alexametrics
samedi 03 mai 2025
Heure de Tunis : 06:28
A la Une
Les prix augmentent pour tout le monde, sauf pour la télé et l’INS
10/03/2025 | 07:32
4 min
Les prix augmentent pour tout le monde, sauf pour la télé et l’INS
Service IA, Business News

 

Le taux d’inflation est officiellement en baisse constante ces derniers mois. En dépit de cette baisse, le Tunisien constate que son pouvoir d’achat est en chute libre. Cette différence entre les chiffres officiels et la réalité perçue du Tunisien a plusieurs explications dont la première est que le taux d’inflation ne reflète pas le pouvoir d’achat et que le panier de l’INS est vieux de dix ans et est devenu obsolète.

 

L’inflation suit une tendance baissière, passant sous la barre des 6 % pour la première fois depuis 2021. En lisant les chiffres de l’Institut national de la statistique (INS), il y a de quoi se réjouir. Pourtant, ces statistiques semblent en contradiction avec la réalité perçue par de nombreux Tunisiens, dont le pouvoir d’achat est en constante baisse.

La raison de ce paradoxe est simple : l’inflation dont parlent l’INS et plusieurs médias propagandistes n’a rien à voir avec le panier de consommation réel du Tunisien en 2025. Cet indicateur ne mesure ni le coût de la vie, ni le niveau de vie, ni même le pouvoir d’achat.

 

Une baisse de l’inflation célébrée par les médias officiels

Plusieurs médias propagandistes se sont félicités cette semaine du repli du taux d’inflation, qui a atteint 5,7 % en février 2025. Ils insistent sur la tendance baissière : 6 % en janvier 2025, 6,2 % en décembre 2024, 6,7 % en octobre 2024 et 7 % en juillet 2024, selon les dernières statistiques publiées par l'Institut national de la statistique (INS).

Cependant, malgré ces chiffres prometteurs en apparence, la perception des Tunisiens est bien différente. Une écrasante majorité affirme que les prix ne cessent d’augmenter, et ils n’ont pas tort.

 

Des hausses de prix bien réelles

« Aux chiffres, on peut faire dire ce que l’on veut », dit l’adage. Ce que mettent en avant les médias officiels, c’est le chiffre global de l’inflation. Mais ces mêmes médias se gardent bien de mentionner que plusieurs produits alimentaires connaissent une inflation à deux chiffres.

La viande d’agneau et de mouton : +21,4 %

Les légumes frais : +18,7 %

Les fruits secs : +14,2 %

Le poisson frais : +13,4 %

La volaille : +10,5 %

D’autres produits de consommation courante ont également connu des hausses notables :

La viande bovine : +9,7 %

Les fruits frais : +8,3 %

Les chocolats et confiseries : +7,3 %

Les sels et condiments : +6,3 %

Face à ces augmentations, comment expliquer l’écart entre les chiffres officiels et la réalité vécue par les citoyens ?

 

Un indice d’inflation obsolète et peu représentatif

L’une des explications tient dans la méthodologie de calcul de l’INS. Même si l’inflation suit un trend baissier, elle reste supérieure aux augmentations salariales légales, entraînant inévitablement une perte de pouvoir d’achat.

Surtout, le panier de consommation utilisé par l’INS pour calculer l’inflation repose sur 720 produits. Or, aucun Tunisien ne peut acheter ces 720 produits chaque mois.

Ces produits sont répartis en douze catégories, dont les pondérations sont loin de refléter la réalité de la consommation tunisienne en 2025. Par exemple :

Les produits alimentaires et boissons : 26,2 %

Les boissons alcoolisées et le tabac : 2,8 %

Le logement et les factures : 19 %

Les communications : 4,6 %

Les restaurants et hôtels : 4,6 %

Ce panier de référence date de 2015. Non seulement il ne correspond plus aux habitudes de consommation des Tunisiens d’aujourd’hui, mais les pondérations attribuées à chaque catégorie ne sont plus adaptées.

