un peuple malade qui a besoin d'un tsunami .
FASSAKH ET 3AOUED MIN JDID.
je suis vraiment desole, c'est tres grave et tres affligeant et chagrinant.
En une dizaine d’années, l’humanitaire français Thierry Darantière a abusé et violé 41 enfants tunisiens âgés de 6 à 17 ans. Il vient d’être jugé ce mercredi 22 juin par la cour d’assisses des Yvelines à Versailles et condamné à 16 ans de réclusion criminelle ainsi que d’une injonction de soins de 10 ans. Lors de son procès, le pédophile français - parce qu’il admet en être un - n’a pas nié les faits. Il a même refusé de faire appel afin de ne pas envoyer « un message négatif » à ses propres enfants, leur faisant croire que ses crimes n’étaient pas aussi graves en fin de compte.
Pendant toutes ces années, durant lesquelles l’humanitaire étranger, s’est « servi » parmi la jeunesse oubliée de la Tunisie, aucun signe de vie n’a été donné du côté tunisien. Les autorités n’ont nullement souhaité collaborer pour identifier les victimes. Dans un silence coupable, les autorités tunisiennes ont même refusé de coopérer.
Selon son avocat, le prédateur sexuel est « tombé dans la facilité » qu’offrent des pays comme la Tunisie en terme de prostitution infantile. Oui prostitution, car certains de ces enfants ont « offert » leurs services moyennant de modiques sommes d’argent, un peu de nourriture ou même une coupe de cheveux. Mais au-delà de cette prostitution, ces viols commis pendant 10 ans ont même dépassé le stade d’abus pour inclure des actes de torture et de barbarie commise sur des enfants : introduction d’objets sexuels, de seringues et autres immondices qu’on passera.
Il se trouve, en effet, que les pédophiles du monde ont des destinations « fétiches ». Là où ils pourront assouvir leurs vices en toute impunité. Est-ce une coïncidence ? Non, car dans ces pays, l’Etat de droit a la tête ailleurs et semble peu se soucier du sort de ses enfants.
Sans un martèlement médiatique français, repris par la presse nationale, et une enquête réalisée par l’Obs, cette affaire n’aurait peut être jamais été ébruitée. Seule l’interpellation du coupable a permis de stopper l’escalade de ses sévices. Ce n’est d’ailleurs qu’hier que le ministre de la Justice tunisien a ordonné au ministère public d’ouvrir une instruction judiciaire dans cette affaire. Ce n’est qu’aujourd’hui que le ministère tunisien de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, a publié un communiqué pour « condamner les crimes commis par l’humanitaire français ».
Aujourd’hui encore, autour de ces affaires, le silence est de mise en Tunisie. Les affaires de pédophilie restent encore entourées d’une bonne couche de honte et de tabou. N’est pas encore venu le jour où sera donnée, aux enfants, l’occasion d’exprimer leur souffrance et d’exorciser leurs démons ni aux adultes celle d’avouer leurs pêchés et d’être sanctionnés comme il le faut. Pas en Tunisie, pas aujourd’hui du moins.
N’est-il pas temps de considérer ces actes comme les déviances individuelles qu’elles sont et d’y repenser une véritable stratégie de prévention ciblée ? Les simples sanctions par la loi ne semblent rien y apporter étant donné que le simple acte de dénonciation et de témoignage demeurent compliqués et semés d’embûches pour les victimes elles-mêmes. Il est temps, dans ce cas, de penser à la prévention, à la sensibilisation et à une réelle prise de conscience.
S’agissant d’enfants, il nous incombe aujourd’hui la lourde et délicate tâche de sortir de la militance, d’oublier l’émotion et de mettre des noms sur les objets. Admettre que la prostitution infantile existe bien dans le pays et est un véritable fléau. Fléau que connaissent certaines populations pauvres et marginalisées et qui « s’épanouit » au contact de touristes étrangers, parfois venus exprès pour l’occasion, et profitant d’un silence complice des autorités qui leur rendent la tâche facile.
On gagnerait tant à « tirer profit » de ce genre de drame, de ce scandale qu’on préfère souvent taire. Tirer « profit » en travaillant pour éviter que ce genre de dérive ne soit banalisé et y mobiliser toutes les parties concernées : professionnels de l’enfance mais aussi de la psychiatrie infantile, cadre éducatif et juridique mais aussi parents. Afin que les enfants de demain soient mieux préparés à faire face à ce genre de situation et à ce type de prédateurs. Afin que la pédophilie et le viol de mineurs, ne soient plus un jeu d’enfants en Tunisie.
