobstant leur statut légal dans le pays ».
Moussa Faki Mahamat a rappelé à tous les pays, en particulier aux États membres de l'Union africaine, qu'ils doivent honorer les obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des instruments pertinents de l'Union africaine, à savoir traiter tous les migrants avec dignité, d'où qu'ils viennent, s'abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux.
Il a ainsi réitéré l'engagement de la Commission à soutenir les autorités tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration sûre, digne et régulière.
Une grande polémique a éclaté après les déclarations proférées par le président de la République, Kaïs Saïed qui a évoqué « un plan criminel préparé depuis le début de ce siècle pour métamorphoser la composition démographique de la Tunisie », ajoutant que « certaines parties ont reçu de grandes sommes d’argent après 2011, pour l’établissement des immigrants irréguliers subsahariens en Tunisie. L'objectif non annoncé des vagues successives de la migration clandestine étant de considérer la Tunisie comme un État africain n’ayant aucune appartenance arabe et islamique ». Des déclarations présidentielles qui ont attisé les campagnes racistes visant les Subsahariens.
En réaction, la société civile tunisienne s’est mobilisée. Un Front antifasciste a été fondé et une manifestation est prévue samedi 25 février 2023 sous le slogan : « A bas le fascisme, la Tunisie est une terre africaine ».
I.L
Le réchauffement climatique risque de faire des Tunisiens eux aussi des refugiés climatiques. Il faut donc chercher des solutions avec les pays d'origine et avec les Européens pour offrir plus de chances à la jeunesse africaine qu'elle soit nord-africaine ou subsaharienne. La répression ne va conduire qu'à plus de violence en Tunisie comme en Europe.
Ce n'est ni une question de racisme, ni de discours haineux , il suffit de voir comment les autres pays traitent ce problème sans contestation ni reprocha. Le cas de la Libye est très éloquent
Vous avez bien encadré cette affaire d'étrangers en situation irrégulière ni plus ni moins
Son discours philosophique est passé à côté de l'essentiel et il s'est attiré les foudres de tout le monde
Je suis un homme marié.
L'explosion du nombre de réfugiés et de migrants illegaux en Afrique doit simplement s'envisager comme corollaire des conflits, de la pauvreté, du sous-développement et surtout de l'échec des politiques de « codéveloppement » si pompeusement prodiguées par l'Europe principalement, et dont les fonds débloqués à cet effet finissent souvent dans la poche de plusieurs dirigeants africains ignobles et véreux.
A cela, il y a de fortes présomptions que l'Europe, qui affiche le "beau rôle" quand il s'agit de réfugiés et migrants ukrainiens, préfère "sous traiter" l'immigration, soit, au mieux par des contrats temporaires et saisonniers (ex : travailleuses marocaines en Espagne), soit en voulant créer des zones de "parking et de tri", moyennant finances (comme les camps de réfugiés syriens en Turquie), ce que nous avons refusé et refusons, à juste titre, à faire sur notre territoire, ou, ce qui est beaucoup plus grave, avec "l'aide" d'organisations mafieuses qui n'ont pas résisté à l'appât du gain et à l'aubaine représentée par la possibilité de "plumer" des africains et "monnayer" leur emplois précaires et non déclarés "au plus offrants" des employeurs européens, nouveaux négriers des temps modernes.
Alors bassement, il se venge sur des innocents africains !!!
Salauds de fachos !!!
Le Président de la République préside le Conseil de sécurité national."
Vivement la délivrance de ce pieds nickelé de la politique.

