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L’essentiel du 1er débat des législatives
30/09/2019 | 21:30
18 min
L’essentiel du 1er débat des législatives

 

Ce soir du lundi 30 septembre 2019, ont démarré les débats entre les représentants des différentes listes candidates aux élections législatives baptisés « La route vers Bardo ».

 

Ces débats, qui se poursuivront le 1er et 2 octobre 2019, ont opposé ce soir les listes suivantes :

 

Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

Liste indépendante Ouled El Houma, représentée par Rami Mejri

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia Jeribi

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

 

 

-Santé

Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

Le secteur de la santé publique fait face à plusieurs problèmes. 1000 millions sont nécessaire au ministère de la Santé, 500 millions pour la réforme médicale et paramédicale et les moyens et médicament et 500. Nous sommes pour la santé gratuite

 

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

Trois axes :

Réhabilitation des hôpitaux et leur gestion ;

Moyens et outils pour une répartition équitable régions ;

Réhabilitation des structures de santé dans les régions.

 

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

Acquis important de l’Etat d’indépendance :

Réforme profonde de ce secteur à travers l’infrastructure moderne ;

Renforcer les ressources humaines dans les hôpitaux et les spécialités dans les régions ;

Réforme des caisses sociales.

 

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

Réforme qui passe par l’infrastructure et la proximité ;

Renforcer le cadre médical.

L’environnement du travail dans le domaine de la santé, est aujourd’hui décourageant et nos médecins partent à l’étranger.

Médicaments : le rôle de la Pharmacie centrale est important, les produits de luxe doivent être limités.

 

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

Protection des médecins et cadres médicaux surtout aux urgences.

Réformer les établissements de base et les équiper dans les régions.

Les droits des médecins sont bafoués et il faut y remédier.

Mettre en place des centres de santé mobiles.

Gouvernance dans les institutions publiques surtout pour ce qui est des médicaments.

Ouled el Houma, représenté par Rami Mejri

Augmenter le budget du ministère Santé ;

Les équipements doivent être généralisés dans toutes les régions.

Les soins gratuits pour tous les Tunisiens.

Enseigner à nos cadres médicaux de bien traiter les malades.

Combattre les mafias des médicaments qui contrôlent certains médicaments.

Le système de santé est corrompu.

 

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia Jeribi

Donner aux nécessiteux des carnets de santé qui leurs permettent de se soigner ;

Encourager les jeunes médecins à aller dans les régions ;

Valoriser nos compétences qui sont à l’étranger.

 

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Instaurer une équité dans la santé ;

Nous pouvons en Tunisie fabriquer des médicaments ;

Réhabiliter les hôpitaux ;

Trouver une solution pour développer le système de santé ;

Dans les zones rurales et les centre des soins de base renforcer les ressources humaines.

 

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

Augmenter le budget du ministère Santé ;

Renforcer les spécialités dans les centres régionaux ;

Une meilleure gestion des médicaments ;

Augmenter le nombre de CHU surtout dans les régions.

 

-Education

Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

-Programme centre publique enfants autistes :

Il n’a pas répondu à la question et a parlé de l’enfance marginalisée et de l’exploitation des enfants

 

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

-Problèmes de l’infrastructure, équipements et ressources humaines dans les institutions éducatives :

Il faut unir les forces et distribuer le budget nécessaire sur les régions pour réhabiliter les institutions et les entretenir

 

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

-Comment évaluez-vous le rendement de l’enseignement supérieur :

Il faut une réforme profonde. Ce qui s’est passé le 14 janvier plus 80.000 étudiants ont des diplômes et le marché du travail ne pouvait les absorber.

Le système LMD doit être revu car il n’a pas apporté ses fruits

 

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

Votre évaluation de la carte de santé :

Des services pour le plus de Tunisiens ;

Des pôles de santé dans les régions avec les spécialités pour rapprocher les soins des citoyens ;

Plus d’indépendance pour les centres de santé avec le respect du principe d’équité.