En une dizaine d’années, l’humanitaire français Thierry Darantière a abusé et violé 41 enfants tunisiens âgés de 6 à 17 ans. Il vient d’être jugé ce mercredi 22 juin par la cour d’assisses des Yvelines à Versailles et condamné à 16 ans de réclusion criminelle ainsi que d’une injonction de soins de 10 ans. Lors de son procès, le pédophile français - parce qu’il admet en être un - n’a pas nié les faits. Il a même refusé de faire appel afin de ne pas envoyer « un message négatif » à ses propres enfants, leur faisant croire que ses crimes n’étaient pas aussi graves en fin de compte.
Pendant toutes ces années, durant lesquelles l’humanitaire étranger, s’est « servi » parmi la jeunesse oubliée de la Tunisie, aucun signe de vie n’a été donné du côté tunisien. Les autorités n’ont nullement souhaité collaborer pour identifier les victimes. Dans un silence coupable, les autorités tunisiennes ont même refusé de coopérer.
Selon son avocat, le prédateur sexuel est « tombé dans la facilité » qu’offrent des pays comme la Tunisie en terme de prostitution infantile. Oui prostitution, car certains de ces enfants ont « offert » leurs services moyennant de modiques sommes d’argent, un peu de nourriture ou même une coupe de cheveux. Mais au-delà de cette prostitution, ces viols commis pendant 10 ans ont même dépassé le stade d’abus pour inclure des actes de torture et de barbarie commise sur des enfants : introduction d’objets sexuels, de seringues et autres immondices qu’on passera.
Il se trouve, en effet, que les pédophiles du monde ont des destinations « fétiches ». Là où ils pourront assouvir leurs vices en toute impunité. Est-ce une coïncidence ? Non, car dans ces pays, l’Etat de droit a la tête ailleurs et semble peu se soucier du sort de ses enfants.
Sans un martèlement médiatique français, repris par la presse nationale, et une enquête réalisée par l’Obs, cette affaire n’aurait peut être jamais été ébruitée. Seule l’interpellation du coupable a permis de stopper l’escalade de ses sévices. Ce n’est d’ailleurs qu’hier que le ministre de la Justice tunisien a ordonné au ministère public d’ouvrir une instruction judiciaire dans cette affaire. Ce n’est qu’aujourd’hui que le ministère tunisien de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, a publié un communiqué pour « condamner les crimes commis par l’humanitaire français ».
Aujourd’hui encore, autour de ces affaires, le silence est de mise en Tunisie. Les affaires de pédophilie restent encore entourées d’une bonne couche de honte et de tabou. N’est pas encore venu le jour où sera donnée, aux enfants, l’occasion d’exprimer leur souffrance et d’exorciser leurs démons ni aux adultes celle d’avouer leurs pêchés et d’être sanctionnés comme il le faut. Pas en Tunisie, pas aujourd’hui du moins.
N’est-il pas temps de considérer ces actes comme les déviances individuelles qu’elles sont et d’y repenser une véritable stratégie de prévention ciblée ? Les simples sanctions par la loi ne semblent rien y apporter étant donné que le simple acte de dénonciation et de témoignage demeurent compliqués et semés d’embûches pour les victimes elles-mêmes. Il est temps, dans ce cas, de penser à la prévention, à la sensibilisation et à une réelle prise de conscience.
S’agissant d’enfants, il nous incombe aujourd’hui la lourde et délicate tâche de sortir de la militance, d’oublier l’émotion et de mettre des noms sur les objets. Admettre que la prostitution infantile existe bien dans le pays et est un véritable fléau. Fléau que connaissent certaines populations pauvres et marginalisées et qui « s’épanouit » au contact de touristes étrangers, parfois venus exprès pour l’occasion, et profitant d’un silence complice des autorités qui leur rendent la tâche facile.
On gagnerait tant à « tirer profit » de ce genre de drame, de ce scandale qu’on préfère souvent taire. Tirer « profit » en travaillant pour éviter que ce genre de dérive ne soit banalisé et y mobiliser toutes les parties concernées : professionnels de l’enfance mais aussi de la psychiatrie infantile, cadre éducatif et juridique mais aussi parents. Afin que les enfants de demain soient mieux préparés à faire face à ce genre de situation et à ce type de prédateurs. Afin que la pédophilie et le viol de mineurs, ne soient plus un jeu d’enfants en Tunisie.