 

Un indicateur mal compris et politiquement instrumentalisé

L’INS lui-même reconnaît que l’indice des prix à la consommation (IPC) ne mesure ni le coût de la vie, ni le niveau de vie, ni le pouvoir d’achat. Il est conçu pour :

-      Mesurer l’inflation globale,

-      Orienter la politique monétaire,

-      Analyser la conjoncture économique,

-      Indexer les contrats socio-économiques,

-      Servir d’outil de calcul pour la comptabilité nationale.

L’INS applique une méthodologie scientifique rigoureuse et ne peut être tenu responsable de la politisation de ses chiffres. En revanche, il est responsable du maintien d’un panier obsolète, qui devrait être mis à jour d’urgence pour refléter la consommation actuelle des Tunisiens.

 

Une communication biaisée au service du pouvoir

En évoquant régulièrement la baisse de l’inflation, c’est le président de la République lui-même qui contribue à politiser cet indicateur. En corrélant directement l’inflation au pouvoir d’achat, les médias à la solde du régime entretiennent un discours trompeur pour légitimer les choix économiques en place.

Mais les Tunisiens ne sont pas dupes. Beaucoup constatent chaque jour le fossé entre le discours officiel et leur réalité quotidienne. Leur pouvoir d’achat diminue inexorablement, car les produits qu’ils consomment le plus subissent des hausses à deux chiffres, tandis que leurs salaires stagnent.

Loin des annonces optimistes relayées par les médias pro-régime, la réalité économique est implacable : les Tunisiens voient leur pouvoir d’achat s’effondrer sous le poids de hausses de prix conséquentes sur les produits de première nécessité.

L’INS doit revoir son mode de calcul pour proposer un panier représentatif de la consommation actuelle. Mais au-delà des chiffres, la seule réalité qui compte pour les citoyens est celle de leur portefeuille. Et celle-ci est sans appel.

 

Raouf Ben Hédi

 

Cliquer ici pour la méthodologie détaillée de l’INS dans son calcul de l’inflation

 

10/03/2025 | 07:32
4 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous
Commentaires
Dr. Jamel Tazarki
Que ferions nous afin de nourrir les Tunisiens en cas de situations imprévues?
a posté le 11-03-2025 à 10:21
Je cite l'article ci-dessus :"Les produits qu'ils [les Tunisiens] consomment le plus subissent des hausses à deux chiffres, " --> L'inflation aurait pu être encore plus forte sans les importations et l'injection de la devise étrangère pour des achats complémentaires à l'international.
-->
Les risques sont ainsi évidents:
- que ferions nous, si nos réserves de devises étrangères ne suffiront plus afin d'importer ce qui nous manque en produits alimentaires indispensables (--> si nos exportations ne financent plus nos importations)?
- Puis, nous avons le problème que nos réserves de certains produits alimentaires indispensables ne suffisent que pour quelques semaines / mois (même notre production de céréales est insuffisante afin de nourrir tous les Tunisiens). --> Que ferions nous afin de nourrir les Tunisiens en cas de situations imprévues (catastrophes naturelles ou militaires à l'internationale)? --> d'où la nécessité de stockage de produits alimentaires de survie à l'échelle nationale, ce qui n'est pas toujours le cas...

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

-

Dr. Jamel Tazarki
Plutôt, Responsabiliser le Tunisien!
a posté le 11-03-2025 à 09:57
a) Je cite, d'après la Chambre nationale des abattoirs:
- Le président de la Chambre nationale des abattoirs et des transformateurs de viande blanche, a confirmé que la consommation nationale mensuelle moyenne de volaille en Tunisie est estimée à 13.500 tonnes (je dis bien mensuelle) --> ce qui fait 7 Millions de poules...
- Environ 6000 tonnes de viande de dinde destinée à la consommation sont produites chaque mois.
- Et maintenant retenez votre souffle: 162 millions d'oeufs sont consommés par mois, et pour le mois de Ramadan il nous faudrait 200Millions d'oeufs... --> voir le lien web ***

