
Le juge d’instruction près du Tribunal militaire de première instance a décidé, lundi 2 août 2021, la Levée des recherches contre Seif Eddine Makhlouf, Mehdi Zagrouban, Nidhal Saoudi, Abdellatif Aloui et Mohamed Affes, et ce, jusqu’à l’achèvement des procédures judiciaires à leur encontre.
Notons que les députés Al Karama et l’avocat Mehdi Zagrouba sont impliqué dans l’affaire de l’aéroport, où ils sont intervenus pour faciliter le passage d’une citoyenne fichée S17.
En effet, le chef du bloc Al Karama, Seif Eddine Makhlouf a fait un scandale, le 15 mars 2021, à l’aéroport Tunis Carthage en voulant intervenir de force en faveur d’une citoyenne interdite de passer les frontières en vertu de la procédure S17. Seif Eddine Makhlouf a publié une vidéo en direct depuis l’aéroport, en se vantant de son statut de député et exhortant les agents de sécurité aux frontières de laisser la dame passer les frontières. Avec son arrogance habituelle, Seif Eddine Makhlouf avait défié les agents de sécurité, assurant qu’il n’y a pas d’Etat et qu’il est un député chargé de contrôler les institutions.
Le 29 juillet 2021, le procureur général de la Cour d'Appel de Tunis avait ordonné au procureur de la République près du Tribunal de première instance de Tunis l’ouverture d’une enquête en ce qui concerne la plainte déposée par le Syndicat de sûreté et par les agents des services d’enquête au sein de l’aéroport de Tunis-Carthage contre l’avocat et député Al Karama, Seif Eddine Makhlouf, et contre l’avocat Mehdi Zagrouba.
Toutefois et d’après les avocats des députés impliqués dans cette affaire, le Tribunal militaire s’est saisi de l’affaire, à la suite d’une plainte en référé déposée par le Syndicat de sûreté et par les agents des services d’enquête au sein de l’aéroport de Tunis-Carthage. Le député Maher Zid fût donc, arrêté suite à cela, mais il a été relâché lundi 2 août 2021.
S.H


pour les Khwanjias et les terroristes.
Il faut impérativement relancer la mobilisation populaire,
Ecrit par A4 - Tunis, le 27 Septembre 2019
C'est mon grand maître qui me l'a dit
Il me l'a même écrit de ses mains
"Il n'y a ni peuple ni pays
Quand les juges ne sont que des crétins"
Il me l'a dit sans mâcher ses mots
L'a répété avec insistance
"Juges corrompus sont source de maux
Source d'échecs et de décadence"
Voyez jeunesse comme il a raison
Regardez bien ces juges peu fiers
Qui traînent de saison en saison
Pour étouffer les sales affaires
Ils traînent, cachant la vérité
Protégeant criminels et malfrats
Instaurant haine et impunité
Répandant peste et choléra
Regardez cette bande d'ingrats
Sensés sauver veuves et orphelins
Mais les voilà du côté des rats
Du côté des laids et des vilains
Ils sont sensés appliquer la loi
Avec courage et sans calcul
Les voilà avec les hors-la-loi
Sans dignité, sans aucun scrupule
Mon grand maître c'est bien sûr Khaldoun
Il nous le rappelle avec panache
Vous l'avez tous compris, sauf ces clowns
Ces sales juges crapuleux et lâches
c'est vraiment triste de voir à quel point justice ne sera pas faite malgré des faits avérés et graves
Ils ont assez de "casseroles" judiciaires et financières pour les mettre au "violon" pour le restant de leurs jours. Alors il faut frapper vite et fort et s'occuper du "menu fretin" après.
Ainsi, les procédures vont encore laisser un temps précieux aux fameux députés qu'on a cru dépités, et qui auront de quoi reprendre du poil de la bête.
La maison justice est sens dessus-dessous suite au coup de torchon qu'on croyait capable d'emporter les complices, les porteurs de valise et les corrompus.
Non, pourtant, puisque la voilà revenue à ces us et coutumes. Procédurière et pointilleuse face à ceux qui ont de quoi lui donner le change, même tatillonne jusqu à se remettre en question et déclarer une chose qu'elle dénonce aussitôt.
Alors, nous en sommes comme de coutume, réduits à conjecturer.
Ou bien, ordre a été donné d'abandonner au civil le traitement de toutes ces affaires où sont mouillés des agitateurs dangereux et revêches, au service de plus gros poissons qui attendent de voir venir ce qui les attend.
Manière, peut-être de calmer les ardeurs, ou les soupçons de plus puissants encore qui auraient exprimé leurs "inquiétudes" de voir militariser la société...
Peut-être qu'on aurait ordonné que les dossiers soient bien ficelés pour s'éviter des surprises que des failles permettent aux petites ficelles de prétoire de favoriser les combines et ouvriraient la voie aux relaxations, et même à la remise en cause des dites procédures.
On pouvait s'y attendre au regard de ce qu'on savait, subodorait de la mise à sac de l'institution où plus rien ne fonctionnait droit.
On est surpris, marri de voir encore rejouer une pièce déjà vue et revue, où les ballets de rentrants et sortants étaient le clou du spectacle.
On est en colère d'assister au gâchis dont les effets peuvent gâter l'événement où même le travestir et permette aux salauds, aux délinquants de se sortir d'affaire à petit prix.
Il faut vite, sans céder aux sirènes des peurs ou des craintes de "nos amis", et bien, reprendre en main cette institution qui par miracle serait l'arbitre des décisions.
Cette institution est partie dans le discord, le conflit de légitimité.
Elle est complice de ce qui fut fait, par choix, faiblesse ou naïveté. Par manque de courage, surtout, des magistrats ont laissé une mafia gouverner, voler, insulter et tuer sans lever le petit doigt.
Oh ! Pas tous. Et, pas de la même façon. Pas avec la mele ampleur ni partout.
Sans doute.
Nous n'acceptons pas, et nous ne nous rendrons pas aux vilains.
Nous serons là.
Et, ils ne repasseront pas.