 

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

17% des citoyens n’ont pas de couverture sociale, allez-vous la généraliser :

Elle est un droit à tout citoyen.

Il faut que la dignité des citoyens soit garantie.

La couverture sociale doit être égale et bénéficier à tous les citoyens.

C’est le travail de tout le monde, une stratégie nationale.

 

Ouled el Houma, représenté par Rami Mejri

Modalité pour réduire le chômage :

Ouverture sur les marchés numériques.

Des cycles de formation pour les jeunes diplômés.

L’Etat doit aider en octroyant des stages.

Les moyens sont là mais la volonté politique n’y est pas.

 

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia Jeribi

Propositions pour améliorer le pouvoir d’achat :

Réforme de l’économie.

Instaurer la bonne gouvernance et lutter contre la corruption et la contrebande.

Mettre de nouveaux modèles économiques : l’économie solidaire par exemple.

 

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Diagnostic de la violence dans les écoles :

Il faut restaurer la sécurité dans les écoles, collèges, lycées et universités.

 

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

Votre évaluation de la Cnam et comment l’améliorer :

La Cnam n’a pas répondu aux attentes des citoyens.

Il faut la réformer et mettre en place une stratégie pour des services plus élargis.

Manque de contrôle dans la gestion de cette structure.

 

-Débat entre trois candidats (Abdelaziz Kotti, Hassan Hanachi, Chokri Ben Abda)

Réforme du système éducatif :

Kotti : Instaurer un dialogue avec les syndicats pour mettre en place un accord et une feuille de route.

Abda : Organiser un congrès national pour la réforme éducative.

Faut-il maintenir le système LMD ?

Hannachi : c’est une expérience qui a échoué et il faut le réviser.

Kotti : Il faut évaluer l’expérience avec des experts et savoir quelle éducation on veut.

Faut-il penser à un pont entre formation professionnelle et enseignement supérieur :

Abda : Il faut en effet encourager à la formation professionnelle et l’associer aux compétences et non à l’échec scolaire. Pourquoi ne pas avoir un Bac pro.

Hannachi : Il faut d’abord régler les problèmes de l’enseignement supérieur. Il faut aussi trouver les moyens d’encourager la formation professionnelle.

 

-Economie

 

Question : Le taux d’inflation en août 2019 a atteint 6.7%. Quelles sont les solutions que vous proposez pour limiter la hausse ?

 

Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

Parmi les solutions que nous voyons est de maintenir les salaires comme ils sont et voir avec l’UGTT pour cesser les grèves.

Si on augmente les salaires pour augmenter les prix il faut prendre en compte les autres classes sociales.

 

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

Il faut augmenter la productivité. Il faut aussi gérer la valeur de notre monnaie et contrôler les circuits de distribution.

 

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

Renforcer la production.

Limiter l’importation des gilettes notamment et n’importer que l’essentiel.

Contrôler les circuits de distribution et lutter contre les mafias.

 

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

Retrouver la culture du travail et de la productivité et mettre en place un dialogue social régulier.

Pression et contrôle sur les circuits de distribution.

Lutter contre l’importation anarchique.

Aller vers les secteurs prometteurs.

 

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

Protéger notre monnaie.

Programme clair qui a pour premier objectif l’investissement.

Contrôler les circuits de distribution.

 

Ouled el Houma, représenté par Rami Mejri

Nos richesses sont pillées et il faut ouvrir les dossiers.

Notre argent est volé on doit le récupérer.

Mettre en place une équité fiscale.

Il faut contrôler la productivité des travailleurs.

 

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia Jeribi

Les salaires sont faibles en Tunisie.

Il faut lutter contre la contrebande.

Limiter l’import anarchique.

Surtaxer les produits importés qui ont leur équivalent en Tunisie.

 

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Nous sommes les otages du FMI c’est ce qui a donné cette inflation.

Nous devons réduire les importations.

Nous devons exporter nos produits.