b) je cite, d'après l'agence nationale de maîtrise de l'énergie
- La climatisation représente plus de 70% de notre consommation énergétique, selon une estimation publiée par l'Agence nationale de maîtrise de l'énergie. --> L'effet de la climatisation sur la facture énergétique est confirmé: Chaque degré de climatisation en plus est l'équivalent de 7% de la facture électrique. Une heure de climatisation est l'équivalent de la consommation électrique de 220 lampes LED, ou celle de 14 réfrigérateurs ou encore une consommation énergétique de 16 téléviseurs. --> voir le lien web ***

c) Les coupures d'eau durant la nuit:
- J'approuve le fait de couper l'eau durant la nuit (supprimer la distribution d'eau pendant la nuit), pourquoi?
-->
la réponse est évidente, ceci permettrait de minimiser la perte d'eau à travers les fissures de la canalisation d'eau potable. Cette perte est plus forte la nuit, du fait que la pression sur les canalisations d'eau potable est plus forte la nuit (et vous savez le pourquoi).
-->
Des faits:
- rares sont les Tunisiens qui ont construit des bassins sur le toit de leur maison, qu'il remplissent la journée pour s'en servir durant la nuit en cas de coupure d'eau de robinets...
- rares sont les Tunisiens qui récupèrent l'eau de pluie dans des petits bassins placés directement en-dessous du tuyau de descente de l'eau du toit vers le sol
- rares sont les Tunisiens qui ont bricolé des éoliennes pour récupérer l'énergie du vent
- rares sont les Tunisiens qui produisent de l'énergie avec les déchets
- rares sont les Tunisiens qui pratiquent l'agriculture urbaine...

d) Fazit: Je propose plutôt de motiver et de responsabiliser le Tunisien par la loi (sans les emprisonnements abusifs et non justifiés de ces derniers temps) afin de le pousser/obliger à faire quelque chose d'utile par lui même, pour lui même, pour tous les Tunisiens et pour le reste du monde
-->
Le Monde et la Tunisie passent par une crise socio-économique et ainsi l'Etat tunisien ne pourrait pas satisfaire tous les désirs du Tunisien sans sa participation . Je m'explique,
- on ne peut pas manger nos poules pondeuses et se dire après qu'il y a une pénurie d'oeufs:))
- on ne peut pas climatiser toute une maison de 100 à 200 m2 et dire après que nous avons une pénurie de gaz naturel --> il suffirait de climatiser la salle de séjour (qui devrait être salle à manger et salon).
- etc., etc., etc.

Bonne soirée

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

PS:
a) Mon voisin en Tunisie a déraciné 5 grenadiers, deux oliviers et 3 amandiers qui lui fournissaient approximativement 200Kg de grenades de très bonnes qualités, 20Kg d'olives et 30Kg d'amande afin de faire de la place pour sa voiture et celle de sa femme. Et il a ainsi cimenté tout son jardin:))
--> Alors que l'on parle partout sur la planète terre de l'agriculture urbaine....

b) - Voilà ce que disait le maire Thomas Nietzsche de la ville allemande Jena: "Nous savions que nous ne pourrions jamais avoir des masques à 110000 personnes du gouvernement. La priorité a été accordée aux cliniques, aux cabinets médicaux, à la physiothérapie et aux établissements de soins infirmiers. C'est pourquoi nous avons lancé une campagne: Chers Jenaers, veuillez coudre vos masques vous-même. Consultez les instructions sur YouTube. Nous obtenons suffisamment de matériel et vous montrons comment nettoyer les masques afin qu'ils puissent être réutilisés encore et encore."
-->
vous voyez ce que je veux dire, notre ex-gouvernement, au mois de mars 2020, disait aux Tunisiens "restez chez-vous, ne bougez même pas le petit doigt, ne faites rien de productif et l'état tunisien va vous fabriquer 32 millions de masques de protection", alors que les maires des villes allemandes font motiver les citoyens de leurs localités à fabriquer leurs propres masques de protection d'une façon artisanale.
-->
Et qui a fabriqué les 32 millions de masques de protection pour la Tunisie? oui, c'était une fabrique d'un député (sans entrer dans les détails).
Dr. Jamel Tazarki
Bourguiba était un visionnaire et a encouragé le planning familial alors que la Tunisie ne comptait que 3,3 Millions d'habitants!
a posté le 11-03-2025 à 09:51
Il faut comprendre enfin que la Tunisie n'a pas les moyens/ressources afin de nourrir et de satisfaire les besoins de 12 ou 13 millions d'habitants. La croissance démographique excessive en Tunisie a causé beaucoup de problèmes dans les domaines de l'emploi, de l'éducation, des transports, du logement, des soins médicaux et de la protection l'environnementale.

