
Tunisie Valeurs vient de publier le dernier numéro de sa Revue de Recherches pour 2024 et profite de l’occasion pour donner ses recommandations pour 2025, notamment sur la stratégie d’investissement à adopter et le portefeuille-type à choisir.
L’intermédiaire en Bourse indiqué que « l’économie mondiale vit, actuellement, au rythme des perturbations liées à la crise de l’énergie et des risques alimentaires compte tenu de la situation qui prévaut en Ukraine et au Moyen-Orient.
La croissance mondiale demeure faible, creusant les inégalités de revenus au sein des pays et aggravant la pauvreté. Selon les estimations du FMI, la croissance mondiale devrait atteindre 3,2% en 2024 et 2025. Selon l’institution de Bretton Woods, l’inflation mondiale continuera de ralentir. Dans les pays avancés, selon les prévisions révisées, le rythme de la désinflation devrait fléchir en 2024 et 2025. Toutefois, l’atténuation progressive des tensions sur les marchés du travail, conjuguée à une baisse attendue des cours de l’énergie, devrait ramener l’inflation globale à son niveau cible d’ici la fin de l’année 2025. L’inflation devrait se maintenir à un taux plus élevé dans les pays émergents et les pays en développement et ralentir plus lentement que dans les pays avancés.
En Tunisie, la reprise économique post-Covid-19, déjà insuffisante, ralentit davantage. Les estimations préliminaires de l’Institut national des statistiques (INS) montrent que l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 0,6% au cours du premier semestre de 2024, alors que le PIB n’a pas encore atteint son niveau enregistré avant la crise sanitaire. Les Tunisiens continuent de souffrir d’un chômage élevé (16% à fin juin 2024) et d’une inflation qui, bien qu’en baisse, ne cesse d’éroder leur pouvoir d’achat. La baisse des investissements conjuguée à la hausse de la pression fiscale sur les opérateurs économiques a négativement impacté la croissance économique du pays ».
Tunisie Valeurs estime que dans un climat qui se caractérise par un manque de visibilité, l’année 2025 s’annonce incertaine.
« Malgré la résilience dont fait preuve le secteur privé (comme en témoignent les comptes du premier semestre 2024 qui font état d’une croissance de la masse bénéficiaire de la cote de 9,3% à 1,4 milliard de dinars, en glissement annuel, pour les 62 sociétés ayant publié leurs états financiers semestriels jusqu’au 30 septembre 2024), nous restons prudents quant à l’évolution du marché d’ici la fin de l’année en cours et en 2025. Au vu de l’alourdissement de la pression fiscale, l’excellente prestation des sociétés cotées au titre de l’année 2023 nous semble difficilement «duplicable» sur les exercices 2024 et 2025 », lit-on dans ce document.
La Revue de Recherche ajoute : « La question qui se pose maintenant : avec une économie encore à la peine et une épargne au plus bas, le placement en bourse garde-t-il un effet d’appel ? Le placement boursier pourrait, semble-t-il, constituer un rempart contre l’érosion de la valeur de la monnaie étant donné l’hypothèse de résistance des marges des entreprises sélectionnées à la hausse des prix. Ce constat est de nature à favoriser l’arbitrage des investisseurs pour les actifs risqués de qualité. La seconde raison qui explique la résistance de l’investissement en bourse dans ce contexte morose est la résilience des grands comptes (les Family Offices). Ces derniers génèrent avec les OPCVM mixtes et les FCP CEA le plus clair des volumes en bourse.
Nonobstant cela, il faut faire preuve d’une vigilance extrême et d’une prudence renforcée dans la stratégie de sélection de valeurs. La solidité des fondamentaux et la qualité du management restent notre ligne de conduite pour faire face aux aléas de l’environnement. L’horizon de placement est, également, un facteur non négligeable dans notre stratégie de placement. Pour surmonter la morosité ambiante et profiter d’un bon retour sur investissement, nous recommandons un horizon de placement relativement moyen terme de 18 mois ».
Pour l’année prochaine, Tunisie Valeurs opte pour un portefeuille-type concentré composé de onze lignes.