Renforcer les projets les investissements dans les régions dans le secteur agricole notamment.

L’industrie de transformation est aussi à encourager.

 

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

Contrôler les circuits de distribution.

Appliquer la loi par des peines de prison et non seulement des amendes.

 

Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

Programme pour instaurer l’équilibre balance commerciale :

Je ne sais pas ce que ça veut dire balance commerciale. J’ai d’autres compétences

 

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

Comment évaluer la lutte contre corruption et vos propositions pour la renforcer :

La corruption est née d’un relâchement.

L’Instance de lutte contre la corruption doit être dissuasive, mais doit aussi être accompagnée d’une batterie de lois et de contrôles administratifs. 

Le contrôle est faible et nous devons le renforcer.

 

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

Comment évaluez-vous les appels d’offres publiques :

Nous ne sommes pas arrivés à la transparence escomptée.

Chaque citoyen devrait avoir confiance.

Il faut mettre en place une structure dédiée.

 

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

Quels sont vos propositions dans la promotion des circuits touristiques de votre région :

A Bizerte nous avons un tourisme qui peut être varié.

Notre potentiel est riche dans nos différentes régions.

Nous devons promouvoir notre patrimoine.

 

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

Proposition pour lutter contre le monopole et les intermédiaires :

L’Etat et le ministère du Commerce doit barrer la route à ceux qui appliquent le monopole.

Intensifier les contrôles et appliquer la loi.

 

Ouled el Houma, représenté par Rami Mejri

Programme pour la lutte contre la contrebande :

La mafia est liée aux plus hauts responsables de l’Etat.

Un appareil de contrôle des lois qui soit indépendant et qui ne subisse aucune pression.

Il faut réformer le secteur de la douane.

 

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia Jeribi

Programme pour alléger le poids fiscal et instaurer l’équité :

Les impôts sont nombreux et cela rend difficile de les respecter.

Il faut unifier la TVA et la simplifier.

Il faut inclure la TVA sur plusieurs secteurs.

 

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Programme sur la bonne gouvernance et la gestion des fonds publics :

La candidate ne sait pas ce que veut dire gouvernance.

Il faut que les politiciens aient la volonté de gouverner avec un nouvel esprit.

Il faut cesser avec les lobbies.

L’argent public va chez les gouvernants qui l’utilisent à des fins personnelles.

 

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

Vision de lutte contre l’évasion fiscale :

Instaurer une fiscalité équitable.

Tenir compte de tous les citoyens qui ont un revenu.

Elargir l’application à de nombreux commerçants.

Intensifier le contrôle surtout au niveau des administrations publiques.

 

-Débat entre trois candidats : (Ali Tayachi, Sami Arfaoui, Radhia Jerbi)

L’Aleca est-il un accord qui nuit au pouvoir d’achat et quels sont ses avantages :

Arfaoui : Nous ne sommes pas prêts pour accueillir la concurrence européenne et nous avons bien fait d’arrêter les négociations.

Tayachi : Heureusement que les négociations ont cessé. Cela a été en notre faveur car certains de nos secteurs nécessitent d’être réhabilités pour que nous puissions être concurrentiels

Est-il possible d’instaurer une législation pour limiter la dette extérieure :

Arfaoui : La dette extérieure est parfois nécessaire. Légiférer est possible, mais nous devons tenir compte de notre contexte économique. On peut poser une limite.

Jerbi : Oui c’est possible, mais nous devons aussi considérer que nous avons un contexte particulier. Il faut orienter cela vers l’investissement et non vers les salaires.

La relation de la Tunisie avec le FMI est-elle une relation d’ingérence et de directives imposées :

Jerbi : La relation de la Tunisie avec le FMI est une relation de directives en effet. J’ai des craintes quant aux secteurs vitaux de notre pays car certaines de ces directives peuvent leur nuire et cette relation doit changer.

Tayachi : Nous avons frappé à la porte du FMI, il est normal après qu’ il vienne avec des directives.

