
La succession des épisodes de sécheresse n’est pas chose nouvelle. Plusieurs stratégies d’atténuation et de prévention des risques ont été élaborées mais rien de concret ne semble être entrepris, sauf le rationnement de l’eau potable. Pour les autorités tunisiennes, la solution la plus plausible, pour le moment, est de couper l’eau aux abonnés de la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede) pendant quelques heures la nuit ou la journée, tout dépend de la zone concernée par le plan d’austérité hydrique que l’entreprise publique aurait mis en place conformément aux instructions du ministère de tutelle. Le ministère de l’Agriculture avait, rappelons-le, ordonné un système de roulement conjoncturel pour l’approvisionnement en eau potable, au lieu d’accélérer l’adoption du Code des Eaux.
Ce texte attendra, lui, encore longtemps, de toute évidence, dans les tiroirs de l’Assemblée des Représentants du Peuple. Révisé, il devait être soumis à la présidence du gouvernement pour un examen en conseil des ministres, selon une annonce faite en janvier 2023 par l’ancien ministre de l’Agriculture, Mahmoud Elyes Hamza. L’un des objectifs annoncés alors était la lutte contre le forage anarchique des puits et l’organisation des activités des groupements hydriques. Élaborée depuis belle lurette et mentionnée dans le Plan national « fantôme » sur la sécheresse, il n’est encore que paroles en l’air.
Entre temps, ce sont la campagne agricole, les agriculteurs et les consommateurs qui risquent gros face à la prolongation de la sécheresse due au déficit pluviométrique doublé d’une gestion non-durable des ressources hydriques. Les épisodes prolongés de sécheresse affectent plusieurs secteurs et sous-secteurs et, sur un plan plus large, l’ensemble de l’économie du pays. Leurs répercussions peuvent être plus graves quand ces épisodes se produisent en pleine saison des pluies. Ils « soumettent les cultures à des stress hydriques et peuvent provoquer une baisse notable de la production agricole, notamment lorsqu’elles interviennent pendant les phases sensibles du cycle végétatif », selon le Plan national sécheresse datant de novembre 2022.

Cette calamité naturelle qu’est la sécheresse peut aussi impacter l’oléiculture tunisienne. « Avec le prolongement de la sécheresse, ce sont les oliviers cultivés en zones marginales qui souffrent en premier. C’est ensuite l’arbre même qui risque d’être affecté », bien que l’olivier soit connu pour sa résistance face au déficit hydrique, indique le Plan national sécheresse. L’impact se fait déjà ressentir avec une huile d’olive qui se vend à 25 dinars le litre en vrac. En août 2023, le vice-président de la chambre régionale des propriétaires de huileries de Sfax, Morsi Chaâbane, a annoncé, en plus, une récolte moins bonne que celle de la dernière saison en raison des épisodes de sécheresse que connaît le pays.
Nadya Jennene
Pour le probleme d eau aussi,il ya le dessalement d eau de mer, il y a aussi l encouragement des citoyens (surtout les agriculteurs) pour stocker leau de pluie,le nettoyage des barrages pendant l ete..mais malheureusement nous vivant dans un pays tres mal gere
Je produit la totalité de l'énergie électrique que je consomme et ce moyennant une installation photovoltaïque.
Je récupère les eaux pluviales pour principalement alimenter la chasse d'eau.
Est-il concevable pour un pays souffrant de sècheresses répétitives, de continuer à mettre de l'eau "potable" dans les chasses d'eau ?
- Energies renouvelables que sabotent les camarades syndiqués de la STEG.
- Dessalement de l'eau de mer que l'on veut remplacer par les "salet al istisqaa".
Que pouvez-vous faire dans un pays où les politicards élus sont débiles ... à l'image de leurs électeurs ?
- La capture de l'eau atmosphérique est une solution moins coûteuse et mieux adaptée a la Tunisie vu l'humidité et c'est une solution qui peut se faire a l'échelle individuelle.
- Le pays est condamné a la soumission aux politicards ignorants et débiles pour au moins une autre décennie, donc ceux qui veulent des solutions doivent compter sur leur propres moyens.
Pour l'osmose inverse, on a besoin de 4 à 5 kWh pour produire 1 m3 d'eau douce. Le prix de revient du m3 est de quelques dinars ...
En Europe, le m3 d'eau douce obtenue par osmose inverse revient à environ 1 euro, soit un peu plus que 3 dinars.
En Tunisie, la seule usine en service, celle de Jerba, propose son eau au prix de 3 dinars le m3.
Quand on dispose de 1300 km de côte, il nous est plus simple et moins cher de procéder au dessalement de l'eau de mer, surtout si l'on combine ça avec une bonne installation photovoltaïque qui divise le prix de l'électricité par 2 à 3 !
L'eau manque ? Ne lavez plus vos autos ! Prenez moins de douches ! Vive la crasse et les maladies ...
Il y a encore moins d'eau ? Ne plantez ni tomates ni patates ! N'irriguez plus vos plantations ! Vive la famine ...
Il n'y a plus d'eau ? arrêtez de boire ! Vive la connerie ...
CORDIALEMENT assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
La production d'un kilo de tomates aux Pay-bas consomme 16 litres de tomates, la plupart des autres producteurs ont besoin de 60 litres ( voir This Dutch tomato farm might just solve the global food crisis ).
Les techniques utilisées par les fermes des pay-bas sont disponibles a tous et ne sont pas difficiles a reproduire, si les besoins en eau de l'agriculture sont réduites par quatre en suivant les exemples de l'agriculture hollandaise, et l'agriculture en Tunisie consomme plus de 80% de l'eau donc on aura suffisamment d'eau pour augmenter la production agricole avec le 30% des réserves en eau.
On devrait aussi encourager les gens de modifier le régime alimentaire et revenir a l'alimentation ancestrale ou on mangeait plus de fruits et salades et moins de pains, un régime alimentaire méditerranéenne. Ceci est important pour réduire les maladies métaboliques comme le diabète qui touche plus de 20% de la population ou l'hypertension...