Je donne d'abord une explication non mathématique simple et très approximative de la poussée démographique. Comme nous le savons, chaque couple peut avoir zéro ou plusieurs enfants. Quand ce nombre d'enfants par couple est égal à 2, la population tend vers un état final stable (elle n'augmente pas et elle ne diminue pas). Ce qui fait que les parents (un couple) vont mourir un jour et vont laisser exactement deux descendants. On a donc un système en équilibre permanent. Quand le nombre d'enfants par couple est inférieur à 2, alors la population va diminuer. C'est-à-dire deux personnes (un couple) vont disparaître un jour et vont laisser un seul ou zéro descendant. Mais à partir de 2.1 enfants en moyenne par couple, cela se complique: le nombre d'individus par génération se met à augmenter sans fin. Et cette croissance qui peut paraître lente, est en fait véritablement explosive puisqu'elle a entraîné un quadruplement de la population tunisienne en 60 ans (entre les années 1956 et 2017). Or, un demi-siècle est très vite passé! On ne peut pas continuer à ce rythme.

Ce qui aggrave encore la situation, ce sont les mariages à 16 ans ou même à 15 ans: dans ce cas particulier même une fécondité de 1,6 enfants par couple ne peut pas freiner la croissance explosive de la population tunisienne'

-Ignorer la poussée démographique en Tunisie c'est reporter les problèmes à plus tard, à la période où il faudra trouver les moyens à la fois d'arrêter cette croissance et de résoudre autrement cette difficulté restée un temps camouflée. Actuellement la Tunisie a même des problèmes afin de nourrir tous les Tunisiens sans importation abusive de l'étranger.

La récolte céréalière tunisienne n'a pas cessé d'augmenter, mais la quantité de grain par tunisien n'a pas cessé de se réduire à cause de la poussée démographique. Un grand pourcentage de l'accroissement annuel du revenu national est absorbé par l'accroissement de la population, ce qui absorbe une grande partie de nos fonds et freine le développement économique et social.

En 1956 la Tunisie comptait 3,3 Millions d'habitants, en 2017 elle compte 11à 13 millions d'habitant et d'après mes calculs statistiques la Tunisie aura 28 millions d'habitants en 2045. Où allons-nous et qu'elles seront les conséquences pour l'environnement?

L'équilibre à long terme entre croissance démographique et approvisionnement alimentaire est indispensable, Il faut s'attendre à ce que le taux annuel de croissance de la production alimentaire par habitant en Tunisie continue de baisser.

La croissance démographique doit diminuer afin de stabiliser la population tunisienne autour de 10 Millions d'habitants. En effet, à un état stationnaire de la productivité il nous faut aussi un état stationnaire de la croissance démographique.

Puis, je rappelle que la fermeture de plusieurs écoles primaires ou la baisse du nombre d'élève en Tunisie n'est pas un signe de la baisse des naissances comme nous le racontent certains pseudo-scientifiques, mais elle est plutôt la conséquence du fait que le nombre d'enfants âgés de 6 à 15 ans n'ayant jamais été à l'école ou l'ayant quittée avant la fin de la scolarité obligatoire s'élève à plus d'un million en Tunisie. L'écart est plus accentué selon le genre, l'âge, le milieu de résidence, ou l'activité des enfants. 67.6% des enfants non scolarisés ou déscolarisés, sont des filles. 60% des enfants concernés habitent les zones rurales et 40% sont en situation de travail.

Nous avons le choix de laisser la nature ajuster la poussée démographique en Tunisie par les catastrophes et les épidémies ou de prendre notre destin en main pour ajuster le nombre des naissances afin de garantir un équilibre entre la poussée démographique et nos ressources naturelles limitées.