 

Questions sur les politiques régionales :

Quelles sont vos priorités en ce qui concerne le développement régional :

 

Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

Relancer les projets qui n’avancent plus.

 

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

Travailler sur l’infrastructure et le transport.

Renforcer les projets pour qu’ils soient en cohérence avec les spécificités de la région.

 

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

Il faut aussi penser la discrimination positive pour Tunis.

Revoir l’infrastructure dans des régions de la ville.

Trouver les outils pour résoudre le problème du transport et le moderniser à la capitale.

 

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

La priorité à Bizerte est de fournir l’eau potable à tous.

Trouver une solution pour la pollution, pour l’usine d’acier, pour la sécurité routière et l’infrastructure de la santé.

 

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

Attirer les budgets nécessaires pour lancer les projets.

Installer les infrastructures dans les régions marginalisées.

Installer et équiper les centres de soins.

L’économie bleue liée à la mer est aussi à lancer.

 

Ouled el Houma, représenté par Rami Mejri

Il faut régler le problème de la pollution.

Il faut savoir exploiter les terrains inexploités de l’Etat.

Certains sécuritaires exploitent leur pouvoir.

 

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia Jeribi

Il faut appliquer la loi.

Il faut que les projets profitent aux régions et non à certains privés.

Des projets ne peuvent être entrepris à cause de la corruption.

Il faut améliorer l’infrastructure routière.

Lutter contre la pollution.

 

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Manouba peut devenir une destination touristique.

Nous devons accélérer la finalisation des projets d’infrastructure.

Rouvrir les stations de train de Oued Ellil, Bejaoua et Jdaida.

Il faut installer des ponts pour les piétons

Lancer un projet de lutte contre les inondations.

 

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

Nous axons notre vision sur le développement durable.

Nous avons des problèmes fonciers qu’il faudra régler surtout pour les agriculteurs.

 

Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

Programmes de projets de développement culturels et de loisirs :

Nous devons réhabiliter les Maisons de jeunes et les Centres culturels.

Il faut intensifier les activités et les varier.

 

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

Programme régional pour les projets qui n’avancent pas :

Le plus important à la Manouba est de relancer l’agriculture.

Le projet du centre commercial agricole (le marché de gros) est oublié et il faut le relancer.

 

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

Votre rôle pour renforcer les initiatives de développement dans votre région :

Nous allons œuvrer à encourager les jeunes à se mettre à leur propre compte.

Mettre en place des banques régionales dédiées aux petits projets.

 

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

Vos propositions sur le secteur environnemental et de gestion des déchets :

Renforcer les moyens des municipalités pour une bonne gestion des déchets.

Aide financière et logistique de l’Etat.

 

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

Proposition de plan urbain et prévention des catastrophes naturelles :

Lutter contre les constructions anarchiques.

Lancer des études pour délimiter les zones inondables.

Agir sur l’infrastructure d’évacuation des eaux.

 

Ouled el Houma, représenté par Rami Mejri

Vision sur la bonne exploitation des terres domaniales de l’Etat :

Il faut revoir comment exploiter les terrains inexploités de l’Etat.

Soit l’Etat trouve une solution soit les donner à des privés afin qu’ils les exploitent.

L’Etat doit faciliter les procédures légales.

Il faut savoir pourquoi ces terrains sont abandonnés.

 

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia Jeribi

Programme concernant les embouteillages :

Il y a un manque de transport dans certaines régions de l’Ariana.

Relier les différentes parties de l’Ariana par le métro.

Il faut que le transport public arrive à certaines régions comme Raoued.

 

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Diagnostic sur le programme de gestion des eaux :

Il faut exploiter les eaux des barrages lors des inondations notamment.

Unifier le prix de l’eau pour l’usage agricole dans les différentes régions.

 

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

Propositions pour encourager les hauts cadres à s’installer dans les régions :

Aller vers plus d’encadrement.