« Nous continuerons à privilégier les capitalisations à forte orientation internationale (bénéficiant d’une conjoncture alternative à la nôtre et des gains de change qu’offre en général la conversion des devises) et les sociétés aux cash-flows récurrents et au faible levier financier. Les rois du cash sont les favoris des investisseurs dans les cycles économiques baissiers qui se prolongent et méritent de ce fait une "prime" sur le marché. Dans cette première famille de vaches à lait, nous sélectionnons des titres comme : SFBT et Delice Holding. Les valeurs disposant de leviers de croissance sur le marché local (comme MPBS) ou en dehors des frontières — et présentant un important potentiel de réévaluation par le marché comme Sah Lilas, Sotuver, TPR et Carthage Cement - sont également à préconiser. Nous continuerons également à recommander les valeurs financières, par opportunisme. Néanmoins, le marathon boursier des dernières années doit appeler à plus de "sélectivité" ; nous sélectionnerons alors les valeurs aux meilleurs fondamentaux (rentabilité, solvabilité, qualité du portefeuille) en l’occurrence Biat, Attijari bank, Amen Bank et Star », a préconisé l’intermédiaire en Bourse.
Le même document spécifie que « le thème traditionnel des "valeurs de rendement" devrait perdre son attrait au courant de l’année prochaine. Le niveau élevé des taux est de nature à aiguiser la concurrence des placements monétaires et obligataires et à détourner les investisseurs de ces valeurs refuges ».
« Pour nous, elles restent recommandées pour les détenteurs de CEA. Dans cette famille, nous avons sélectionné des valeurs de qualité, distribuant de "bons" dividendes (proches de ou supérieurs à 7%) et stables dans la durée. Les valeurs à fort rendement en dividendes comme Sotumag, Sotrapil, Tunisie Leasing & Factoring, CIL et ATL offrent un matelas de sécurité en cas de retournement du marché », y lit-on.
D’après Revue de Recherches

"avec une économie encore à la peine et une épargne au plus bas, le placement en bourse garde-t-il un effet d'appel ? Le placement boursier pourrait, semble-t-il, constituer un rempart contre l'érosion de la valeur de la monnaie étant donné l'hypothèse de résistance des marges des entreprises sélectionnées à la hausse des prix. "
Et pour la derniere parti du chapitre on rigole bien avec un dividende a 7% et une inflation a 8% , changez rien les gars gardez la peche , meme les crypto font plus rever et pourtant je n aime pas le casino
Mais la conclusion est folle sauf si c est une pub , voila ce qu ils ecrivent :
"Ce constat est de nature à favoriser l'arbitrage des investisseurs pour les actifs risqués de qualité. La seconde raison qui explique la résistance de l'investissement en bourse dans ce contexte morose est la résilience des grands comptes (les Family Offices). Ces derniers génèrent avec les OPCVM mixtes et les FCP CEA le plus clair des volumes en bourse."
Donc la maccro pue , la micro et les arbitrages des gros acheteurs de marché est negatif alors on favorise les actif risqués , les actions non mais cava ?
Mais l auteur se rattrape en disant :
" il faut faire preuve d'une vigilance extrême et d'une prudence renforcée"
mais il repart dans sa schyzophenie en disant :
"La solidité des fondamentaux et la qualité du management restent notre ligne de conduite pour faire face aux aléas de l'environnement. L'horizon de placement est, également, un facteur non négligeable dans notre stratégie de placement. Pour surmonter la morosité ambiante et profiter d'un bon retour sur investissement, nous recommandons un horizon de placement relativement moyen terme de 18 mois »
et sa c est la meilleur : " « Nous continuerons à privilégier les capitalisations à forte orientation internationale (bénéficiant d'une conjoncture alternative à la nôtre et des gains de change qu'offre en général la conversion des devises) ... ou en dehors des frontières "
en gros je vous la fait simple , n achetez pas d actions tunisiennes , acheter de l or des devises des terrains , les banques et les entreprises qu il vous propose sont des entreprises qui seront taxé jusqu a 40 a 60% selon le secteur (banque assurance ) merci KS 2025