-->
L'aide inconditionnelle aux pauvres est absurde (j'insiste "inconditionnelle"). En effet, il y a 20 ans j'ai aidé un ami à se marier et à construire un petit appartement sur la maison de son père. Aujourd'hui, je regrette de l'avoir aidé. Pourquoi? Réponse: car il a entre-temps 5 enfants qu'il ne sait pas comment nourrir et habiller. --> il y a 20 ans, on avait un cas social de misère extrême, alors qu'aujourd'hui nous avons 7 cas sociaux de misère extrême par ma faute (le père, la mère et les 5 enfants).

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Nephentes
Compte rendu d'un achat ordinaire denrées de base
a posté le 10-03-2025 à 13:35
Je n'ai pas compris au juste quel est le but des autorités : se foutre de la gueule des citoyens qui constatent quotidiennement l'envolée des prix ; ou se foutre de leurs propres gueules par auto-dérision malvenue ?

Viande soi-disant importée le kg : 39 DT
Escalope de poulet : 23 DT
Piments ordinaires : 3 DT 200
Tomates : 2DT 900
Café turc 500g : 14 DT

Achat vêtements de l'Aid Esseghir deux adolescents : Waikiki : 540 DT

Budget prévisionnel ramadan , famille 04 personnes, produits ordinaires alimentaires et hygiène + vêtements ( aucun luxe) : 3000 DT : l'année dernière c'était 2800 DT

Alors DE QUI l'INS se fout Quelle peut être sa crédibilité
le financier
article sans intérêt
a posté le 10-03-2025 à 12:44
Une baisse d inflation ne veut pas dire , une deflation .
Le prix monte mais moins rapidement que le mois ou l année precedente .
De toute maniere une inflation au dessus de 4% , detruit le pouvoir d achat des tunisiens mais reduit aussi l impact de la dette de l etat ;-) surtout si elle est libellée en dinars .
Ya des banque tunisiennes qui vont avoir du soucis ...
Enfin bref le panier et la ponderation sont des discussions dans tous les pays a travers les tps .

De toute maniere la bct Baissera son taux de 0.5 et s ils sont intelligent , ca sera fait avant l été pour ne pas trop impacter le taux de change
DHEJ
Il s'agit...
a posté le 10-03-2025 à 11:41
Des indicateurs de la République Tunisienne Sub-Saharienne!
Lucky Luke
Il l'a dit
a posté le 10-03-2025 à 11:32
Il faut changer les méthodes de calculs.

Pas en guise de moderniser celles-ci, les rendre impartiales et objectives, tout au contraire, ces méthodes doivent s'adapter et se modeler pour expliquer des taux préalablement prédéfinis par syedtou Rabbi --lè-- yne7ih et sa bande de macaques !
Qui croit encore en leurs chiffres ? Personne, ni les Tunisien-ne-s et moins encore le monde à l'extérieur !

Ceci relève non seulement de la malhonnêteté mais également de la corruption.
Rationnel
Baisse de l'inflation est une bonne nouvelle
a posté le 10-03-2025 à 11:18
Pourquoi plaider pour une inflation plus élevée ?
La baisse de l'inflation est un phénomène global bien réel. Une reformulation de la méthodologie de calcul pourrait même donner un chiffre encore plus bas. Par exemple, au Maroc, avec une inflation de 0,75%, Bank Al-Maghrib maintient un taux d'intérêt de 3%, tandis que la BCT conserve un taux de 8%.
Une inflation plus faible entraînerait une réduction des taux d'intérêt, ce qui diminuerait la dette et son service tant pour le gouvernement que pour les particuliers, ainsi que le chômage. Le taux de croissance passerait a 4% comme au Maroc au lien des 1,6%...
La modification de la méthode de calcul de l'inflation pourrait donner une estimation encore plus basse si l'on appliquait les pondérations utilisées aux '?tats-Unis, où le logement représente 36% du panier contre 19% en Tunisie. Le chiffre publié de l'inflation reste une estimation et ne peut jamais refléter parfaitement la réalité vécue par les individus, puisque revenus, dépenses et situations varient d'une personne à l'autre. Chaque citoyen a sa propre inflation.