
L'Instance supérieure indépendante pour les élections a tenu, jeudi 4 juillet 2024, un point de presse à la suite de la réunion de son conseil, pour annoncer le calendrier électoral ainsi que les conditions de candidature à l'élection présidentielle.
Le président de l'instance, Farouk Bouasker a indiqué que le président de la République avait respecté les délais constitutionnels à travers de la publication de la convocation des électeurs pour le 6 octobre 2024. Il a ajouté que l'instance jouera son rôle pour assurer tout le processus électoral en toute indépendance et transparence.
Farouk Bouasker a affirmé que le conseil a fixé la période électorale du 14 juillet 2024 jusqu'à la proclamation des résultats définitifs de l'élection. Le dépôt des candidatures aura lieu à partir du 29 juillet 2024 à 8h jusqu'au 6 août 2024 à 18h. L'instance examinera les candidatures le 10 août 2024, et publiera le 11 août 2024 la liste préliminaire des candidats retenus.
La date limite du retrait des candidatures a été fixée au 2 septembre 2024. Ainsi, la liste définitive des candidatures sera annoncée dans un délai ne dépassant pas le 3 septembre 2024. La campagne électorale se tiendra du 14 septembre 2024 jusqu'au 4 octobre 2024, à minuit.
La date du scrutin se tiendra en Tunisie le 6 octobre 2024 et le silence électoral a été fixé au 5 octobre 2024. Quant à l'étranger, les élections se tiendront les 4, 5 et 6 octobre, et le jour de silence électoral sera le 3 octobre.
La campagne électorale commencera le 12 septembre et se poursuivra jusqu'au 2 octobre. Les résultats préliminaires seront annoncés le 9 octobre 2024, et les résultats définitifs seront annoncés dans un délai ne dépassant pas le 9 novembre 2024.
Si aucun candidat n'obtient la majorité absolue, un deuxième tour sera organisé dans un délai de deux semaines après la proclamation des résultats définitifs.
Le président de l'instance a, également, annoncé les conditions de candidature à l'élection présidentielle. Dans ce contexte, il a précisé que les conditions de candidature ne sont pas nouvelles et qu'elles ont été établies depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution en 2022.
Il a affirmé que pour se porter candidat à la présidence de la République, les conditions suivantes doivent être remplies :
- Être un électeur inscrit sur le registre électoral.
- Être de nationalité tunisienne, sans autre nationalité, né de père et mère tunisiens, ainsi que de grands-parents paternels et maternels tunisiens, tous ayant conservé leur nationalité tunisienne sans interruption.
- Être de religion musulmane.
- Avoir quarante ans révolus le jour de la présentation de la candidature.
- Jouir de tous ses droits civils et politiques.
- Ne pas avoir exercé la fonction de président de la République pendant deux mandats consécutifs ou séparés.
- Ne pas être touché d'une des interdictions liées à la perte de la qualité d'électeur et de l'éligibilité, résultant d'une condamnation pour les crimes mentionnés aux articles 161 nouveau et 163 nouveau de la loi électorale et à l'article 30 du Code pénal.
Le président de l'instance a indiqué que le candidat doit fournir les pièces justificatives de son éligibilité, notamment, les actes de naissances, les certificats de nationalité ainsi qu'un bulletin n°3 récent.
Farouk Bouaskar, a dévoilé les conditions relatives aux parrainages pour l'élection présidentielle. Les conditions relatives aux parrainages sont les suivantes :
-Un parrainage de dix députés de l'Assemblée des représentants du peuple ou du Conseil national des régions et des districts
Ou
-Un parrainage de quarante présidents élus de collectivités locales, en fonction au moment de l'acceptation des candidatures (conseils locaux, régionaux, ou municipaux)
Ou
- Un parrainage de 10.000 électeurs inscrits sur le registre électoral, répartis sur, au moins, dix circonscriptions législatives, avec un minimum de 500 électeurs par circonscription.
Par ailleurs, il a affirmé que le plafond de financement de la campagne électorale est fixé par décret présidentiel, conformément à la loi électorale. Il a précisé qu'il n'y a plus de financement public pour toutes les campagnes électorales, et qu'il ne reste que l'autofinancement et le financement privé, déterminés par un décret du chef de l'État.