Encourager les projets personnels.

Les banques doivent être plus flexibles pour encourager ces jeunes à créer des projets dans les régions.

Lancer des campagnes de sensibilisation.


-Débat entre trois candidats : (Rami Mejri, Fatma Ben Salem, Khalil Ghariani)

Comment appréhender la discrimination positive :

Mejri : Nous avons des zones prospères et d’autres qui n’ont pas le minimum donc oui la discrimination positive est d’actualité.

Ben Salem : Le régionalisme frappe aussi parfois une même région et il faut en finir avec cela en mettant en place des services de proximité partout.

Par où commencer la discrimination positive :

Ghariani : Il faut étudier les particularités de chaque région et voir le manque et les besoins.

Ben Salem : Il ne faut pas penser région et gouvernorat, mais bien considérer les particularités et le potentiel de chaque région.

Le rôle de député pour consacrer la discrimination positive :

Ghariani : Nous allons examiner les situations dans chaque gouvernorat pour apporter des programmes dédiés et cohérents.

Mejri : Mettre en place une stratégie de lutte contre la pauvreté et dresser une liste des régions qui vivent dans des conditions inhumaines.


Les initiatives législatives pour les 99 premiers jours au parlement


Courant Al Mahabba, représenté par Hassan Hannachi

Des initiatives liées à l’emploi.

Bourse de 200dt pour ceux qui cherchent de l’emploi.

 

Tahya Tounes, représenté par Khalil Ghariani

Les urgences sont l’emploi et la lutte contre le chômage, le pouvoir d’achat, l’habitation et le transport.

Les institutions publiques doivent participer aux revenus de l’Etat et sont aujourd’hui un poids.

 

Parti socialiste destourien, représenté par Mohamed Chokri Ben Abda

Instaurer la loi des banques des régions dédiées aux petits projets pour les jeunes, l’Etat devra apporter la participation.

Réformes profondes  de la santé et l’éducation.

Equité fiscale.

Renforcer les institutions sécuritaires.

 

Parti destourien libre, représenté par Ali Tayachi

Les lois qui encouragent l’investissement.

Les lois dédiées aux personnes aux besoins spécifiques.

Respect des droits et des libertés.

Amender la loi électorale pour lutter contre le tourisme partisan.

 

Parti Al Amal, représenté par Abdelaziz Kotti

Initiatives en faveur des retraités.

Loi pour les soins et transport des enfants de moins de 12 ans.

Instaurer des centres de soins pour les jeunes toxicomanes.

Des lois et des fonds pour les artistes.

Amender le code des collectivités locales.

 

Ouled el Houma, représenté par Rami Mejri

Une initiative pour la lutte contre la corruption.

Enlever les privilèges des responsables de l’Etat.

Réviser les accords internationaux d’après la révolution.

Ouvrir une enquête sur les financements des partis.

 

Coalition « Mouwatinoun w Ncherek », représentée par Radhia

Des initiatives liées au pouvoir d’achat, à la sécurité et la femme.

 

Amal Tounes, représenté par Fatma Ben Salem

Il faut commencer avec les projets dans le parlement qui ont été suspendus et comment les relancer.

Instaurer un bureau de relation avec le citoyen.

Des initiatives liées à la représentation de la femme et des jeunes.

 

Parti des Verts pour le progrès, représenté par Sami Arfaoui

Des initiatives liées à une taxe environnementale à imposer aux industries polluantes.

Créer des filières pour la banque de solidarité.

Loi pour tous ceux qui entravent la bonne marche de l’institution publique.

 

 

30/09/2019 | 21:30
18 min
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Commentaires (2)

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Petit x
| 01-10-2019 09:38
Dialogue de sourds envers un Peuple Tunisien; totalement perdu dans la jungle dans laquelle il s'est embourbé depuis 2011.
C'est tout.

Battal
| 01-10-2019 08:39
En attendant les élections et le tourisme parlementaire comme d'habitude.