
La plénière s’est poursuivie avec un discours de près 90 minutes du chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, durant lequel il a consacré plus de 25 minutes pour parler de la polémique concernant le conflit d’intérêt le visant. Une intervention estimée arrogante par certains députés et suite à laquelle les députés Al Karama ont quitté la salle de la plénière. Il a également abordé le bilan de la période du Covid-19, ainsi que des priorités du gouvernement pour la période à venir, notamment en ce qui concerne la relance et le sauvetage économique. Dans ce contexte, il a assuré qu’il faut mettre fin aux solutions de rafistolage, d’autant plus que le tableau était déjà assez sombre bien avant la crise sanitaire.
Faycel Tebbini (La voix des agriculteurs) : il a indiqué qu’il regrette avoir repris ses fonctions lorsqu’il a entendu les propos arrogants du chef du gouvernement. Il a ajouté qu’Elyes Fakhfakh s’est attardé sur la polémique autour de son entreprise, au lieu d’aborder les problématiques du pays. « Dès que vous avez commencé, vous avez rempli votre « Valis ». Votre conflit d’intérêts est prémédité, surtout lorsque vous avez séparé les ministères de l’Environnement et des Affaires locales. Vous avez échoué et vous devez démissionner ».
Mabrouk Korchid (Indépendant) : il a indiqué dans son intervention qu’il va considérer la bonne foi du chef du gouvernement pour l’affaire de conflit d’intérêts, l’invitant à donner plus de précisions sur la réalité des parts qu’il détient dans les entreprises en question. Il l’a, également, mis en garde contre une éventuelle explosion de la situation sociale, notamment, avec les dernières tensions enregistrées dans le Sud du pays et la nécessité de trouver des solutions efficaces et urgentes.
Farida Laâbidi (Ennahdha) : elle a considéré que la plénière se tient dans des conditions particulières liées à la crise sanitaire. Dans ce contexte, elle a félicité les efforts du gouvernement, plus particulièrement, le ministre de la Santé nahdhaoui Abdellatif Mekki. Revenant sur les propos d’Elyes Fakhfakh concernant la nécessité du sauvetage du pays, elle a estimé que la demande de son mouvement quant à l’élargissement de l’assise politique est plus que légitime.
Haykel Mekki ( Echaâb) : il a indiqué qu’il s’attendait à ce que les députés félicitent, d’abord, le gouvernement pour sa réussite dans la lutte contre la pandémie Covid-19 et passer par la suite aux questions concernant la polémique du conflit d’intérêts, ce qui n’était pas le cas. D’autre part, il a indiqué que le gouvernement a certainement réussi la gestion de la crise sanitaire, mais qu’il a trébuché par la suite, soulignant que son parti a participé à ce gouvernement, justement, pour venir en aide aux plus démunis.
Samir Dilou (Ennahdha) : il a indiqué que son parti soutiendra le gouvernement tant qu’il maintient les priorités sur la base desquelles il a été formé, notamment la lutte contre la corruption, l’intégrité et la protection des classes défavorisées, et ce indépendamment de toutes les accusations. Il a, également, considéré que le gouvernement doit axer ses efforts sur l’emploi afin d’éviter les tensions sociales.
Hichem Ben Ahmed (Tahya Tounes) : il a indiqué que son parti soutient le gouvernement actuel, soulignant que la priorité demeure à la relance économique et l’impulsion de l’investissement, véritable moteur de la création d’emploi et de la richesse. Il a estimé qu’il est nécessaire d’éviter les tiraillements politiques durant cette période, proposant la signature d’une trêve de six mois impliquant la stabilisation de la situation et l’arrêt des grèves.
Nabil Hajji (Attayar) : il a indiqué qu’il ne va pas aborder les détails de l’article et la polémique autour du conflit d’intérêts puisque ce qui devrait être fait a été fait. Il a ajouté qu’il veillera à être membre de la commission d’enquête outre l’engagement du chef du gouvernement à démissionner. « Je m’adresse à Elyes Fakhfakh, la personne : Pourquoi leur as-tu donné cette occasion pour t’attaquer ? Nous faisons partie de la même famille politique et notre réputation est notre unique capital ».
Mongi Rahoui (Indépendant) : il a considéré que le chef du gouvernement n’a pas présenté de bilan, ni de vision pour la période à venir. Il a, également, énuméré les multiples casseroles du gouvernement actuel durant les cent premiers jours, entre autres, l’accident de voiture commis par la fille du ministre du Transport, les suspicions de corruption dans l’affaire des masques du ministre de l’Industrie et des PME, la discrimination des femmes dans un décret justifié par une erreur de publication par la suite, la retenue d’un jour de travail sur la base du salaire brut et non annuel, l’augmentation des tarifs de la Sonede, l’autorisation accordée à Mongi Marzouk pour aller en France en plein confinement, les aides accordées aux médias privés... Au final, il a affirmé que le chef du gouvernement n’a présenté aucune vision ni perspectives.
Samia Abbou (Attayar) : elle a tenu dans un premier temps à féliciter le gouvernement pour la gestion de la crise sanitaire malgré le manque de moyens. Elle a ajouté qu’il existe une suspicion de conflit d’intérêts pesant sur le chef du gouvernement. Toutefois, elle a indiqué que cette affaire a été révélée non par un souci de lutte contre la corruption, mais parce qu’Ennahdha a perdu le contrôle sur la formation du gouvernement et que le chef du gouvernement n’a pas voulu céder aux différentes pressions.
Sarra HLAOUI
Et ce ne sont pas les seuls individus catastrophiques qui n'ont aucun rôle, il y en a d'autres.
Leur existence est superflue et inutile, et leur place ne peut être autre que dans un café bas de gamme; écoutez-les comment ils parlent et comment ils raisonnent pareils et des joueurs de "botchi" ! Ils perdent leur temps et celui des autres.
Ce Safi Said n´est pas si safi que cela, il sème la haine contre les TRE apres avoir bouffé dans les rateliers des dictateurs arabes.....
il faudrait dire "l'essentiel du mot d'ouverture de la plénière ..."
B.N : Cher lecteur, cet article est évolutif, vous aurez le déroulement de toute la plénière avec les mises à jour nécessaires en temps réel comme on a l'habitude de faire.
Nous vous invitons à nous suivre plus souvent et nous vous remercions pour vos retours.
Bonne lecture :)
Ils ne laisseront jamais aucun gouvernement faire son travail. Hasbona Allah wa niama alwakil
et voilà que nos députés boient encore le café à 9h...
heureusement qu'elle ne commence pas à 8h...
apres, on nous targue d'un rythme marothonien jusqu'à 3h du matin... si on commence à l'heure, on a plus de chance de finir à l'heure :p
pauvre Tunisie