Il a ajouté que l'Isie émet un avis sur ce plafond afin qu'il soit proportionné aux dépenses réelles nécessaires pour cette activité pendant 21 jours, estimant qu'il est possible que ce plafond soit réduit par rapport à celui adopté lors des élections de 2014 et 2019.
S.H
Ce monsieur, qui est magistrat , et toute la bande qui l'entoure , ne savent pas écrire correctement en Arabe le mot " calendrier " ( rouznama ) !! .... c'est peut-être juste un détail mais ça donne une idée de l'étendue de la médiocrité généralisée dans laquelle nous pataugeons ...
Allah el moustaen !
C'est qui contre qui ?
On le sait toutes et toutes : Janus aura comme concurrent Janus.
Ainsi, la Tunisie pourra mieux sombrer avec ce Dictateur, qui ira même dans 10 ans (c'est pas ma faute, mais les corrupteur, les voleurs et les spéculateurs : ana "ndhif" j'y suis pour rien!!"...
Les personnes hyper-compétentes et patriotes, comme Abir Moussi et la jeune Mariem en prison, pour rien.
Et les incompétents notoires font la pluie et le beau temps, sans qu'ils aient honte.
Ainsi va la Tunisie en 2024...
beurk
Je n'ose pas ire ce que j'en pense pour ne pas aller en prison.
La loi édicte, même si c'est de la main ou par la bouche de Kais Saied, des conditions restrictives pour tout prétendant à une place et un pouvoir "suprême" et c'est normal.
Qu'elle commande d'exhiber de ses origines, son ascendance et même sa confession, cela ne choque que celui qui croit être persan.....
Le monde entier est en régression, les politiques de rejet et de haine, les guerres permanentes, chaudes ou froides, illustrent assez ce propos. Et l'on verrait un îlot original, insolite, échappant comme par miracle aux lois du genre faisant de ce petit pays un espace culturel et humain quasi-exemplaire alors que sa population ressemble comme deux gouttes d'eau au reste du monde dans sa bêtise, ses excès et ses folies aussi bien que dans ses qualités.
Ecrivant cela, je demeure dans les limites du convenable.
Bien sûr qu'il est impératif de régler la forme comme le fond et espérer que cela contiendra dans les limites du respectable aussi bien les discours que les comportements.
Il faut être civilisé pour prétendre jouer le rôle de "père de la nation", comme il se conçoit chez certains.
Il est souhaitable, aussi, que le peuple qui en exige tant fasse montre du minimum de qualités pour honorer l'état de citoyen.
Tout citoyen de ce pays est réputé digne d'en porter la nationalité, de bénéficier en retour de tous les droits y afférents tout en étant tenu d'en respecter les lois et les règles en vigueur quel que soit le régime et la nature de ces lois.
Sauf les résistants et les porteurs de projets politiques alternatifs qui sont si peu nombreux et ne brillent pas du courage du héros à voir les foules qui leur tiennent compagnie et sans préjuger de leurs hauts faits.
Alors, soyons modestes, les exemples ne manquent pas des peuples prétentieux qui se racontent des mythes et légendes
que le dernier des "sauvages" ne croirait pas même. Et qui offrent le visage hideux, tout l'opposé de leur récit grotesque.
On a répandu des racontars que les faits démentent. On a dit que les élections ne se tiendraient pas, le putschiste-dictateur n'en faisant qu'à sa tête......
Maintenant, candidatez.....
Qui veut le programme?
Qui en a un?
Et puis, le moment venu, allez voter si le c'?ur vous en dit.
Nous avons assez à traiter de ce qui a lieu, pour nous passer de toutes ces élucubrations sans intérêt.
Les procès d'intention étant l'autre péril.
-enlever le qualificatif "independante" a l'instance
-ne pas présenter, zero candidature, laisser le locataire de Carthage jouer seul sur le terrain, marquer autant de points qu il le désire.
Il tombera seul. Et ce monsieur sera accusé de corruption. L'argent de peuple c précieux



