Puisqu'au final on aura à choisir entre les 2 premiers candidats, on devrait exiger d'eux de subir l'épreuve d' un face à face conduit par les meilleurs journalistes pour débattre sur les sujets les plus pertinents.. Le gagnant serait celui qui aura le plus rassuré le Tunisien.
Le patron de la chaîne privée Nessma TV et candidat à la présidentielle, Nabil Karoui a annoncé qu’il entreprendra des mesures aux échelles nationale et internationale conformément à la Constitution et à la loi, si le projet d’amendement de la loi électorale est adopté au Parlement.
Dans une interview accordée au journal arabophone Acharaâ Al Magharibi parue ce mardi 18 juin 2019, M. Karoui a affirmé qu’il répondra à cette exclusion par des « moyens légaux pacifiques» relevant que cette proposition de loi a été « confectionnée sur mesure par un système de gouvernance terrifié» en vue d’écarter, « par la force », les rivaux politiques des élections après que les sondages d’opinion les aient classés à la tête des intentions de vote.
« Le peuple conscient et intelligent fera sortir, sans violence, ce système défaillant et corrompu comme il l’a fait avec Ben Ali. Qu’ils fassent une loi ou pas, cela ne me concerne pas personnellement. Si Nabil Karoui est écarté, nous avons 10 mille Nabil Karoui. Des millions de Tunisiens veulent se débarrasser de ce système fasciste et ils nous accusent d’escroquerie ? C’est eux les escrocs qui n’ont pas tenu leurs promesses et n’ont pas honoré leurs engagements », précise Nabil Karoui.
Rappelons qu’une proposition de loi a été élaborée concernant l’amendement de la loi électorale. Une proposition interdisant aux personnes dirigeant des associations caritatives ou utilisant leurs médias à des fins propagandistes de se présenter aux élections.
Cette proposition a été rejetée dans son intégralité lors de la plénière du 13 juin 2019 puisque la désignation même de ce projet n’a pas obtenu les 109 voix requises.
B.L
Commentaires (5)
CommenterTechnique du face à face.
Puisqu'au final on aura à choisir entre les 2 premiers candidats, on devrait exiger d'eux de subir l'épreuve d' un face à face conduit par les meilleurs journalistes pour débattre sur les sujets les plus pertinents.. Le gagnant serait celui qui aura le plus rassuré le Tunisien.