Le verdict de la CEDH sur l’atteinte au prophète Mahomet date de deux ans
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Médias, politiciens et personnalités tunisiennes ont diffusé massivement, entre la nuit de dimanche 22 novembre et lundi 23 novembre 2020, le verdict rendu par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) dans une affaire d’atteinte au prophète Mahomet.
On a laissé entendre que ce verdict datait de jeudi dernier et était en lien avec l’affaire des caricatures de Mahomet et l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant français tué par un extrémiste religieux.
Vérification faite par BN Check, il s’est avéré qu’il s’agissait du jugement rendu par la CEDH, le 25 octobre 2018. Une citoyenne autrichienne ayant insulté le prophète Mahomet l’accusant de « pédophilie », avait, alors, perdu son procès devant la Cour européenne des droits de l’Homme. Celle-ci avait rejeté les arguments avancés assurant qu’aucune violation du droit à la liberté d’expression de la prévenue n’a été commise.
La CEDH avait, en effet, validé le jugement rendu par la justice viennoise qui a condamné, en 2011, la prévenue pour « dénigrement de doctrines religieuses ».
La prévenue avait, selon la presse internationale, organisé, en 2009, un séminaire pour un parti autrichien d’extrême droite, lors duquel elle avait accusé le prophète Mahomet d’avoir commis un acte pédophile en épousant Aïcha, alors qu’elle était encore mineure.
La CEDH a statué dans l’affaire soulignant que les propos de l’accusée constituaient une « attaque abusive contre le prophète de l'islam » et étaient susceptibles d'attiser l'intolérance religieuse.
N.J.
Votre commentaire
Si, un jour, elle "militait" au MINIMA pour les "droits de l'homme" en Tunisie (j'étais avec elle dans la section Tunis Amnesty International à l'époque de Ben Ali, place Barcelone), aujourd'hui elle ne fait que caresser les khwenjias dans le sens du poil.
Normal. La "militante" veut rester tranquille, dans sa villa, à la Marsa et ne pas être attaquée par les khwenjias ; n'est pas Abir Moussi qui veut, n'est ce pas Chère Madame?