
Plusieurs internautes ont exprimé, vendredi 12 juillet 2024, leur indignation à la suite du verdict prononcé contre les douze sécuritaires dans l'affaire d'Omar Laâbidi, et qui ont écopé en appel d'un an de prison avec sursis.
En effet, plusieurs observateurs ont estimé qu'il n'était pas juste de condamner des personnes à des peines lourdes pour des affaires d'opinion, alors que la peine dans une affaire de meutre ne dépasse pas un an et avec sursis, de surcroît.
Les internautes sont indignés car le verdict en première instance était de deux ans de prison ferme et qui a été réduit en appel à un an en sursis.
Ils ont, également, contesté le fait que Sonia Dahmani, Mourad Zeghidi et Borhen Bsaies aient été condamnés à de la prison ferme à cause de simples opinions.
Ainsi, ils ont dénoncé cette injustice, et la politique des deux poids, deux mesures pratiquée par les autorités actuelles.
Pour rappel, la mort d’Omar Laâbidi, jeune supporter du Club africain, retrouvé le 31 mars 2018 noyé à proximité du stade de Radés, avait secoué l’opinion publique. Plusieurs témoins avaient accusé les forces de l’ordre d’avoir poussé le jeune homme à se jeter dans l’eau et à ne pas l’avoir secouru alors qu’il ne savait pas nager.
S.H
2)ce que le citoyen ordinaire devrait savoir et que dans ce pays sa vie et sa mort son kiff ,pour ces dirigeants il n est qu un chiffre par millions et ca l ete depuis des années et ca le restera jusqu a Dieu le veut.
Il y aurait comme un conflit interne aux appareils d'état.
Ou comment être juge et partie.
Ou encore comment regarder en citoyen ordinaire celui où celle qui fait v'?u de servir le pouvoir.
L'Etat, détenteur de la violence légitime comme l'écrit Weber ne peut exercer sa violence avec la
même célérité ou mesure sur ses agents, puisqu'ainsi il se ferait violence.
Alors, certains inventent un dispositif singulier d'arbitrage au nom de la déontologie faisant fonction de tribunal disciplinaire ce qui désarme la justice ou l'exonére.
Au final, et sans avoir à jouer les juges en lieu et place des juges, on peut tenir s'il n'existe nulle part dans le monde une vision juste et équitable sur ce sujet, au moins arrive-t-il que justice soit rendue aux victimes des "Forces de l'ordre".
Dans le cas précis, je ne dispose pas d'éléments pour incriminer tel ou tel de façon définitive.
Seule une enquête sérieuse peut présenter les garanties pour en juger.
Mais, la mort d'un gamin demeure un scandale.



